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Lancelot Ó Maoilriain
de Ambrive
Sujet: (end) serendipity ○ asteria Mar 25 Aoû - 23:00
serendipity
ce sont les heureux hasards qui amènent le piquant à la vie ces petits plaisirs que l’on avait jamais prévu ces coups que l’on ne peut calculer à l’avance ces sourires que l’on attendait plus
tu n’en attendais plus aujourd’hui le voyage avait été long, éreintant la pluie imprévue qui n’avait fait que rallonger d’une journée la douleur de ton dos contre les sièges mal entretenus de la calèche retardant par la même occasion un rendez-vous de la plus haute importance les mots n’avaient pas volé haut des têtes étaient tombées tout ce dont on se serait bien passé pour que la vie continue à vivre son cours tu es comme l’eau, lance tranquille grattant ton chemin dans la roche sans jamais fatiguer rien ne peut assombrir ta journée plus qu’un obstacle venant dériver ta course
mais le jour étant ce qu’il était il fallait bien continuer d’avancer alors tu avances, lance tu laisses le vent et le courant guider tes pas puisque c’est ce que le ciel a décidé aujourd’hui les yeux qui voguent sagement sur les étalages des commerces d’aubépine un lieu qui te sied lorsque l’on sait que chaque transaction vire rapidement aux coups de poker et aux bras de fer
celui-là par exemple qui propose ses produits hors de prix sans même sourciller qui hèle en ta direction sans savoir à quoi s’attendre vous jeune homme, vous êtes intéressé, je le vois tu es d’humeur à sortir les cartes et remonter les manches pourquoi pas, après tout? intéressé tu seras alors quelques pas en sa direction vous voici face à face lui vendant les mérite de sa camelote toi posant les plus stupides des interrogations
et c’est quand il vient à bégayer quand la poker face n’est plus que les mains sont malaisées que le regard fuit qu’il faut abattre sa main mais monsieur, vous essayez de m’arnaquer en fait? il n’en faut pas plus au marchant pour venir t’attraper au col et plus à un éclat de rire de s’échapper d’entre tes lèvres vous ne devriez pas, mon cher monsieur car dans l’ombre rode un loup et il n’hésitera pas à vous chopper à la gorge si le poing s’essaye à s’écraser
le loup pourtant n’aura pas le temps d’agir pas plus que le poing n’aura le temps de s’écraser car dans ta ligne d’horizon brûle une flamme à la chevelure corbeau et vient stopper la partie
l’été est bon, et puis c’était l’occasion (de se rapprocher un peu plus près de la rivière) (est-ce que Selena nous cherchera ?)
Aubépine fait partie des villes où elle se dit qu’elle aurait pu y vivre (si elle avait été quelqu’un d’autre)
démarche droite et visage impassible, elle avait enlevé son insigne pour une fois. (il n’y a nul besoin de représenter l’armée de Malronce aujourd'hui)
aujourd'hui il n'y a rien qu'elle et sa démarche assurée comme si elle savait toujours où aller. — se promène d’un commerçant à l’autre; puisque de toute façon personne ne l’attend, alors autant prendre le temps.
vagabonde, jusqu'au moment où elle l’entend (ton rire) alors la tête se tourne et c’est un peu comme se prendre le soleil en pleine face.
(sans réfléchir, ses pas mènent à toi.)
il y a un soucis ?
pas besoin d'insigne pour voir les yeux du marchand se baisser d'un cran;
(quant à toi, il semble évident de dire que tu es bien trop lumineux pour être d'ici.)
