Sujet: crépuscule (asteria) /end Mer 19 Aoû - 22:35
L'heure crépusculaire donnait au ciel des inflexions écarlates, rapprochant sa vue d'un tableau nuancé : agrémentée de ces reflets sanguins, la ville prenait un aspect menaçant. Au silence qui accablait les rues, la fatigue des uns se faisait ressentir ; à la vacuité que constataient mes yeux, mon camouflage manquait terriblement. Des rares silhouettes que je croisais, la majorité n'étaient que de tardifs commerçants, occupés à clôturer leur commerce—et pas un regard ne s'attarda sur cette ombre silencieuse, en quête de retrouver sa hardiesse. Mon erreur, ancienne de quelques jours désormais, happait mes pensées vers un indéfectible agacement, tant pour ma négligence que la seule existence d'une bévue : si le bilan, observais-je dans un espoir de me rassurer, n'était pas si terrible, il en ruinait mon efficacité. Que dirait Aiden, quand l'heure serait venue de rapporter les faits ? Patience, me susurrais-je. Une traque, bien entendu, ne se réglait pas au détour d'une nuit—mais malgré moi, ma macabre réputation contribuait à ma fierté, tant et si bien que j'en rebutais mon échec. Avec patience et une méticulosité jusque là rarement nécessaire, je me devais de reconsidérer ma chasse : il serait, à n'en pas douter, terriblement aisé de retrouver Antigone—et tout aussi infructueux de récidiver mon assaut. Le meurtre, dans l'intérêt de mon pouvoir, n'était pas une option ; et si toute possibilité de suicide s'estompait face à la force mentale de la régente déchue, mon esprit débordait déjà d'alternatives, chacune plus innovante que la précédente. Aux prémices de ces hypothèses, dont la majorité relevait d'une douloureuse mutilation, je considérais mes maigres informations : les Caterna, dont l'une vagabondait probablement aux alentours de l'arène, avaient suffisamment épaulé Antigone pour en cerner les vices. Afin de la déchoir, il me fallait la comprendre ; pour exploiter ses écarts, je devais en étudier les failles. Alors que je franchis les portes de cet immense lieu de violence, je m'attardais—dans un pur soucis de contrôle—sur les règles inhérentes à ma position, sans réel espoir : il y a bien longtemps que je m'en étais éconduit, et je ne pouvais ignorer le plaisir d'une traque aussi intense. En dépit de ces calinotades, j'imposais à mon visage une irrépressible impassibilité, abordant l'attendue silhouette, déjà submergée de concentration, d'une voix harmonieuse. Bonsoir, Dame Caterna. Navré de vous soustraire à vos occupations. Un doux sourire, infléchissant mes lèvres, accompagna mes vaines politesses : ces gens, aux racines obsédées par le seul concept de force, ne se laissait jamais prendre aux flatteries. Mon impeccable jeu, tout roucoulant qu'il eut pu être pour des yeux plus naïfs, ne semblait pas la tromper. Faute de davantage de subterfuge, et désireux de couper court à un exercice en lequel j'étais loin d'exceller, j'optais pour la vérité—une parcelle, du moins. Je cherche à me renseigner sur Antigone Bathory et j'ai ouïe dire que vous aviez servi sous son règne. M'accorderiez-vous quelques instants ? Je serai vous en récompenser à votre guise.
Sujet: Re: crépuscule (asteria) /end Jeu 20 Aoû - 12:02
crépuscule — neriah&asteria.
l'arène est un endroit fascinant pour qui sait le voir; (peut-être parce qu'elle vit là depuis assez longtemps pour avoir eu l'occasion d'y venir maintes fois) (peut-être parce pour une Caterna, les terrains de combats ont leur charme)
la soirée aurait pu être douce, peut-être même belle; si son nom n'avait pas été prononcé par une voix qui lui est inconnue (elle se tourne vers toi)
et te scrute — plutôt longuement. (tu ne portes ni les insignes, ni les uniformes qu’elle connaît) ne te rend pas ton sourire, garde une expression inflexible (tu vois, elle sait le faire elle aussi)
et c'est pire quand tu mentionnes Antigone Bathory. c’est comme tomber au fond d’un puits (elle suppose, ça ne lui est jamais arrivé).
elle fait un signe de main à ses pairs; (les éloigne) il est mieux que vous ne soyez que deux pour cette conversation.
qui êtes-vous, et pourquoi vous intéresse-t-elle ?
