Dream Brother, my killer, my lover Il se bat pour le soleil dont tu l’as privé. Il se bat pour te faire plonger dans les ténèbres dans lesquelles tu l’as noyé. Lazare, le sang, le frère, l’amour tordu, la haine passion. Objet de peur autant que de convoitise, la vengeance malsaine des gens importants. Le dieu tout-puissant de ses cauchemars, celui pour lequel il a voulu exister, Octavio. Veut tellement exister à tes yeux qu’il s’est décidé à tout te prendre. Tes amantes. Tes rêves. Tes richesses. Existe, veut exister si fort pour toi qu’il met sa traque de côté pour toi. Et s'il doit user des pires armes pour te mettre les fers autour du cou il le fera. Après tout, Octavio est un traqueur et tu es le plus grand des démons.

Bonnibell, si belle, si seule. Rencontrée au milieu des gens trop bien habillés et fardés, leurs rires hypocrites en guise de musique de fond. Dénote totalement dans ce paysage, Bonnibell, si pure, si triste, si authentique. Différente de cette foule, tu as piqué sa curiosité, tu as réveillé les envies égoïstes et malsaines de te sauver. Alors il vient danser, il vient rire avec toi. Le petit bouffon, le petit clown aux mains rouges. Il joue le rôle de l’ami présent, celui qui décomplexe, celui qui met à mal les règles et appel à tes instincts rebelles. Mais de lui tu ne sais rien et c’est mieux comme ça. Octavio te donne, mais ne veut pas recevoir. Aussi cruel que tes geôliers, en vérité, avec lui ça ne va que dans un sens quand bien même tu supplies.

La plus belle fleur du jardin interdit, Harmony. La pomme de l’arbre d’Eden, Harmony. On veut te cueillir, on veut t’arracher, à son univers à lui, à ce monde qu’il t’a imposé, que tu penses avoir choisi. Sans pourtant comprendre que tu es à l’image de Lazare, aussi pourrie que lui. Sans comprendre qu'à l’image d’Octavio, tu es aussi ravagée que lui. Miroir déformant, le corps d'une déesse et les yeux du diable. Fou de toi. Fou à l’idée de t’arracher à son frère. Fou à l’idée d’imposer sa marque, de te contaminer au plus profond, pour que plus jamais Lazare ne puisse t’atteindre. Sans comprendre que tu es le cobra, sans comprendre que ton poison a toi est aussi virulent que le sien. Les passions entraînent le mal, la nôtre entraînera le drame.