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le loup retourne à la tanière deux pas en arrière sous les ordres silencieux de son dresseur et le dresseur se fait alors agneau à son tour
le sourire qui se fait cordial les mains qui lâchent tout alors qu’elles ne tenaient rien -tu n’es pas encore coupable ici- mais l’innocence doit être prouvée hors de question de faire mauvaise impression, semble-t-il il y a un soucis? un timbre de voix plus dur que ne le laisse supposer sa carrure habituée à la sévérité, songes-tu qu’elle est insistante cette petite voix qui t’obliges à montrer patte blanche
les doigts du marchant se délient d’entre les soies de ta chemise et sans même un regard vers ce dernier patte blanche tu montres alors tout va bien mieux maintenant ces faux sourires charmants ces courbettes sans saveur après tout il ne faut pas qu’on te soupçonne lorsque l’on retrouvera bien le corps sans vie de ce marchant mais une jeune demoiselle ne devrait pas se mêler des affaires des grandes personnes ainsi c’est dangereux de s’intéresser de trop près aux agissements du monde souterrain ma puce
doucement tes mains viennent appuyer ses épaules moins frêle qu’on ne pourrait le croire et poussent délicatement la demoiselle vers le lointain retournez donc à vos activités quelles qu’elles soient
étrange alors que le parfum sucré qui vient t’embaumer te ferait presque oublier ces palpitations sanguines que tu avais ressentie plus tôt
ces instincts dont tu ne te passeras jamais comment aurais-tu survécu sans jusque là sinon la température monte vite ces températures dont tu te passerais bien si elles ne sont pas entre les draps pourquoi cette réaction? tu étais resté adorable pourtant pas un mot de travers sauf quand l’ego est bien trop sensible
serait-il sensible, ma puce?
mais puisque vous semblez me considérer comme une enfant, il est sans doute vrai que je ne puis vous aider en ce lieu oh il l’est le savais-tu, jeune femme que ces réactions sont justement précisément celles d’enfant?
peut-être n’ai-je simplement pas besoin d’aide, je suis un grand garçon après tout les yeux qui roulent tu jouerais à l’idiot puisque tu étais l’idiot des deux c’était un rôle que tu savais parfaitement interpréter d’autant plus quand il était aussi facile de rajouter de l’huile sur le feu
vous devriez éviter de congédier d'autres généraux de division. nous avons tendance à ne pas être très patients un rire qu’on retient pour rester dans le personnage c’était presque trop facile après tout c’est si bête de lui donner à manger comme ça, ô chère générale de division un général de division? mince, j’ai été si impoli envers un général… j’ai cru qu’il n’était qu’un simple marchant pourtant, j’ai été dupé la main sur la poitrine et cet air choqué et désolé parfaitement insolent
le savais-tu, lancelot que ces réactions aussi sont précisément celles d’enfants? a quel jeu jouez donc vous là? mais il est vrai que j’ai ouï dire que vous, les malronçois, n’étiez pas des modèles de patience vous les sauvages les barbares les guerriers
alors ça pour être lumineux, il l'était (autant que le soleil) si tu n'avais pas été ce que tu es Asteria, tu aurais ri (certainement)
mais personne ne t'a jamais vu rire aux éclats (il faut rester sérieuse et concentrée) (la fierté, le pilier inébranlable familial)
c'est une sacré vie de merde que de vivre comme ça, sans jamais laisser ses émotions s'échapper.
seriez-vous un fauteur de troubles ?
il semblerait oui reste à voir où est-ce qu'il sèmera ses graines (où est-ce qu'il fera germer le trouble)
c'en est dérisoire, tu laisses échapper un sourire lorsqu'il joue au comédien — le réprime aussi vite que possible; (c'est certainement déjà trop tard)
ce n'est pas tant de l'impatience en réalité, c'est plutôt que nous sommes honnêtes. et cela fait gagner du temps à tout le monde.
elle croise ses bras par dessus sa poitrine, il est évident qu'elle n'a pas l'intention de bouger (tu es un passe-temps en cet instant)
mais vous ne l'êtes pas vous, n'est-ce pas ? honnête.
