(end) flashback | tard dans la nuit, lorsque personne ne voit (merlin)

Tard dans la nuit, lorsque personne ne voit

iphigénie & merlin

Les lueurs de la lune éclairaient doucement les baies vitrées de l'immense salle de bal dans laquelle Iphigénie aimait parfois se réfugier. Lorsque les coeurs dormaient et qu'il n'y avait plus qu'elle pour continuer à rêver, elle déposait ses chaussures près du piano silencieux et aux yeux des étoiles plus qu'à ceux du garde qui devait la surveiller, elle se mettait à danser. Quelques pas graciles dédiés à sa mère, quelques tours presque heureux dédiés à son père puis à Uriel et puis, avant que ne vienne celui de son cher Clovis, elle se détournait. Le coeur étouffé mais toujours le sourire aux lèvres, Iphigénie ne parlait plus au garçon de corvée depuis que ses tentatives de discussions étaient restées veines, pourtant à chaque détour elle le gratifiait d'un sourire ; et les pas comme une invitation se dirigeaient vers l'instrument.

Aux étoiles elle parlerait une fois seule dans ses appartements, en attendant c'est à Clovis qu'elle dédierait ce concerto. Qu'il puisse l'entendre peut importe où il se trouvait, qu'il l'entende et la rejoigne car puisque son corps n'avait jamais été retrouvé il ne pouvait être mort, n'est-ce pas ? Elle ne saurait jamais l'accepter.

Si elle avait su que tu n'étais pas si loin, mon cher Merlin, elle n'aurait probablement pas joué ce soir. Non pas par pudeur mais par simple envie de discuter, car Iphigénie malgré les mois passés et l'ennemi que tu étais, avait décidé d'avancer. Sans faire confiance mais en te laissant simplement une chance, et sûrement d'autres, de t'entendre comme elle avait finit par entendre Antigone. Si son plus grand défaut n'avait pas été son courage presque insolant, il serait le trop de coeur qu'elle met à vouloir le bien du monde pour assouvir sa propre soif du bonheur qui s'en était allé à votre arrivée.

Elle aurait dû vous détester.
Pourtant aujourd'hui, sans savoir réellement ce qu'elle désirait, elle savait que ce n'est plus votre mort qu'elle voulait.

Alors ces notes qui résonnaient calmement, elles étaient aussi un peu pour toi. Pour Antigone et pour tous ces malheurs qui se devaient d'être effacés.

Maybe we're just trying too hard
When really it's closer than it is too far

à nouveau une nuit sans sommeil, où tu te lèves frustré et prêt à arpenter les couloirs du palais ; tu ne t'y fais pas, à ce climat aride où la chaleur étouffe hiver comme été – regretterais presque les hivers rudes et le bout des doigts gelés.

péniblement, tu enfiles ta tunique la plus légère et sors de tes appartements.
le château est silencieux, comme bien souvent, et c'est tout pour te déplaire : des années que tu vis entouré des cris de guerre, du bruit sourd de la colère – habitué à cette routine mouvementée, tu peines encore à apprécier la quiétude du palais.

jusqu'à
un son
une note seulement
qui se multiplie pour en faire une mélodie et tu te laisses porter ; te retrouves nez à nez avec la salle de bal et c'est à la lueur pale des astres que la silhouette d'une princesse se dessine.
tu l'observes un instant, sans rien dire, et, décidant que ce moment est probablement trop intime, prononce d'une voix claire :
— Il se fait tard, Princesse, vous devriez aller vous coucher.
et tu t'approches de quelques pas, distance pudique entre toi et celle – dont Antigone a ruiné le royaume, sans trop savoir ce qu'elle pense de vos agissements

sans trop t'en soucier également.

ft. IPHIGENIE

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iphigénie & merlin

Les notes sur tes simples paroles avaient disparues, pourtant Iphigénie en ressentait encore la délicate énergie qu'elles avaient dégagées plus tôt avant que son regard ne vienne se perdre dans le tien. Il y avait eu ces secondes suspendues dans le temps, celles qui furent indispensables à son retour du pays des rêves, et puis d'une esquisse tendre ses lèvres se fendirent d'un rictus plein d'ironie.

— Je ne suis plus Princesse de rien, vous savez ?
Depuis que vous lui aviez tout volé.

Pourtant, Merlin tu ne saurais le discerner mais Iphigénie s'amusait quelque peu de la situation -dans sa mémoire se dessinaient les souvenirs de Clovis et leur vie d'enfants Princiers ; eux ne l'étaient que lorsque cela les arrangeaient et c'était pareil aujourd'hui. Iphigénie ne serait pas Princesse ce soir, ni demain ni même jusqu'à sa liberté, si tant est qu'elle la retrouve un jour.