(elle se méfie; c'est là que tu verras à quel point elle est soldate. malgré la différence de taille entre vous deux, tu ne l'effraies pas, et ses mots ne tremblent pas lorsqu'elle parle.)
elle est chez elle, après tout; et on ne se sent jamais autant en sécurité qu'à la maison.
en ce qui te concerne toi, tu n'auras rien de plus d'elle, tant qu'elle ne saura pas qui tu es (et quelles sont tes intentions) (fais attention)
Sujet: Re: crépuscule (asteria) /end Ven 21 Aoû - 15:31
L'autorité suintait par tous les pores de son impeccable peau, appuyée d'un silence qu'elle imposait du regard. Le geste à l'outrageuse négligence en appela à notre solitude, ravivant—sous l'impulsion de quelques bouffées de chaleur—le souvenir de son charisme guerrier : de cette tranquillité penaude, dont ma douce voix appuyait sur l'importance, sa hardiesse balayait la présence. Sa main, rêche et puissante, invoquait le silence, Son regard, inflexible et menaçait, réclamait des réponses. La plante des pieds enfoncée dans le sol nébuleux d'une poussière soulevée au moindre frémissement, son immobilité n'était gage de peur, mais de la silencieuse contraction de ses muscles sur lequel elle exerçait un contrôle sans pareil ; sa concentration était palpable, noyée dans une assurance qui en éludait les signes—allant jusqu'à nouer ma langue sous la fébrilité. Un sentiment ridicule, bien que suscité par des instincts honteusement humains, compte tenu de la démesure de mes compétences, et la condescendance que je réservais à tout être lié de près ou de moins à la défunte régente—du moins le serait-elle bientôt. À de telles certitudes, un aveu ne ferait bien grand mal, car je me savais incapable d'échec. Antigone Bathory est en vie. Doux pléonasme de mon irresponsable amusement qu'un brin de discipline retranchait à mes seuls yeux. Le reste de mon visage, quant à lui, ne trahissait nulle extase—et si j'assumais mon peu de plaisir coupable, il me paraissait injuste d'en être châtié, après nombre de missions menées sous couvert d'une parfaite conscience professionnelle. Une enveloppe humaine à son effigie, du moins—je n'oserai croire qu'une guerrière de son cru pactiserait avec des engeances démoniaques. L'Ordre des Mages condamne ces pratiques dangereuses, si leur responsable ne s'est pas déjà condamné de lui-même. Avec la douceur presque reposante de ma voix, le jugement venait d'être prononcé : si la loyauté des Caterna outrepassait le trône, et rangeait la famille du côté de la déchue, la diplomatie prenait fin en cet instant.
Sujet: Re: crépuscule (asteria) /end Ven 21 Aoû - 19:43
crépuscule — neriah&asteria.
ah. ah ? ah bon ? ah.
— elle arque le sourcil droit. vraiment ? vraiment. elle ne doute pas de ce qu’elle vient d’entendre (elle sait qu’elle a correctement entendu, elle sait qu’il ne se trompe pas; parce que ses mots à lui aussi ne tremblent pas.) et pourtant, elle a envie de répondre non, parce que c'est illogique voyez-vous, les choses manquent de sens pour son esprit, il est évident qu'Antigone n'est plus parmi nous.
elle n'en fait rien. parce que tu as dit les mots qu'elle attendait (tu as parlé de l'Ordre des Mages, et d'entité démoniaque)
elle laisse ses pensées la transporter; les yeux assombris par la réflexion et l'air songeur — la main se porte jusqu'au visage.
(rien n'est impossible, n'est-ce pas ? si nous avons la Source qui ressemble à s'y méprendre à la lumière, il n'est pas illogique d'imaginer que nous avons l'exact inverse, n'est-ce pas ?)
les yeux se relèvent vers toi, une nouvelle fois;
vous l'avez vous-même vue ?
même si cela peut avoir du sens, tu sais, elle ne peut pas se permettre de se jeter dans ta vérité à bras et coeur ouverts (c'est trop dangereux) (il faut en parler au conseiller du roi)
le corps d'Antigone Bathory a été jeté dans le Gouffre. Êtes-vous certain de l'identité de la personne que vous avez vue ?
(si oui, il se pourrait que l'on doive se préparer au pire une nouvelle fois)
j'espère que vous comprenez bien ce que cela signifie de venir jusqu'à moi et de prononcer ces mots-là.