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c’était subtil très subtil mais tu as tout vu, lance cette petite honte qu’elle n’a pas su réprimer le lot des militaires sûrement cette grande interdiction de ressentir tout sentiment positif
tous ces nuits sans étoile qu’elle a du subir tu ne les connais que trop bien mais c’était dans un passé bien reculé ceux dont tu avais réussi à couper les chaînes seriez-vous un fauteur de troubles? aucunement, je ne suis qu’un humble et curieux voyageur les mains en l’air qui veulent prouver ce qu’elles peuvent prouver tu n’es pas là pour faire des vagues juste illuminer ta journée et pourquoi pas la sienne? -il saura même illuminé tes nuit, le sais-tu?-
la douce impatiente soudain se métamorphose se range sous la bannière de l’honnêteté -bien sûr- et s’essaye à faire confiance elle aussi à son instinct tu sais qu’il faut parfois craindre le nez d’un chien de garde mais vous ne l'êtes pas vous, n'est-ce pas? aussi honnête qu’on puisse l’être mens-tu
tu n’allais pas admettre face à un représentant de l’ordre que tu étais certainement de la pire espèce c’aurait été un très mauvais pari
et laissez donc mon honnêteté vous assurer que votre visage mérite plus de ces adorables sourires changeons donc de sujet habillement ou non tu sais qu’il est facile de distraire l’attention de quelqu’un en titillant ses gênes
c’est un talent que tu as longtemps aiguisé ça serait une honte de ne pas s’en servir sur ce peuple si fier
évidemment, évidemment qu’il ne l’est pas (honnête) parce qu’ils ne le sont jamais (sauf quand ils sont autour de la grande table, celle où l’on parle du royaume et nos devoirs)
peut-être qu'au fond c'est ce que tu voudrais un peu plus de réel pas lorsqu'on parle de guerre
peut-être que ta vie est un mensonge que tu te forces à exécuter et répéter à la perfection peut-être oui (tu n'en sais rien) (tu ne sais même pas qui tu es vraiment quand tu ne portes plus le badge qui te représente)
c'est peut-être ce que tu tentes d'être, au final juste être, sans être soldate
vous avez l'air d'un menteur. l'honnêteté oui, toujours; mais sachez que je ne suis pas ici pour vous piéger. elle respire quelques secondes, le temps de remettre de l'ordre à l'intérieur de sa boite crânienne — oui Asteria, tu n'es pas ici en cet instant en tant que générale — ne vous inquiétez pas, je ne représente pas l'armée aujourd'hui.
être audacieuse ou inconsciente ? qu'importe laisse-toi porter Aste, laisse les vagues t'emmener elle détourne le regard de tes yeux quand tu lui fais remarquer son relâchement (laisse-lui quelques secondes seulement)
et elle y revient (à chaque fois plus forte qu'avant); voulez-vous marcher avec moi ?
peur de rien, jamais (sauf de ne pas être assez, pour une fois)
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vous avez l'air d'un menteur vous ne croyez pas si bien dire bien qu’il préfère le terme d’omission plutôt que mensonge mais sachez que je ne suis pas ici pour vous piéger ne vous inquiétez pas, vous ne me piégerez pas qu’entends-tu alors par là qu’il n’y a rien à piéger ou qu’elle n’arriverait jamais à te surpasser? dans ce sourire sarcastique que tu lui tends elle peut sûrement deviner la réponse
tu n’es pas du genre à jouer avec le feu, lance mais titiller parfois le destin ça peut avoir du bon
regarde où il te mène aujourd’hui voulez-vous marcher avec moi? les joues qui rougissent et les regards qui ne se croisent plus qu’elle est entreprenante cette jeune demoiselle je ne suis pas un garçon facile, vous savez bien sûr que tu es un garçon facile comme si un seul de tes atomes avait songé un seul instant à refuser la proposition de cette adorable jeune femme
jamais de l’inconscience, s’entend tu te sens en sécurité, même face à une prétendue générale malronçoise -ils ont leur petite notoriété à travers le pays- mais si elle pense être en territoire conquis en supériorité elle risque de déchanter bien vite j’espère simplement que vous ne nous dirigez pas vers vos cachots, j’ai une chambre autrement plus confortable qui m’attend pour la nuit tu tends le bras pour qu’elle le prenne marchons donc puisque vous voulez marcher, ma dame
il est soudainement plein de curiosité que lui voulez-vous donc?
si tu es le mensonge, je serai l’honnêteté (je n'y vois aucun inconvénient, la vérité, ne m'a jamais fait peur)
de la même façon que tu seras l’épée et elle le bouclier (ou est-ce l’inverse ?) (il faudra vivre assez longtemps, se voir assez souvent, pour le savoir)
auriez-vous peur que je vous enferme ? Vous avez décidément beaucoup à vous reprocher.