— Et je ne veux pas aller me coucher.
Vous non plus, n'est-ce pas ?

Sinon tu ne serais pas ici. Dis, Merlin, est-ce que les ombres du coeur te parlent à toi aussi ?

— Restez donc un peu, Merlin.

Inversons les rôles pour une fois et tenez-moi compagnie au moins le temps d'une nuit.

— Voulez-vous entendre quelques chose de beau ?

Maybe we're just trying too hard
When really it's closer than it is too far

diplomatie au répit et tu pourras toujours prétendre que la faute revient à tes insomnies ; quelle indélicatesse Merlin, d'avoir utilisé ce surnom qui a été pris de vos mains.
— Veuillez m'excuser, c'était déplacé.
pas que tu la respectes, à dire vrai, et que tu as peur de la froisser. mais ce n'est pas l'image d'un rustre que tu veux renvoyer , pas lorsque tu portes la parole d'Antigone en ce palais
pour elle et elle seule, tu acceptes de faire l'effort d'être gêné ;

silencieux, tout d'abord, tu observes la jeune Vaudreuil intrigué :
— Je suis toute ouïe, Iphigénie.
car c'est bien ses notes qui t'ont amené en cet endroit et la musique demeure depuis toujours un refuge certain pour l'esprit encombré de mauvaises pensées ;
— Plus joyeux peut-être que ce que vous étiez en train de jouer ? A qui était-ce dédié ?
la curiosité déplacée et tu sens
tu sais
que la réponse ne va pas te plaire – osera-t-elle seulement te la confier, à toi, l'un de ses bourreaux ?
mais c'est l'aigreur de l'insomnie: le désir de voir sur son visage de poupée l'expression du dépit
au lieu de ce sourire que tu ne sais lire.

ft. IPHIGENIE

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iphigénie & merlin

— Celle-ci était dédiée à mon frère aîné, Clovis.

Malgré la pudeur de ses sentiments, elle n'avait trouvé d'intérêt à mentir ou esquiver la discussion. La question lui semblait légitime malgré la mélancolie qui vint se dessiner sur ses traits. Pourtant, tu sais, son sourire ne s'était pas effacé. Iphigénie ce soir n'avait pas envie de pleurer -ce n'était plus l'heure des adieux.

— En vérité, je crois que je pensais aussi un peu à vous en jouant. À vous et votre reine Antigone.

La tienne mais la sienne aussi, quoiqu'elle en dise.

— Est-ce étrange de vous dire cela ?

Les mots sonnaient comme une interrogation, pour autant elle n'en attendait aucune réponse ; car aussi étrange ses paroles fussent-elles, elle ne les regrettait pas et ne les changerait pour rien au monde. Alors, sans te donner le temps de répliquer elle avait recommencé à jouer. Des notes plus joyeuses, un air enjoué, quelque chose qui semblait raviver en son coeur de nombreux souvenirs encore car elle en avait fermé les yeux.

Quelques instants seulement, le temps d'un souffle pour retenir les larmes qui lui montaient aux yeux. Iphigénie ne voulait pas pleurer ce soir, pourtant malgré ses efforts et toute sa bienveillance elle ne put empêcher une larme de venir rouler doucement contre sa joue. Alors la première laissa place à une seconde, et sans que ses gestes n'en soient perturbés d'autres suivirent encore.

Doucement, comme la prière délicate qu'elle adressait à la Maison-Dieu chaque jour depuis que son monde était tombé.

Et tout en pleurant silencieusement, continuant de jouer pour te divertir et continuer d'espérer, elle souriait.

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Clovis.
pour le moment, tu t’interdis de penser à plus –
ce nom ne t’évoque rien, rien d’autre qu’un futur lointain où tu auras cédé à tes pulsions et ce n’est pas le moment propice ; tu croises doucement les mains derrière toi et reportes ton attention sur la Vaudreuil dont le sourire
ne veut toujours pas partir.
— … Ca l’est.
en d’autres jours, tu aurais fait preuve de plus de délicatesse, de tact, tout ce qui a poussé Antigone à faire de toi son conseiller ; mais à quoi bon lorsque seule la lune est témoin de cette discussion et que le réveil contrarié te pousse à la spontanéité.
à quoi bon lorsque la jeune femme n’attend pas une vraie réponse et sur le piano, ses doigts s’emballent à nouveau ;

tu vois bien, Merlin, les perles qui brillent discrètes sur ses joues – par pudeur, alors,
tu t’assois au sol, dos contre le piano ((dos à elle surtout))
sans savoir de quel mot user pour sécher ses larmes, tu te retrouves penaud à attendre la fin du morceau.
contrarié, également, d’assister à un tel étalage de son intimité – comment peut-elle pleurer si facilement,
dévoiler ses sentiments.
— Sourire ou pleurer, choisissez l’un ou l’autre et cessez de faire les choses à moitié, vous voulez bien ? C’est –
((intriguant))
— Disgracieux.
tu restes yeux rivés à tes pieds, regrettant déjà d’avoir laissé ton instinct te guider ici.

