Éveillé à la magie ? Oui
Si oui, quel élément ? Vent
Si oui, pourquoi les mages ont-ils accepté de l'éveiller ? Fille d'une haute membre de la Sphère, ce n'était que vérité et simplicité que la magie lui soit offert.
Depuis combien de temps est-il éveillé ? 9 ans.
Quel degré de maîtrise a-t-il atteint (justifiez) ? Avancé, elle se dédie avec acharnement depuis qu'elle a été eveillée. C'est son seul moyen de briller, son seul moyen de continuer ce pourquoi elle est née. Sa place dans la Sphère lui offre un endroit privilégiée où elle peut continuer à frayer son chemin vers la connaissance.

Les premiers souvenirs qui virevoltent dans son esprit étaient si beaux, que le reste n’avait aucune saveur. Elle se rappelle si bien des chansons de sa mère, des baisers de son père. De la douceur du foyer, des fous rires que son père avait créé en elle. Aleina n’avait personne avant ou après elle, Aleina était Aleine, la seule, l’aimée.

Alors ils se sont concentrés sur elle. Père lui disait de manier ce couteau, mère lui donnait des livres. Et quand elle chuchotait son désir de faire [que voulait-elle faire], les regards étaient si tristes. Alors, elle a aimé, elle a rit, elle a apprécié cette paix étouffante que lui offrait Grandvent. Comment pouvait-elle être ingrate ? Ce n’est pas comme si elle avait insisté assez fort pour se faire entendre.

(c’était un peu sa faute au fond).

Et pendant les repas de familles, les discussions montent au ciel. Aleine se tait et boit son lait. Elle a apprit la politique, les tourments de sang et à quel point la paix est précieuse. Elle sait que son père est pas de chez sa mère, et ils s’aiment encore plus que la terre aime la pluie. Elle le sait car quand il parle d’elles, ses yeux brillent. Et dans cette nuit où Aleina naviguait, elle aimait les phares qu’étaient les yeux brillants de Papa.

Aleina savait que Briserune était un très fier pays, un très beau pays. Et c’est dans cette honte innommable qu’elle a souhaité que Grandvent puisse être comme Briserune.Mais, elle aimait Grandvent. Elle aimait Mère et ses tantes, ses grands draps qu’on frappait sous la fenêtre. Cette cuisine si pleine de goût qu’elle rendrait les papilles amoureuses.

Elle a grandi encore et toujours, son corps s’est affiné, son esprit est devenu clair. Initiée aux secrets de la magie, son père n’avait pas approuvé. Et elle a voulu, tellement

tellement,tellement,tellement,tellement,tellement,tellement,tellement

ne pas voir ses yeux. Mais, elle l’avait fait. Mère lui avait dit de le faire. Et Aleina n’aime pas les yeux forts de Mère.

Elle avait aimé la magie, mais elle aimait bien assez autre chose. Continuant d’apprendre, la rage de vouloir être à la hauteur la guidait. Elle devait pas échouer, sa mère l’avait conseillé pour la Sphère.

Elle avait réussi à rentrer. Leurs regards sur elle la rendait mal à l’aise, ce monde fermé qui s’ouvrait par favoritisme sur une petite chose. On chuchotait que son sang la rendait violente, que son père lui avait apprit à se battre.

Puis un jour, père a dû vraiment se battre. Briserune était parti, comme si le génie du voeu avait mal compris celui d’Aleina. Il avait tendu l’épée à Aleina, il avait hurlé de le rejoindre. Son ton était pressant, ses mains tremblaient. Et dans les tempes grisonnantes, elle ne voyait plus aucun rires ni aucune joie. Son peuple était mort et, Aleina représentait ce futur. Elle devait devenir Briserunienne. Pour venger ce régicide déçu, pour prouver qui elle était.

Voici le choix.

Risquer et partir
Rester et profiter.

La paix est intoxicante, la paix est douceâtre.
Elle a choisi de rester. Et son père a grimacé en lui embrassant le front. Dans ce baiser, il y avait tant de choses. Mais Aleina ne le ressentait pas car toutes les larmes d’une enfance perdue tombait dans l’herbe tendre.

“Reste saine et sauve au moins, ma princesse”.

Il est parti, et le père d’Aleina a été lentement oublié à Grandvent. Il n’a jamais été accepté par ailleurs. Comme un corps qui se purge d’une substance étrangère, son nom n’a plus jamais été dit. Aleina brillait, Mère d’Aleina Brillait. La sphère et l’ordre des sorciers semblaient les tenir en haute estime. Pourtant, oh, pourtant. Aleina ne peut pas calmer son esprit.

Que doit-elle faire ?
Que doit-elle choisir?
Que peut-elle faire?

Tout au fond, l’Abysse lui rend le regard.

Résumé: