Éveillé à la magie ? Oui
Si oui, quel élément ? Le feu.
Si oui, pourquoi les mages ont-ils accepté de l'éveiller ? Il était fils (bâtard) d’une famille noble de Malronce, les contacts de celle-ci ont bien aidé.
Depuis combien de temps est-il éveillé ? Depuis ses 16 ans.
Quel degré de maîtrise a-t-il atteint (justifiez) ? Il est resté à l’Académie jusqu’à ses 17 ans avant de s’enfuir, il se débrouille suffisamment pour émerveiller les foules et effrayer ses détracteurs. Peu conscient du risque, il a tendance à en faire trop et ses flammes s’échappent parfois, en témoigne la cicatrice sur son œil.
Le soleil caresse les toits de la capitale malronçoise avec douceur. C’est le matin, le matin d’un joli jour, le matin d’un jour particulier. C’est son anniversaire. On ne sait pas exactement lequel, mais c’était il y a longtemps, au temps où l’innocence tenait encore tant bien que mal.
Il observe la rue au delà du mur du jardin, les chevaux et les passants qui se bousculent. Ils ont l’air si pressés, si décidés. Ils parlent fort et ils rient, s’enlacent et s’embrassent. Il est curieux alors il s’approche. Il boite un peu, il a mal aux cuisses, des bleus marbrent sa peau. On taira leur provenance, on tient à l’innocence, on se dit peut-être encore un peu que Père avait trop bu ou qu’on a vraiment fauté.
La main sur la poignée, on jette un regard autour de soi et on pousse dessus. Il se glisse, ombre furtive et excitée, au dehors. Il explore les rues et les ruelles, courant partout comme un fou, oubliant les bleus et la douleur. Il dévore des yeux les gens, les maisons. Il discute avec un vendeur à la sauvette, débat avec le poissonnier du marché. Il pose des questions à tous les passants, interpelle les enfants de son âge.
Petit soleil rayonnant d’innocence.
C’est le soir, le soir d’un joli jour, le soir d’un jour particulier. Parce que quand il est rentré, radieux et si fier de ses découvertes, quand il est rentré crasseux mais heureux, Père est entré dans une rage folle. Jamais il n’a eu aussi mal, jamais encore le sang l’avait coulé. Et avec lui est morte l’innocence. Père est un monstre et il ne nous aime pas. La réalité est douloureuse.
Premier sang mais pas le dernier, premier sang fin de l’enfance - trop tôt bien trop tôt, premier sang naissance de la rage, naissance de ce besoin irrépressible d’être libre.
C’est la nuit, la nuit d’un jour étrange, la nuit où pour la dernière fois des larmes ont coulé sur ses joues.
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- Bâtard d’une famille noble de Malronce, fils du patriarche et de sa femme de chambre, il est la honte de la famille.
- On lui fait rapidement comprendre qu’il n’a pas sa place ici.
- Il grandit dans un monde froid sans affection, sous les coups d’un père haineux et les insultes d’une belle-mère rendue amère par la trahison.
- Profondément délaissé, il se réfugie dans la bibliothèque et lit énormément.
- Il fuguera de nombreuses fois pour se perdre dans les rues de Roseraie.
- Insolent, turbulent, on le retrouve rapidement et ce qu’il subit devient de pire en pire.
- Au bout d’un moment, son père, lassé des scandales de son fils, l’envoie de force à Sombrelune afin d’y passer l’Éveil.
- Il se prête au jeu, avide de découvrir le monde.
- Son père espère que l’éducation des Mages parviendra à calmer son bâtard et le rendre quelque peu utile à la famille.
- Une fois éveillé à la magie du feu, il se plonge corps et âme dans son apprentissage, fasciné par la magie, sa source et ses mystères.
- Il reste ainsi quelques mois, entamant une formation de mage plus poussée.
- Puis, parce que les murs de l’Académie avaient fini par ressembler à ceux de sa demeure malronçoise, il s’est enfui sans prévenir personne, jetant un peu plus le déshonneur sur sa famille.
- Il devient artiste itinérant, magicien de grand public, amuseur des foules et des cours, il a ses entrées partout, notamment dans les lits des nobles ou des bourgeois.es en mal d'amour à qui il raconte milles et une aventures inventées de toutes pièces.