ft. IPHIGENIE

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iphigénie & merlin

Sur l'instant elle n'avait pas comprit pourquoi tu t'étais détourné. En silence et sans l'interrompre tu avais pris place contre l'instrument et elle n'avait rien dit, se contentant de continuer à jouer, de pleurer et de sourire comme elle en avait tant l'habitude. Les notes s'enchaînaient à tel point qu'elle en oublia presque ta présence, pourtant dès la fin de son concerto tu te rappelas à elle sans qu'elle n'ait à esquisser le moindre geste.

Un souffle rieur s'échappa de ses lèvres tandis qu'elle s'affairait à sécher tranquillement ses joues. Elle ne le prenait pas si mal bien au contraire, alors de nouveau un sourire, bien plus amusé que les précédant enjoliva son visage et elle trouvait fort dommage que tu ne puisses pas le voir.

— Pourquoi donc ne pourrais-je pas faire les deux ?

Il n'y avait aucun mal à ça.
Alors elle s'était levée, contournant légèrement le piano pour venir s'accroupir face à toi et capturer ton regard, le tissu de sa robe de nuit en satin rouge effleurant le sol pour en cacher ses jambes.

— Il n'y a rien de disgracieux dans l'expression de sentiments, qu'ils soient complémentaires ou contradictoires.

Et elle ne s'excuserait jamais de se laisser ainsi aller face à toi, bien qu'elle te remerciait sincèrement de ne pas être intervenu tout de suite. Ses joues demeuraient encore humides, pourtant les larmes s'étaient envolées et ses pensées désormais se dirigeaient toutes vers toi. L'esquisse maligne -celle que tu détestais visiblement tant- elle t'observa une seconde en silence avant de reprendre.

— Mon cher Merlin vous devriez vraiment essayer, ça vous dériderait.

Et si par bonheur un jour tu décidais de te laisser aller, elle aimerait être là pour pouvoir le voir, Iphigénie. Si tant est que tu ne la tues pas pour l'horrible affront qu'elle venait de te faire.

Après tout, c'était de bonne guerre.

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ton
visage
se
déforme
en une grimace de mépris – ose-t-elle parler de sentiments ici ? ose-t-elle parler de choses qu'on a laissé derrière pour mieux piétiner les royaumes sans considération pour les peuples asservis ?
naïve, naïve Iphigénie et si tu ne soutiens pas son regard, c'est uniquement par dédain ;
((pas parce qu'elle fait appel au garçon en toi
non
l'enfant qui n'assume pas tes choix
c'est f a u x))
— Ce qu'il y a de disgracieux, c'est votre minois. Les yeux bouffis, on pourrait croire qu'on vous traite mal ici.
te demandant encore pourquoi Antigone les a laissés en vie ((l'en remerciera plus tard, si tu savais))
aucune colère toutefois, en observant la jeune femme devant toi ; simple victime, en réalité, et peut-être trop innocente mais suffisamment sage pour que tu daignes l'écouter.
— Et mes rides vont bien, merci.
amusé qu'elle tienne de tels propos, sans considération pour les conséquences qui peuvent en découler,
tu salues la bravoure, toujours, même chez les vaincus.
— Un conseil, Iphigénie, les sentiments ne mènent à rien dans le monde où vous allez grandir. On ne gagne pas en politique à coup de larmes et de musiques joliment exécutées.
sourire narquois, tu lui dois bien ça.

ft. IPHIGENIE

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iphigénie & merlin

Si elle en parue presque offensée, ce n'était en réalité que d'une immense surprise que ta réplique l'avait drapée. Jamais de ta bouche elle n'aurait un jour cru entendre de telles paroles, alors rapidement derrière l'étonnement se dessina un sourire plus grand à ses lèvres, enfantin et rieur comme ceux qu'elle adressait d'ordinaire à ses proches. Aujourd'hui, bien que tu ne le fus pas, c'était à toi qu'elle l'adressait Merlin, son plus beau sourire et le rire qui s'en suivit tandis qu'elle se laissait tomber sans aucune considération sur le parquet ciré, prenant soin de recouvrir ses jambes de sa robe puis de ses bras.

— Vous êtes une personne amusante ! En toute honnêteté je ne l'aurais pas cru.

Qui donc aurait pu apercevoir cet enfant que tu cachais tout au fond de ton coeur sous des tonnes de glaces après tout. Alors sans qu'elle n'en soit heureuse plus que de raison, cette découverte lui fit tout de même un peu plaisir, étira à ses lèvres de nouveau un sourire -et elle se demandait quand est-ce que tu te déciderais à les lui arracher vraiment.

— Je vous remercie de ce conseil avisé, mais vous savez je ne cherche pas à gagner quoique ce soit. Je désire seulement être libre sans avoir à vivre enfermée dans une tour d'ivoire ou devoir me cacher. Des rêves bien naïfs, n'est-ce pas ?

Peu lui importait ton jugement de toute manière, car c'était là la voie qu'elle avait décidé de suivre en guise de destinée.

— Savez-vous pourquoi je continue de vous sourire au lieu de vous haïr, Merlin ?

Tente une réponse, vas-y.
N'ai pas peur d'entendre ses raisons.

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main gauche sur la tempe, tu l'observes s'étaler au sol comme si de rien n'était, à quoi bon les avertissements sur la disgrâce si la princesse a jugé bon de les ignorer – une infime part de toi soulagée car cela signifie que la discussion se fera en toute légèreté, sans obligation politique à remplir ;
— Bien naïfs, oui. Vous n'êtes peut-être plus princesse de rien mais si vos parents vous entendaient. Est-ce ainsi qu'on élève la royauté ici ?
piques
sur piques
plus acérée que jamais tu laisses à ta langue toute la liberté de rabrouer la jeune Vaudreuil – pas par méchanceté sincère, mais qu'elle comprenne que tu la tuerais si demain Antigone le demandait, qu'elle n'est qu'un pion sur l'échiquier et, pour l'instant, impossible à utiliser ;

seulement lorsqu'elle parle à nouveau, c'est une once de culpabilité – aussi infime soit-elle – qui t'empêche de l'envoyer bouler et prendre congé ; retourner dans tes appartements, méditer en attendant que le sommeil se décide à te gracier
plutôt que d'entretenir les devinettes de la belle
mais, c'est plus fort que toi et tu laisses tomber tes bras le long de ton torse, résigné :
— Laissez-moi deviner... Parce que vous n'avez aucune prise sur la réalité, que vous êtes foncièrement crédule et gentille, prononcé par tes soins, ça n'avait rien d'un compliment. Et quoi ? Que ce qui est fait est fait ? Dites-moi tout, Iphigénie, quitte à ne pas dormir, permettez-moi de vous divertir.
sarcasme plus fort que jamais, tu observes sa réaction
i n t r i g u é.

ft. IPHIGENIE

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iphigénie & merlin

Elle avait laissé tes paroles en suspend volontairement, le temps peut-être de leur chercher une réponse sans qu'elle ne trouve laquelle. Si le sourire avait parut amusé, sois certain que tu étais parvenu à la toucher plus profondément qu'il n'y paraissait, Merlin. Pourtant elle ne t'en voulait pas, c'est qu'Iphigénie au fur et à mesure de vos échanges -aussi brefs et étranges puissent-ils être- commençait à cerner le personnage, ainsi elle avait décidé que ce genre de remarque (d'autant plus vraie que tu ne l'imagines car ses parents -son père- rageait sûrement si fort au paradis) n'atteindrait pas son intégrité.

La suite pourtant lui arracha à nouveau un rire, léger et sincère, ravie d'avoir ton avis sur la question.

— Vous n'avez pas tort : les morts ne reviennent pas à la vie.

Ainsi elle ne reverrait plus jamais les êtres arrachés, pourtant elle n'en paraissait plus si triste à l'instant. Il y avait des heures pour dormir comme des heures pour pleurer ici-bas, et son heure de tristesse s'était terminée à la seconde où tu t'étais adossé contre ce piano.

— Cependant, ce n'est pas pour cette raison -cette seule raison, en tout cas. Merlin, savez-vous que la haine tue l'esprit ? Je ne vous pardonnerai jamais, vous savez, et à cette mention son regard avait eu un éclat plus sombre que le sourire qui ne l'avait pas quittée. Pour autant j'ai décidé de ne pas me laisser détruire, ni par vous, ni par Antigone.

Par personne, jamais.

— Je crois en l'Humain, pas en ses choix -et je suis certaine que l'éclat de vos yeux n'a pas toujours été si sombre, qu'il existe dans votre passé comme dans votre coeur, peu importe où, quelque chose de bon.

Cela vaut pour toi.
Cela vaut pour Antigone.
Cela vaut pour toutes les âmes brisées qu'elle rencontrerait à l'avenir.

À commencer par sa chère Diane dont elle ne réalisait pas les démons.

— Personnellement j'appelle ça de la force.

Et à nouveau une esquisse moqueuse, comme pour tacler que ce n'est pas ce qui te caractérisait, la force d'esprit.