elle sait ton ironie, et y répond premier degré (c'est voulu)
bras dessus, bras dessous; il y a étrangement quelque chose de plaisant à être aux bras de quelqu’un (ça n’arrive que trop rarement)
et pourtant elle a dansé, Asteria, aux bras d’individus plus ou moins inconnus, elle a dirigé ses hommes, sans connaître leurs noms à tous; elle s’est retrouvée maintes fois dans ces situations où tu dois te faire entendre alors que tu ne sembles être personne. alors oui, elle sait être entreprenante, et aller à l’avant (elle a été forcé de l’être).
déjà trop habituée à l'inconnu.
vous êtes un drôle de personnage. D'où venez-vous ? Certainement pas d'ici, elle réfléchit quelques instants, non ne dites rien ! Laissez-moi deviner !
c'est qu'elle prend un peu la confiance, Asteria (elle ne s'en rend même pas compte de toute façon) (c'est comme si ses sens étaient en ébullition)
je vous vois pour la première fois étant pris par le col, vous ne dites pas la vérité et vous êtes plutôt bien habillé. Vous n'avez pas le sourire des malronçois, cela est certain et vous n'êtes pas belorgien, aucun doute non plus. Grandventeux ou ambriverain, l'un de ces deux. continue de marcher à tes bras; donnez-moi un indice, votre opinion sur les malronçois ou le pays, ou alors vos talents, ou bien votre avis sur les autres royaumes. Un seul indice.
(bien décidée à savoir qui tu es)
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rien à se reprocher ni aujourd’hui ni jamais car tu as toujours fait ce qu’il fallait pour assurer ton propre bien après tout de l’égoïsme à la limite mais on ne peut reprocher l’égoïsme des gens, n’est-ce pas? tu hoches alors les épaules innocent on a toujours quelque chose à se reprocher quand on est face à un représentant de l’ordre, voyez-vous c’est une psyché générale qui sait peut-être qu’on peut retrouver un cadavre dans votre jardin sans même que vous en soyez au courant
alors que vous avancez doucement le long de la place du marché il lui prend soudain l’envie de jouer laissez-moi deviner, dit-elle avec cet air un rien brillant un sourire qui n’existe que dans ses yeux un croissant de lune qui reflète à la surface de l’eau elle s’essaye à ses talents d’inspecteur
un seul indice supplie-t-elle dans son enquête où est le jeu si je vous donne moi-même les indices? vos déductions ne sont pas mauvaises jusque là, j’ai confiance en vos capacités tu t’amuses les rires tranquilles et les pas flânants je peux m’y essayer en retour par contre ton droit légitime
militaire de carrière, vous semblez encore jeune –la trentaine à tout casser– et pourtant haut gradée, donc vous suivez donc très certainement les pas de vos parents. un peu rigide sur les bords, même sans porter l’uniforme tu penches la tête vers elle pour provoquer la gêne trop sérieuse pour votre propre bien, et peu habituée aux contacts des autres tu te redresses le regard se voulant insistant comme pour essayer de prouver ton point puis la réflexion se continue il faut apprendre à vous détendre tu agites doucement le bras qu’elle tient sentant sa poigne sur ta peau
ceci dit ce genre de conseil de la part d’un tel personnage toi qui culpabilise au moindre bon temps que tu oses te permettre de peur de tout perdre c’est peut-être mal venu
peut-être un jour seras-tu le fantôme qui me suit à chaque coin de rue à derrière chaque porte à la senteur de chaque parfum ressemblant au tien à la sensation de chaque rayon du soleil sur mon épiderme peut-être un jour seras-tu celui qui me prendra au dépourvu qui me hantera sans même que je ne le soupçonne peut-être que je t’entendrais dans chaque rire au dehors dans chaque éclat dans la rétine...
