Éveillé à la magie ? Oui.
Si oui, quel élément ? Le feu.
Si oui, pourquoi les mages ont-ils accepté de l'éveiller ? A 24 ans, il est parti faire l'éveil en tant que prince de Malronce qui voulait s'engager dans l'armée. Il était convenu qu'il reçoive l'Eveil s'il rejoignait les rangs. Il n'a pas pu y aller à cause de la bataille des Roseraie et a donc fait l'éveil dès qu'il est devenu Roi.
Depuis combien de temps est-il éveillé ? 9 mois.
Quel degré de maîtrise a-t-il atteint (justifiez) ? il acquiert un niveau raisonnable. Clovis apprend vite et ne manque pas de talent. Cependant son impulsivité l'empêche de maitriser correctement son élément. Il arrive à créer du feu qu'en petite quantité, et la seule chose pour laquelle il s'est réellement entrainé : c'est de pouvoir enflammer son épée. Le reste est en cours de maitrise.
NOUS ÉTIONSLa première chose que Clovis comprit, quand il eut l'âge de se rendre compte de son environnement, c'était à quel point il était aisé pour lui de disparaître, de devenir invisible dans sa propre maison. Son père, le grand Roi Magnus n'avait d'yeux que pour les corps pulpeux de ses maîtresses, l'armure dorée de son chef des armées et la quantité de viande présente dans son assiette.
Son fils héritier, Uriel, avait déjà acquis la lourde responsabilité de ne pas pleurer et de devoir avoir l'air aussi bon-vivant que l’était le Roi. Clovis pleurait en secret et n’a jamais eu grand appétit.
Clovis n'avait comme modèle masculin que la force à l'état brut, l'oisiveté passive d'un homme qui avait gagné la guerre et faisait peur aux enfants. Ça lui suffisait à se croire tout puissant. Mais il savait déjà à l'époque : la couronne ne fait pas le Roi, le Roi n'a pas les pleins pouvoirs. L'armée fait le Roi et le pouvoir fait le pouvoir.
C'était un garçon intelligent, et malheureusement l’intelligence n’avait jamais été une qualité requise pour trouver grâce aux yeux de qui que ce soit autour de lui.
NOUS AURIONS PU ÊTRE Clovis était un garçon avide, arrogant, mais surtout envieux de tout ce qu'il n'avait pas déjà. Le titre de Prince ne le satisfaisait aucunement - tout d'abord car personne ne le connaissait vraiment, le peuple ne pensait qu'à leur futur roi : le prince Uriel, mais également parce que ses titres bridaient en un sens sa vie. Les hommes admiraient les princesses Diane, Iphigénie et Prudence (ses sœurs) - mais qui donc le remarquait lui, ce jeune blond à leur côté ? Qui était-il, leur écuyer ?
Il était impensable qu'un membre de la famille royale ne se saoule à la taverne et pourtant il s'y trouvait sûrement, les boucles d'or entre les cuisses laiteuse d'une serveuse, renvoyée à chaque fin de service, et pourtant il y revenait toujours.
Il était impensable que ce même Prince irresponsable puisse s'évader du château de Roseraie en escaladant les ronces qui épousaient les colonnes des tours.
Il s'y piquait mais y retournait toujours.
Il préférait les balafres de la liberté que les habits trop serrés de la royauté.
Il aurait pu être le Lord de la future reine de Belorge, Alcyone Cascabel, beauté vivante aussi loin qu'il s'en souvienne et pourtant à l'époque ce n'était qu'un fantasme de plus, trop proche de la réalité pour qu'il ait une véritable chance de se réaliser. Il préféra s'engager dans l'armée juste avant sa majorité pour racheter son incompétence à faire honneur à sa maison d'une autre manière.
Alors il prit l'épée et entreprit un voyage vers Sombrelune pour recevoir l'Eveil.
NOUS SERONSMais sur le chemin il tomba nez à nez avec la cavalerie des Briseruniens. Il n'eut pas l'occasion de voir le visage de leur cheffe, cachée derrière une chevelure aussi blanche que la neige. Il n'en a d'ailleurs pas un souvenir précis, trop dispersé pour réellement se concentrer sur leur apparence.
Clovis décida de retourner au château pour avertir son père et son frère.
Et lorsque son cheval, épuisé d'avoir contourné la citadelle d'un passage que seul la famille royale connaissait, le déposa dans l'arrière-cour, c'était déjà trop tard.