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à aucun moment, tu ne soustrais ton regard et tu vois au fond de ses prunelles l’étincelle de colère qui sommeille
es rassuré, presque, de constater qu’il y a chez elle autre chose que de la crédulité et une vision du monde édulcorée.

cependant,

— « quelque chose de bon ».
tu le répètes avec un dédain évident, bascules ta tête sur le côté et laisses échapper un rire mauvais.
— A vous entendre, on pourrait croire que je suis un « méchant ».
((pas encore pas selon lui pas lorsque tout se fait au nom des idéaux de Bathory))
— C’est donc ça de grandir entre quatre murs toute une vie, vous avez le temps de philosopher sur « l’Humain ». Votre vision des choses est si naïve, c’est… touchant.
et si dans l’apparence cela ressemble à un compliment, ton intonation de voix est tout sauf chaleureuse ;
tu lui reconnais toutefois la hardiesse de caractère et te relèves, Merlin, pour venir te pencher au-dessus d’elle et l’aviser d’un œil curieux – sans aucune considération pour son espace vital ou la rudesse du geste, Iphigénie n’est plus rien en ce palais de toute façon et le respect, tu ne le dois qu’à tes alliés.
— Dites-moi alors, Iphigénie, qu’en est-il de Malronce ? Sans haine pour vous motiver, sans rancœur ni revanche pour vous pousser, comment compter vous récupérer ce royaume ? Votre « force » ne vous mènera pas plus loin que ce statut d’otage politique, vous savez.
loin d’être piqué dans ton ego – surdimensionné, de toute évidence – tu arques un sourcil en l’observant ; elle mourra avant même de tenter une révolte – tu en fais le serment, personne ne touchera ta reine – seulement, tu veux
voir au-delà du sourire clément, les convictions qui dorment chez cet enfant,
l’audace, le cran, tu veux la voir dans ses retranchements.

ft. IPHIGENIE

Tard dans la nuit, lorsque personne ne voit

iphigénie & merlin

— Vous n'en êtes pourtant pas un.

Rétorqué immédiatement sans prendre la peine de relever ton rire ni ces mimiques fort déplaisantes qu'avaient ces personnes qui prenaient les autres de haut. Iphigénie t'avait écouté chanter une nouvelle fois à quel point elle était naïve, et si elle ne t'en tenait pas rigueur, le fait de constater que c'était là la seule chose que tu lui reprochais l'amusait réellement. Si elle était naïve alors tu serais l'idiot, Merlin.

En tout bon idiot qui fut tu t'étais redressé, ton corps au-dessus elle avait dû presque se tordre le cou pour avoir une petite chance de te regarder. Alors en réponse à la tienne, l'amusement de son sourire s'était mué en provocation et rapidement, presque d'un saut, à son tour elle s'était levée.

Elle te regardait droit dans les yeux,
Alors ses mains avaient attrapées ton col et avaient tiré.
Elles avaient tirées si fort pour attirer ton visage au plus proche du sien parce qu'elle voulait que tu vois ses yeux, Iphigénie.

Regarde comment se dresse, fière et vaillante, la jeune princesse naïve dont tu te moques.

— Vous savez, Merlin, parfois ma naïveté me laisserait croire que ce n'est pas de votre faute si vos opinions sont aussi étriquées.

Si t'es aussi con, qu'on se le dise -mais ce n'était pas un langage seyant à une dame de son rang.

— Permettez-moi de vous expliquer autrement dans ce cas.

Et sans rien ajouter sa tête vint heurter la tienne violemment.
Et sa main habituellement si douce avait en même temps claqué ta joue avec une force qu'elle ne se soupçonnait pas avoir, malheureusement elle sembla un poil trop sonnée pour réellement le remarquer.

Son cerveau étourdi par le violent choc et le trop plein soudain d'adrénaline l'avait faite reculer de quelques pas tandis qu'elle tentait de retrouver un équilibre précaire. Une main sur son front, l'autre posée sur sa cuisse -le dos courbé-, dès lors que sa vue fut plus claire elle avait relevé le regard dans ta direction. Féroce.

Vu les longs ongles qu'elle avait, tu devais probablement avoir une belle égratignure. Elle en serait presque ravie.

— Le coup de tête représente mes convictions et mon souhait de récupérer mon royaume. La claque, la colère que je ressens pour le sort que vous avez réservé à ma famille. Cela vous a-t-il fait mal, Merlin ? J'espère bien que oui.

Après tout elle avait faillit s'en briser les os.

— Maintenant j'ai une simple question pour vous : qu'est-ce que ça change ? Ne prenez pas la peine de me répondre, c'est évident.

Évident que cela ne changerait jamais rien.