(c’est si loin, mais les fantômes arrivent toujours plus vite qu’on ne le croit) (tu en as déjà vu tant)
ou peut-être seras-tu cet amour de vacances celui qui fait éclore les plus belles fleurs qui rend le sourire sincère et heureux qui donne des plis aux yeux et au creux des lèvres celui qui te réchauffe le coeur et te fait te sentir moins froide à l'intérieur.
(parce que lui ne sait pas que tu as poussé dans le noir, et que c'est la Lune qui t'aide à t'épanouir)
nous avons tous nos responsabilités, je pense que vous le comprenez. Maintenant laissez-moi reprendre mon enquête dit-elle en te toisant gentiment du regard (elle n'a pas envie de parler d'elle), vous avez le contact facile et vous êtes beau-parleur, j’en déduis que vous y êtes habitué et vu votre tenue que vous êtes aussi quelqu’un d’influent, ou du moins, important. Vous ne semblez pas pour autant bien plus âgé que je le suis s'arrête de parler quelques secondes pour continuer de réfléchir, je n'arrive pas à départager mais, ne dites rien, je le découvrirai tôt ou tard, faites-moi confiance.
c'est qui est drôle, c'est cette façon si spontanée de te demander de lui accorder cette confiance; l'innocente. et sache qu'elle ne s'arrêtera pas avant de tout savoir.
(tout savoir à propos de l'inconnu dont elle est aux bras)
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fais lui confiance c’est ce qu’elle propose et pourquoi pas, finalement? dans ce monde où tout le monde est loup ce monde dans lequel tu évolues ce monde dont tu t’es éloigné un instant une seconde -qui n’existera plus une fois que tu auras lâcher son bras- le sort qui se lèvera en même temps que le soleil
vous n’avez aucune responsabilité aujourd’hui l’uniforme est loin nous ne sommes que… que? puis tu t’esclaffes tu t’arrêtes d’avancer amusé par votre propre stupidité ou par ce besoin couper tout ce qui existe autour même la décence élémentaire qu’on vous a inculqué jusque dans les veines nous aurions peut-être dû commencer par là avant sans lâcher sa main tu la fais tourner sur elle-même pour la faire venir face à toi t’inclines doucement la main prostrée sur le cœur maintenant le choc de ta soudaine révélation lancelot, votre humble serviteur
même si l’inconnu apportait une touche de romantisme à cette rencontre elle n’aurait jamais autant de saveur que d’entendre ces douces lèvres prononcer ton nom pardonnez-moi, j’interromps vos réflexions tu reprends cette place qui t’es due à ses côtés vous disiez donc que je semblais important, j’aime beaucoup cette image que vous avez de moi alors fausse modestie cela ne marche pas toujours mais elle n’a pas besoin d’avoir conscience de l’importance que tu as
ça serait dommage de tâcher ce si joli tableau de trancher cette si jolie gorge
Lancelot. notre bel inconnu a au moins le mérite d'avoir un nom, (c'est ça de gagné que tu n'auras pas à chercher) ceci dit, il n'avait pas tort, en disant que vous auriez dû commencer par là.
Asteria. J'espère que vous pardonnerez mon impolitesse, j’aurais évidemment dû commencer par-là; et je l’aurais certainement fait si je ne vous avais pas trouvé enlaçant l’un de nos marchands lorsque je suis arrivée.
cette façon de toujours prendre la faute sur soi, cela se voit qu'elle a l'habitude de porter le malheur sur ses épaules;
et en même temps, ça transpire d'ironie (elle se moque peut-être un peu de toi) (peut-être) (c'est certain)
c'est toujours chaud ou froid, on ne sait jamais avec Asteria.
(elle ne le mentionne pas, mais elle a apprécié, la danse, être dans une bulle pour une fois, une rare fois dans son existence)
et vous, quelle image avez-vous de votre personne ?
puisque la notre semble si erronée (et si vraie à la fois)
et si je puis me permettre de demander, combien de temps comptez-vous rester ?
histoire qu'elle puisse jauger combien de temps il lui reste pour tout deviner.