Les flammes et le sang embrasaient l'air d'une odeur forte de feu et de fer.
Il avait couru jusqu'à la salle du trône, mais l'épée transperçait le corps déjà mort de son frère aîné. Clovis comprit encore une fois que le poids de la couronne ne protégeait pas de la damnation.
Égoïstement, entre les pleurs et la rage, il fut soulagé de ne pas être sorti en premier du ventre de sa mère - également morte sur le bas côté. Il aurait été destiné au funeste châtiment qu’Elle leur avait offert, elle… Antigone.
Évacué de force, Clovis fut condamné à l'exil - un sort pire que la mort car il devait encaisser celle des autres sans avoir le droit de tomber.
Il devenait témoin anonyme de la déchéance de son royaume, sous la terreur d'une reine qu'il maudissait un peu plus chacun jour, sous les traits d'un visage inconnu qu'il dessinait du bout de l'épée dans la terre.
NOUS SOMMESCombien d'années a t-il vagabondé de royaumes en royaumes à la recherche d'un but ?
Celui de survivre ne lui donnait pas assez la force de vivre.
Il ruminait sa vengeance tout en découvrant la beauté du monde, tout en sacralisant enfin les mystères encensés qu'on lui comptait quand il était enfant.
Puis un jour, dans les rues de Roseraie, alors qu’il était de retour,, il put entendre le chant sacré parmi la foule : "La Reine est morte, vive le Roi !" c’était le vent d’'une justice encore amère car il n'en avait été ni l'acteur ni le témoin.
Et les soldats partirent vers le Nord, pour orchestrer leur vengeance.
Mais qui en avait donné l'ordre ? Celui qui lui tendit la main et le ramena chez lui. Celui qui le proclama dans l'intimité.
Clovis comprit alors que le poids de la couronne n'avait pas fini de maudire et de corrompre. Quand on lui posa délicatement sur sa tête, il jugea finalement qu'elle était plutôt légère. Et c'est ainsi que se referme son piège : elle est si délicate qu'on a tendance à oublier qu'elle existe, et qu'elle ne peut ainsi pas nous protéger.
résumé— Clovis est troisième né de sa dynastie, après son frère Uriel, sa soeur Diane et avant ses soeurs Iphigénie et Prudence.
— Son père était le roi de Malronce : Magnus II. C'était un despote cruel qui faisait plus peur que de mal mais qui se laissait aller dans l'oisiveté après avoir remporté des batailles jeune.
— Clovis grandit dans l'invisibilité, et passait son temps à la taverne ou avec des amants.
— Il finit par prendre conscience de ses responsabilités et s'engagea dans l'armée.
— Il apprit à se battre et décida d'aller faire le rituel de l'Eveil à Sombrelune. Sur le chemin il rencontra Antigone et son armée de Briseruniens en route pour siéger Roseraie.
— Il retourna au château mais n'eut pas le temps de prévenir qui que ce soit : il surprit de dos la reine autoproclamée du Nord devant le cadavre de son père, de sa mère et de son frère ainé.
— Il fut évacué de force par des alliés de la famille et fut condamné à l'exil pendant deux ans.
— De retour à Roseraie incognito, il fut surpris d'entendre l'annonce de la mort de la reine usurpatrice.
— Lui qui avait muri sa vengeance pendant ces années d'errance dut s'asseoir sur ses ressentiments. Il fut retrouvé par le conseiller de la reine, qui lui rappela qu'il était le digne héritier du trône.
— Le conseil des cinq et le conseiller en chef décidèrent avec l'accord de Clovis de dissimuler l'identité du souverrain provisoirement le temps de reprendre le pouvoir à Malronce.
— Clovis doit assumer ses responsabilités. Il est allé faire son Eveil à Sombrelune en tant que souverrain puis est retourné auprès de son peuple, dans l'anonymat.
Je suis Sweety, j'administre des forums depuis maintenant presque 10 ans sur le forumactif game. Je suis la deuxième membre du staff tyrannique, aka celle pas tyrannique du tout qui vous enverra Antigone parce que flemme. Ma boite à MP est ouverte, et sur tout ce qui concerne le lore de Valdore, les annexes, les questions pratiques. Mon chat s'appelle Marvel et vous me verrez trop souvent parler de lui car c'est mon fils ma bataille, je passe ma vie sur LoL, j'adore discuter de cinéma, de livres, mais surtout de cinema.
AVATAR Kurapika (HunterxHunter)