— Rien. Je suis toujours votre otage, ma famille est toujours décédée et mon royaume toujours entre vos mains. Vous étiez donc entrain de subtilement me quémander tantôt de vous montrer des choses qui ne servent à rien. Cela montre à quel point votre esprit est sot.

Elle avait finit par se redresser lentement, et désormais elle te faisait face, sans avoir bougé de la place où elle avait échoué -mais aussi droite qu'elle était déterminée.

— Je n'aime pas m'encombrer de sentiment négatifs, cher ami dans notre monde nous appelons ça du positivisme. Et ce n'est pas, Merlin, parce que ma foi et mes idées ne sont pas les vôtres, quelles en sont naïves. Je suis parfaitement lucide sur ma position et mes options pour pouvoir décider d'agir comme je l'entends je vous remercie.

Ne jamais énerver une enfant des ronces.

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tu la regardes, minuscule face à toi et perçois tout juste la flamme au fond des yeux lorsque t’attires à elle par le col ; te retiens
ô combien retiens
de chasser sa main d’un geste vif – ce corps ne devrait être touché que par ceux que tu estimes
puis vient le coup de boule – que tu n’as pas vu venir, trop occupé à écouter tes pensées – et la gifle qui retentit
sèchement
horriblement – tu pourrais être surpris, ravi, car la jeune femme a un esprit combatif comme tu les aimes, toutefois il y aussi la colère sourde qui nait, au-delà de la douleur à laquelle tu es habitué
comment ose-t-elle
pour qui se prend-t-elle
l'ego f r o i s s é
une tentation première que tu retiens, lorsque tu lèves haut la main, prêt à abattre ton poing ; qu’elle comprenne qu'à ce jeu tu sais te faire vicieux –
mais
tu l’abaisses aussitôt, car elle a raison ; elle n’est toujours rien, rien qui ne vaut de te salir les mains. tu passes un doigt sur ta joue et yeux plissés y constates la marque de ses ongles acérés, une once de respect qui naît derrière la fureur car Iphigénie n’est pas qu’une pauvre princesse esseulée.
((toi et tes avis arrêtés
la vision é t r i q u é e))
— Dit-elle en me frappant. Pour quelqu’un sans émotions négatives, je vous trouve rudement violente, princesse.
et le sobriquet n’a plus rien d’amusant, tu es agréablement surpris, Merlin, mais en colère aussi – l'envie de répondre à la violence par la violence mais la diplomatie, quel fléau ! et après lui avoir tout pris, que vaut une gifle pour satisfaire l'ego meurtri;
— Vous avez raison. et cet aveu sonne tout aussi creux que le compliment précédent. Vous n'êtes pas naïve. Et je suis sot. Alors éclairez mes lanternes, si vous le voulez bien. Ce rejet des émotions négatives comme si vous aviez en horreur de vous salir. Refuser la haine pour ne pas vous laisser « détruire ». Foutaises, Iphigénie. Êtes-vous jamais sortie de votre cage dorée, pour ainsi cracher sur ce qui fait l'humanité ? Vous n'êtes pas naïve, vous êtes hypocrite.
lui saisit le visage de ton pouce et de l'index, sans aucune délicatesse.
— Et je vous déconseille de lever à nouveau la main sur moi, un accident est si vite arrivé.
sourire froid, tu la relâches.

ft. IPHIGENIE

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Aussi fonceuse et brusque puisse-t-elle être, elle avait toujours détesté la violence. Celle des sentiments autant que celles des corps qui s'étranglaient avec rage sur les champs de guerre, autant que celle des coups qu'elle t'avait porté il y avait un instant. Elle pouvait la comprendre toute cette violence, Iphigénie était loin d'être dupe et elle savait le monde aussi noir qu'il en était brillant ; seulement elle ne pouvait pas l'apprécier, pas quand la preuve se dessinait sous ses yeux qu'elle éloignait les gens et détruisait les coeurs.

Alors lorsque tes doigts avaient saisi son visage sans délicatesse pour la forcer à te regarder droit dans les yeux, elle avait soupiré, sans ciller. Malgré son regard brûlant elle semblait presque redevenue comme avant.

— Êtes-vous réellement un sot, Merlin ? Ou alors m'offrez-vous sur un plateau la preuve que la haine et la colère n'apportent rien de bon ? Vous êtes aveugle.

Aveugle si tu étais incapable de voir avec quelle honnêteté elle se livrait à toi ce soir.

— Ces émotions négatives que vous semblez tant apprécier transforment les gens. Simplement, et je me permets de vous le dire, comme un conseil soufflé d'une amie à un ami tard dans la nuit, parce quelles sont bien plus difficiles à maîtriser. Peut-être est-ce choisir la facilité, cependant je refuse de me laisser ensevelir par tout ça.