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Messages : 140 Âge : 28 ans Métier : superviseur du marché noir Défaut fatal : orgueil Avatar : claude von riegan Autre(s) compte(s) : diane & phoenix & altaïr & weiss
asteria asteria presque trop poétique pour une jeune miliaire de carrière l’un des géniteurs devait avoir le goût des belles lettres et je l’aurais certainement fait si je ne vous avais pas trouvé enlaçant l’un de nos marchands lorsque je suis arrivée un hoquet choqué et la moue qui accompagne l’acte alors que je suis celui qui fut injustement attaqué, le voilà que je me retrouve à l’enlacer tu n’avais pas attaqué après tu avais juste statué une vérité que le sang malronçois du marchant n’avait pas apprécié rien de plus
et vous, quelle image avez-vous de votre personne? elle s’interroge -ne t’interroge pas trop petite étoile- alors tu fais mine de réfléchir pour donner le change je ne suis qu’un marchand comme il y en a tant d’autre, même si je mise sur l’élégance et la présentation pour attirer les gens plutôt que sur les paroles sans saveur une étincelle de fierté dans le regard car tu ne mens aucunement à ce propos
puis elle permet tu lui permets je ne suis que de passage malheureusement, il me faut retourner à… tu ne te laisses pas avoir dans mon pays d’ici la fin de la semaine. je ne peux laisser les affaires se gérer toutes seules après tout si le monde était ainsi fait tout irait tellement mieux pour toi mais qui sait, peut-être que face à de convainquant arguments, je pourrais étendre mon voyage de quelques jours regard appuyé le rire qui brille dans tes iris et rien d’autres que des mots vident de sens, finalement car comme tu l’as statué plus tôt
il est ton contraire en tout point, n'est-ce pas l'exemple même des opposés qui s'attirent ? étonnamment, ton instinct ne te dicte pas de t'en éloigner (c'est l'inverse qu'il se passe, il te dit de rester, de creuser, racler tes parois et voir tout ce qu'il se cache sous tes beaux mots et tes sourires)
qu’avez-vous fait pour vous faire attaquer si vous n’êtes qu’un marchand comme il y en a tant d’autres ? je suis toute ouïe.
toujours à chercher la petite bête à gratter le papier peint (à vouloir le déchirer) pour enfin voir ce que les choses renferment derrière les apparences;
un lèvement d’yeux vers le ciel s’échappe, quand tu manques de lui dire ce qu’elle cherche à savoir c’en est presque insupportable, d’être si proche du but et de s’y sentir si éloigné en même temps (mais c'est pas grave, elle retentera de t'arracher les mots plus tard)
parce qu'elle n'est pas convaincue, vois-tu, quand tu lui dis qu'il te faudra rentrer à la fin de la semaine parce que, je cite, tu ne peux laisser les affaires se gérer toutes seules si tu as le pouvoir de les laisser de côté durant une semaine, c'est que tu as le pouvoir de les faire traîner encore. n'est-ce pas ?
elle hoche les épaules. (si vous le dites)
vous êtes en voyage d'affaires ?
quitte à poser des questions, au lieu de faire compliqué, cherchons le plus simple.
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elle s’amuse tu aimes savoir que tu n’es pas le seul finalement pas le seul qui avait besoin de fuir un peu elle s’amuse car elle veut faire durer si tu la lâches tout s’arrête peut-être que si elle ne questionne plus, tout s’arrête pour elle aussi
il va sûrement falloir se rendre plus inaccessible encore alors
et qu’avez-vous fait pour vous faire attaquer si vous n’êtes qu’un marchand comme il y en a tant d’autres? je suis toute ouïe je me suis, tout à fait innocemment, intéressé aux produits d’un confrère, avant de laisser supposer qu’il n’était pas tout à fait… quel était le mot déjà? ah oui! honnête puisqu’elle avait vanté l’honnêteté des malronçois puisqu’il n’était pas impatient mais simplement honnête rien ma foi qui ne justifiait un tel comportement
sous vos yeux, les rues qui s’enchaînent se muent bientôt en paysage de nature l’azurée qui se dessine doucement sous les vastes navires commerçant un spectacle qui ne peut que te passionner vous êtes en voyage d'affaires? un haussement d’épaule habillement deviné ça n’était pas la plus difficile de ces questions
et vous alors? vous profitez d’un jour de repos pour voir de nouveaux horizons ou bien le travail est trop ancré et vous vous sentez obligé de patrouiller dans votre zone? telle une lionne forcée de protéger son territoire -rien qui ne te surprendrait- avez-vous ne serait-ce que déjà quitté malronce? les questions défilent naturellement
tu veux savoir, douce asteria mais tu n’es pas la seule à avoir une curiosité à assouvir ici
il pose trop de questions; tu te le dirais presque mais tu évites de le faire parce que c'est que tu serais mal placée vois-tu puisque toi aussi tu poses toujours question sur question; il est trop curieux et c'est ainsi que tu es aussi.
