Éveillé à la magie ? Oui.
Si oui, quel élément ? L'air.
Si oui, pourquoi les mages ont-ils accepté de l'éveiller ? Issue d'une famille noble, suivant les traces de son aînée, il était évident pour elle, et l'Ordre des Mages que Scylla soit aussi éveillée à la magie.
Depuis combien de temps est-il éveillé ? Depuis ses seize ans : huit ans.
Quel degré de maîtrise a-t-il atteint (justifiez) ? S'entrainant dur depuis huit ans, Scylla est plutôt douée dans son élément, même si rien n'est jamais assez parfait. Insatisfaite dans l'âme, et jalouse par la même occasion de sa sœur, elle s'entraîne relativement dur chaque jour pour espérer pouvoir être à son niveau.

Scylla a toujours posé beaucoup de question, peut-être trop. Sur tout ce qui l’entourer, allant du pourquoi  le soleil brille, les couleurs des feuilles, la coloration des fleurs, le cycle de la vie, et de la mort. Depuis son plus jeune âge la jeune femme s’est toujours sentie en retrait, ne sachant jamais réellement pourquoi ce sentiment grandissait de jour en jour. Pourquoi n’arrivait-elle pas à atteindre le niveau de son aînée, elle si belle, si remarquable, si forte. Première dans tout, jusqu’à la naissance. Scylla n’en a jamais voulu à sa sœur d’être si parfaite à ses yeux, parce qu’elle ne l’est sûrement pas, tout comme elle, tout comme eux. Elle était la jeune sœur qui observait les aînés dans un coin de la pièce, silencieuse, invisible. Les écoutant en haut des escaliers, au coin d’un couloir, parce que la curiosité. Parce qu’elle a toujours détestait ne pas savoir les choses, ne pas être mise dans la confidence.

Alors elle a parfois entendue, souvent même, des conversations qu’elle n’aurait pas du entendre. Ses yeux innocents ont là aussi peut-être observer des choses qu’il aurait été préférable de ne jamais savoir. Mais Scylla est une tombe impénétrable. La douleur, la joie, la colère ne sont pour elle que des sentiments abstraits qu’elle cache au plus profond d’elle pour mieux les hurler en secret. Loin des regards indiscrets.

Évidemment on a voulu qu’elle participe à des fêtes, à des banquets plus ou moins prestigieux. Qu’elle se lie d’amitié avec des enfants de son âge : mais pourquoi le faire, si Lakhesis ne l’a pas fait ? Pourquoi s’attarder à des choses si insignifiante quand on peut accroître ses connaissances, son savoir et travailler sur sois, en silence ? Scylla répondait toujours « est-ce que Lakhesis y participera ? » il était évident que non, alors elle n’y allait pas. Son seul but était de suivre sa sœur de loin, pour ne pas la déranger, ne pas l’embêter, qu’elle ne lui mette aucun battons dans les roues. Qu’elle ne pense pas une seule seconde à ce petit être partageant son sang, pour qu’elle puisse accomplir de grande chose pendant qu’elle la regardait dans l’ombre.

Et pourtant, a ses seize ans elle participa à son tour à la cérémonie de l’éveil. Devant ainsi à son tour éveillée à la magie, en plus d’un don de guérison qui la rendait on ne peut plus fière. Bien qu’elle aurait sûrement préféré que ce soit elle qui hérite de ce don si familier à leur terre natale. Scylla s’en ait toujours voulu un peu, d’être la petite sœur qui possède ce don que la première n’a pas. Elle voudrait le lui donner, lui apprendre, faire en sorte que ce soit elle qui lui apprenne à s’en servir.

S’il y a cependant un détails de l’histoire qui aura fait broncher les sourcils de Scylla, c’est l’ombre qui a été jeté sur sa famille. Si la jeune femme est de nature peu expressive sur ses sentiments, ses états d’âmes, c’est bien l’une des seules fois ou elle n’a malheureusement pas su se contrôler. Rester longtemps enfermée dans sa chambre, refusant de s’alimenter, trop occupée à pleurer et à essayer de rester raisonnable. Scylla a effectivement mal pris l’affront que l’Ordre des Mages a causé à sa famille : et s’il y a bien quelque chose qu’elle ne pardonne jamais, c’est que l’on ose s’en prendre à l’un des siens. Bien qu’elle occupe une place de chercheuse parmi la Sphère, elle garde en elle une rancœur sans fin, qui tôt ou tard se retournera contre eux. Patiemment, elle attends simplement le bon moment pour agir contre ceux, qui ont relégué sa famille au second plan, sans que personne n’ose lever le petit doigt. Car elle n’en veut pas seulement à l’Ordre des Mages, non, trop susceptible et rancunière pour ça, Scylla en veut à tout ceux qui ont participé à cette attaque, et ceux qui au courant sont rester silencieux. Elle s’est jurée de les venger, de les faire tomber un à un comme ils ont pu le faire avec les Volturne. Tout cela n’est qu’une question de temps.


- Née en 996, elle la petite sœur de l’héritière et actuelle dirigeante de la dynastie déchue des Volturne.
- Suivant de près les traces de Lakhesis, elle a pourtant l’impression d’être constamment dans son ombre, de ne pas être à la hauteur ou tout simplement de ne pas pouvoir rattraper sa grande-sœur.
- A énormément souffert de l’absence de sa sœur durant quatre années au domicile familiale, s’est énormément renfermée sur elle-même et est devenue susceptible (+++) à partir de ce moment, se sentant particulièrement abandonnée.
- A ses seize ans, elle passe alors la cérémonie de l’Éveil : réussie, et passera un certains temps à Sombrelune pour perfectionner son art.
- Possède un don de guérison remarquable, et rejoindra la Sphère dès que possible pour y devenir Chercheuse en plus d’être guérisseuse.
- Dans l’ombre, elle observe attentivement sa sœur dans l’optique d’un jour, pouvoir être aussi intelligente et brillante qu’elle.
- A partir de 1015, siège au conseil de famille des Volturne.