Et tu auras beau la provoquer et la ridiculiser autant que tu le voudras, peu importe ce que tu feras rien ne saurait lui faire changer d'avis à ce sujet. Tu ne seras jamais personne pour lui dicter sa conduite.

— Aussi, j'ai une nouvelle question à vous soumettre : Qui de vous ou de moi est le plus hypocrite ?

La provocation au bord des lèvres, elle avait fait un pas en avant.

— Je ne suis pas dupe, votre envie de me frapper est flagrante.

Les ego froissés ne donnaient jamais rien de bon.

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peut-être est-ce trop tard
peut-être es-tu déjà trop loin sur le chemin de la conquête pour revenir sur tes pas et réaliser que Merlin n'aurait pas réagi comme ça
il y a cette colère en toi qui boue et ces sentiments que tu as piétiné depuis trop longtemps
alors lorsqu'elle parle d'émotions négatives qui changent les gens, tu te contentes de sourire, excédé.
— Non, vous avez raison, vous faites mieux de ne pas en avoir si vous êtes persuadée d'être submergée.
((il est mieux pour elle de rester immaculée
nimbée de bons sentiments comme oublient trop souvent les gens))
— Je suis hypocrite sur bien des choses, Iphigénie.
et elle n'a pas à savoir à quoi ((qui)) tu penses, lorsque tu dis ces mots – l'image d'Antigone et Idriss, de vos idéaux
desquels tu t'éloignes petit à petit sans leur dire, votre route si soudée qui se scinde depuis ton arrivée dans ce royaume maudit.
— Mais je n'ai jamais été hypocrite sur le mépris que vous m'inspirez.
tu la regardes, au fond des yeux, derrière son sourire poli et ton sourire mauvais, sans geste, rien que la vérité car ce soir, elle l'a mérité.
— Je ne crache pas non plus sur ces émotions négatives, je ne prétends pas ne pas vouloir vous frapper. J'en crève d'envie, mais je représente Antigone et si elle vous a laissé en vie, je ne veux pas être celui qui la trahit.
((pas comme ça
ça attendra))
son nom comme une prière, la colère quitte tes traits et ton ego froissé trouvera délivrance ailleurs –
— Voilà votre réponse, vous ai-je assez amusé ce soir Iphigénie ?

ft. IPHIGENIE

Tard dans la nuit, lorsque personne ne voit

iphigénie & merlin

Je suis hypocrite sur bien des choses, Iphigénie.
A ces mots elle avait plongé son regard plus profondément dans le tien. Ce n’est pas qu’elle attendait une suite, inconsciemment peut-être, mais cet aveu l’avait surprise autant qu’il l’avait déconcertée avant que tu ne précises tes pensées. Mais je n'ai jamais été hypocrite sur le mépris que vous m'inspirez. Au moins elle su à cet instant que tu ne lui mentais pas.

Si elle en ressentit une certaine déception, sans savoir a quoi d’autre elle aurait pu s’attendre de toi, elle n’en montra aucune fébrilité .

— Vous vous cachez.
C’est lamentable, se retint-elle d’ajouter.

— Vous vous cachez derrière Antigone pour justifier vos inactions.

Et c'était tellement honnête cette pensée qu’elle t’offrait contre ton gré que c’en était même plus de la provocation.

— Vous en mourrez d’envie ? Alors FAITE LE. Ou arrêtez de vous servir de votre Reine comme d’une excuse à votre bêtise !

Tout ce qu’elle te demandais, Iphigénie, c'était un peu de franchise au moins une fois dans cette soirée. Il n’y avait pas l’ombre d’un amusement dans sa voix, pas même un sourire encre à ses lèvres.

Finalement tu étais parvenu à la lui retirer, sa joie.
Alors, Merlin, laisse-la te faire comprendre qu’il a quel point l’erreur est grande.

Maybe we're just trying too hard
When really it's closer than it is too far

— Exact. Je me sers d’Antigone comme excuse, pour ne pas frapper une princesse insolente par exemple.
tu prends un instant pour te délecter des traits de la belle qui – enfin – sont froissés ; pourquoi, tu ne saurais dire, mais la voir ainsi t’arrache un sourire et
la colère est partie.
car ce soir ni elle ni toi n’aurez satisfaction, et elle aura été une bien suffisante distraction ;
— Je ne sais pas ce que vous cherchez à obtenir en insistant à ce point pour que je vous cogne, mais je n’ai pas l’intention de servir vos fantasmes, Iphigénie.
une blague, ta première ce soir car l’air est lourd autour et s’il est vrai que tu n’as pas à cœur la réputation d’Antigone, entachée déjà par le sang des victimes dans ses pas, tu éviteras toutefois d’y ajouter la violence de son Conseiller envers une des princesses en captivité.
— Vous m’excuserez de ne pas avoir votre droiture, j’en suis certain, vous êtes, après tout, quelqu’un de bien.
main sur le torse en signe de déférence hypocrite,
tout compte fait, taquiner de la sorte pauvre Iphigénie te fait savourer cette insomnie ; la colère mise de côté, quoiqu'elle reviendra plus tard dans l'intimité – un tel affront ne saurait s'oublier lorsqu'il s'agit de ton ego démesuré, mais là n'est pas l'heure. un jour, proche, Antigone ne sera plus là pour protéger les filles Vaudreuil et, lorsqu'il viendra,

tu n'hésiteras pas.