(tu vas t'y brûler les doigts Asteria)
à toutes les vérités que l'on se dit et que l'on se dira (à toutes tes vérités qui ne seront pas les miennes) (et inversement)
elle lève les yeux au ciel et te jette un regard mauvais quand tu parles d'honnêteté, suivi par un geste de la main qui signifie passons à autre chose; il est certainement plus adéquat de ne rien dire, de ne pas se prononcer plus, puisque nous n'étions pas là au moments des faits. (il a peut-être raison) (aucun marchand n'est vraiment honnête que ce soit ici ou ailleurs) (c'est valable pour lui aussi alors)
il fait bon vivre ici, la rivière est proche et les gens sont aimables. C'est agréable de s'y promener. (aimables, selon une malronçoise) (tout est certainement relatif, entre toi et moi)
elle termine par hausser les épaules avant de répondre à cette dernière question; je suis sortie une fois, lors de l'Éveil — visiblement, la réponse qu'elle donne lui déplaît — comment est-ce, chez vous ?
raconte-moi tes paysages et ton calme raconte-moi ce que tu vois quand tu sors aux premiers rayons de l'aube raconte moi tes aurores et tes étoiles laisse-moi vivre par procuration ce que je ne connais pas
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Messages : 140 Âge : 28 ans Métier : superviseur du marché noir Défaut fatal : orgueil Avatar : claude von riegan Autre(s) compte(s) : diane & phoenix & altaïr & weiss
sa réaction t’arrache un rire oh qu’elle n’avait pas apprécié cette petite pique les jeux sont pourtant plus drôle quand on y rajoute du piquant ne trouves-tu pas, asteria ?
la marche n’a pas reprise l’attention subjuguée par la danse des navires et des marins tout un environnement qui parlait à sa nostalgie
il fait bon vivre ici car les malronçois apprécient vivre au bord de l’eau? tu te moques un rien leur affinité élémentaire les rendant parfaitement incompatibles avec le milieu aquatique l’image t’amuse avez-vous ne serait-ce que déjà quitté malronce
je suis sortie une fois, lors de l'éveil les yeux roulent les épaules soulevées d’un désespoir peu réprimable quelle jeunesse gâchée le monde est fait pour être parcouru tant qu’on le peut mais c’est une pensée que tu te tais comment est-ce, chez vous? tu te tais car tu sais qu’elle n’a pas eu le choix tout comme ta liberté est morte en même temps que ton aîné seulement contrairement à elle tu n’es pas lié à un endroit, pas lié à un pays, pas lié à une couronne
chez toi c’est chez moi, c’est là où le ciel est bleu, où l’hiver est rude, où le vent me porte. chez moi, on peut courir dans les champs de blé, admirer le reflet de la lune sur le lac, faire retentir l’écho des montagnes. chez moi, je peux manger à ma faim et ne pas m’inquiéter du lendemain. chez moi, il a quelqu’un m’attend le sourire se fait plus terne plus forcé chez toi c’est partout et nul part je n’ai… pas vraiment de chez moi tu dors sous le drapeau d’ambrive car tu as été conçu là-bas mais qui sait où sera ton chez-toi demain
tu sais à quoi il fait allusions quand il parle du bord de mer; oui c'est vrai, l'eau annule le feu, bien vu Lancelot; et pourtant, c'est ce qui les rend complémentaires.
petit génie tu tranches avec ironie, les températures à Malronce sont toujours chaudes, l'eau permet de rapporter un peu de fraîcheur à la ville, c'est ça, qui est plaisant.
et tu ne dis rien, quand il parle de son pays (parce que c'est passionnant, les récits des voyages sur leurs maisons sont toujours prenants, palpitants, impressionnants pour celle qui n'a presque jamais vu plus loin que le château qu'elle sert)
et puis, le lac ? le lac.
ambriverain, donc.
une petite victoire au compteur, (ça ne l'empêche pas de grimacer en pensant que tu es son élément contraire) mais vois-tu, elle est heureuse, un peu, d'avoir pu oublier son rang son grade sa soeur son roi tout pour ces minutes de jeu de bonheur, ces minutes à t'écouter et à essayer de comprendre de démêler le vrai du faux à t'entendre parler d'horizons qu'elle ne connait pas (qu'elle ne connaîtrait peut-être jamais ou si on ne sait pas)
mais le sourire se fâne vite quand il admet que c'est chez lui sans être vraiment chez lui.
ta solitude se fait ressentir, Lancelot. elle l'imagine, elle imagine un monde où lorsqu'elle rentrerait chez elle, Selena ne serait plus, un monde où oncle Asharim non plus. elle pense à Diane, au vide qui s'est creusé lors de sa fuite. elle comprend, un peu. pas complètement, mais elle peut l'imaginer pleinement.
— elle te serre un peu plus fort le bras (pour toutes ces choses qu'elle ne peut pas dire de vive voix)
je vous souhaite de trouver un endroit où votre cœur se sentira chez lui.
parce que la maison n'est pas un lieu géographique il est là où les gens que nous aimons sont là où nous nous sentons en sécurité là où nous ne mentons pas là où l'on peut pleurer sans crainte rire aux éclats et crier de vive voix (ma maison est Selena, ma maison est Asharim, ma maison est Diane)
un jour j'irai à Ambrive.
elle regarde droit devant elle (le sourire qui s'esquisse)
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Messages : 140 Âge : 28 ans Métier : superviseur du marché noir Défaut fatal : orgueil Avatar : claude von riegan Autre(s) compte(s) : diane & phoenix & altaïr & weiss
petit génie s'ironise-t-elle les malronçois n'ont pas l'humour lorsque l'on titille leur nation semble-t-il mais il est vrai que les températures ici ne baissent que difficilement même toi tu te délectes de l'air frais que procure le cours de l'eau
ambriverain donc conclue-t-elle finalement l'applaudissement que tu te permets est tout aussi sarcastique et ironique qu'elle ne savoure pas trop non plus cette trop simple victoire ça ne serait pas lui rendre service après tout tout à fait, jeune demoiselle de ces ambriverains qui ne supportent pas ces têtes couronnées qui jouent à qui prendra leur territoire en premier ni malronce ni belorge ne saurait trouver grâce à tes yeux il est des nez qui ne doivent pas fouiller dans tes affaires
doucement tu commences à lâcher sa main je vous souhaite de trouver un endroit où votre cœur se sentira chez lui tu finis par te rappeler pourquoi tes pas t'avaient réellement mené à malronce il ne vaut mieux pas qu'il trouve de chez lui le rire est acide mais tout à fait sincère tu ne cherches pas de chez toi aucun attachement c'est tout ce qui a toujours coûté la vie des gens autour de toi
dans ce monde dans lequel tu évolues il ne faut pas de liens
un jour j'irai à ambrive les corps sont maintenant entièrement séparés sa main ne te tient plus la parenthèse doucereuse se ferme c'est un adieu, chère asteria elle ne te trouvera pas à ambrive elle brille bien trop pour ça je vous conseille alors les routes menant à palécaille, les berges du lac sont vraiment magnifiques au printemps
une dernière fois -ultime fois- tu viens prendre sa main entre tes doigts y dépose un délicat baiser il me faut alors retourner à mes affaires. merci pour votre agréable compagnie l'auberge était non loin ton cheval non plus c'est que la route jusque roseraie était encore longue pour retrouver ton cher ami