ft. IPHIGENIE

Tard dans la nuit, lorsque personne ne voit

iphigénie & merlin

— Ce n'est pas-

Et Iphigénie se trouva un peu bête, à comprendre la moquerie sans l'avoir vu venir - voir cette esquisse venir étirer tes lèvres et se dire que
Même s'il était méprisant,
Il t'allait plutôt bien.

Alors elle s'était renfrognée sans continuer sa réponse, et t'écouta poursuivre achever de l'humilier. Si le mot était fort en réalité elle ne le vivait pas si mal que ça. Iphigénie après tout ne pouvait qu'être peinée de constater la force avec laquelle tu ne voulais pas comprendre ce qui semblait si simple pourtant. Néanmoins, en réponse avant que la voix ne se fasse entendre, le sourire était réapparut. Bien moins lumineux qu'à l'accoutumée, il restait malgré tout amusé de la situation. La votre, et puis sa condition aussi. Tu éveillais en elle des instincts dont elle ne soupçonnait alors rien.

— Est-ce que toutes les personnes qui vous croisent finissent avec l'envie de vous donner des claques, Merlin ?

Car en ce qui la concernait, il ne s'agissait là de rien de moins qu'un miracle.

Maybe we're just trying too hard
When really it's closer than it is too far

— Me claquer ? Allons, votre Altesse.
et tu étires le sourire, tout juste plus apaisé qu'à l'instant d'avant ;
— Les personnes qui me côtoient finissent avec l'envie -
tu te penches à son oreille, oh, douce Iphigénie.
— De me tuer.
sans ironie sans plaisanterie, simple constat, qu'à force de te fréquenter, peu savent supporter ta langue acérée et ton ego démésuré – peu se targuent également d'avoir gagné ton amitié et même ces derniers,

seront un jour trahi par tes soins car il n'est rien d'autre que Merlin, dans ta poursuite des sommets. alors pour cette nuit, cela suffit, tu en as assez dit ; tu t'inclines et, d'un maigre sourire, prend congé de la scène.
— Bonne nuit, Iphigénie, j'espère que vous rêverez de belles choses.
(car pour moi,
il n'est aucun répit, seulement des trahisons que je rejoue lors de mes insomnies)

ft. IPHIGENIE

Tard dans la nuit, lorsque personne ne voit

iphigénie & merlin

Le souffle à son oreille ne lui étira pas même un frisson. Elle était simplement restée là, immobile face à toi et son sourire avait légèrement faiblit mais elle n'y prêtait pas une grande attention. Il revint déjà lorsque tu t'éloignais de toute façon.

— C'est un miracle alors que je n'en éprouve pas l'envie.

Une réponse douce donnée sur le ton d'une plaisanterie qu'elle espérait plus légère que votre atmosphère, car Iphigénie savait que cela ne changerait pas. Jamais elle ne saurait souhaiter la mort de qui que ce soit sérieusement - et Antigone, Antigone elle ne la détestait même vraiment plus alors à cette pensée ses souvenirs lui semblèrent n'avoir été que de vilains caprices d'enfant.
La tristesse et la colère faisaient dire n'importe quoi.
C'était bien dommage.

Elle s'inclina à son tour pour te saluer.

— Bonne nuit, Merlin.

Elle ne te souhaitera pas de rêver car elle se doutait que tu en rirais - que c'était impossible qu'à toi on t'accorde de si jolies choses. Tu ne l'aurais pas accepté, la clémence de la Maison-Dieu. Malgré tout, Iphigénie lui adressera ses doléances ce soir encore et elle priera les Arcanes d'accorder un peu de répit à ton âme esseulée.

C'est ce qu'elle fit d'ailleurs dès lors que tu eu quitté la pièce, ses pas la guidant vers la fenêtre qu'elle ouvrit pour se rendre sur le balcon.

Les étoiles avaient une saveur particulière ce soir.

» La nuit, les étoiles disparaissent dans les flammes
» on ne voit bien qu'avec le cœur
» Lorsque les souvenirs affluent [PV Alexei Edelweiss]
» (end)(fb) last waltz | Merlin + Antigone
» So go and let it all hang out tonight – Merlin et Selena