(cela veut dire que si tu te trompes ou que tu te moques d'elle ça se passera mal pour toi)
Sujet: Re: crépuscule (asteria) /end Sam 22 Aoû - 22:59
L'avais-je moi-même vu ? La sensation exaltante d'une chasse dont le terme approche, mêlée à l'indomptable puanteur de cette âme rendue servile, affuble mon humeur d'un frustrant oxymore : une répugnante satisfaction, ternie par la honte, qui obstrue toute méprise. Le souvenir de cette silhouette détalant, tant elle fut humiliante pour les deux partis, la nonchalance assurance étouffée au creux de ses dents serrées face à la défaite ; mon calme n'en atténue rien, tâche d'un tableau immaculé—et à ce scepticisme presque reconnaissant, ma colère faillit se laisser déborder. Je l'avais vu, de ces yeux rougis par un mal trépignant, Je l'avais senti, cette éruption de sueurs face à une peur innovante. J'ai vu cette dynastie échouée, cette vagabonde pittoresque face à la grandeur du monde ; j'ai vu des idéaux brisés, noyés sous l'amertume chatoyante d'une entité rendue instable ; j'ai vu l'enfer dans ses yeux apeurés, l'ambition comme une bougie chancelante, les ténèbres refermer ses bras sur sa fierté oubliée. Sans nul doute, et l'affirmer semble faire danser les flammes d'un enfer libéré Libre de cette conquérante, qui n'en finit d'espérer, Dont seul un démon, outrageusement téméraire, s'était entiché. Un corps jeté, selon les mémoires communes, mort à l'exempte d'un souffle trop discret, ignoré peut-être, à la lueur d'une culpabilité pesante—et la vie s'accrochait à ces parois sombres, souffrant inlassablement dans l'expectance de sa libération. À cette proie acculée, la volonté ne pouvait être ôtée ; et si le chemin du règne semblait hardi, ma présence s'injectait comme le gage d'une nouvelle révolution—décoller la tête, avant qu'elle ne frôle sa couronne, d'un corps dont les ombres se faisaient tégument. Les morts, tout obtus qu'ils soient, se devaient d'accepter leur fatalité, comme pour un seul équilibre ; et peut-être était-ce le destin, sous mon égide, qui la rappelait à lui. Je n'ai pas plus d'intérêt à mentir qu'à vous avouer mon dessein, vous en conviendrez, mais Antigone doit mourir. Par son biais et sa volonté, un démon force sa place en ce monde, et j'ai bien peur que leurs destins soient indissociables. Que leur mort s'engendrent, comme le pacte du Diable Le Duc n'en était qu'une image, ignorant de sa propre nature Cette malade entité, avide de l'euphorie de sa liberté nouvelle Malice et sarcasme, à n'en plus finir, Tous tomberont sous le courroux de ma lame impassible.
Sujet: Re: crépuscule (asteria) /end Mar 25 Aoû - 22:27
crépuscule — neriah&asteria.
il est sûr de lui, n’est-ce pas ? bien sûr qu’il l’est ça se sent à des kilomètres à la ronde.
tu désormais choisir entre lui accorder ta confiance ou pas.
c’est compliqué, quand on est toi (on ne peut pas faire confiance à tout le monde ou n’importe qui) (mais à quoi ça sert de tergiverser sachant que tu as déjà choisi)
des engeances démoniaques ? Hm.
incroyable mais pas impossible. de toute façon, tu as fait le choix d'y croire, d'accepter tout ce qu'il pouvait dire (parce qu'il vaut mieux donner une fausse alerte plus haut, que ne rien dire et le regretter)
c'est qui est ironique, c'est le moment où tu vas comprendre; toi qui étais venu chasser les informations; que c'est elle qui a ce rôle actuellement.
comment comptez-vous faire ? Il y a une démarche à suivre ? Il semble évident que l'information ne doit pas se propager et il faut également protéger le peuple. Connaissez-vous son but ? Plus nous en saurons, mieux nous pourrons protéger.
c'est rare, de déceler le côté tendre chez elle; et pourtant, si tu savais à quel point elle aime les siens (avec ses sourcils qui se froncent, sa voix ferme et directive, ses talons ancrés dans le sol et sa droiture)
qu'importe les noms que les autres posent sur elle, qu'importe le nombre de fois où on a dû penser d'elle qu'elle était insensible égoïste malveillante monstrueuse; rien n'a jamais été aussi faux qu'en cet instant.
Sujet: Re: crépuscule (asteria) /end Mer 26 Aoû - 2:21
La confiance n'était pas matière à s'acquérir aisément, et cet entrevue improvisé avait été préparé en bonne et due forme : en mon esprit, duquel ne se détachait le singulier visage de la descendante Caterna, demeuraient moults arguments dont l'issue tenait à ce qu'elle m'offrait déjà, une confiance aveugle—et certainement temporaire. Les soldats, dont les nobles convictions étaient vouées à une cause dont la justesse se voulait indéniable, raisonnaient en des termes bien différents : étranger à la logique qui m'obstruait toute notion de confiance, aux premières lueurs d'une rencontre du moins, je ne me fiais qu'à la filandreuse expérience dont la continuité était synonyme de réussite. Pour eux, toutefois, l'appel de l'instinct leur suffisait amplement, m'amusant de leur illogique perspicacité. Si mes méthodes m'avaient permis de surmonter pléthore de difficultés comme d'adversaires, en dépit de leur singularité, il semblait déraisonnable d'en changer : la félonie était la clé des voûtes des changements du monde, car aux racines des morts souveraines. Aussi, si je me savais assez habile pour me soustraire à moindre menace, l'appui d'un tiers ne m'était d'aucun intérêt ; du moins, me surpris-je à admettre en silence, d'un tiers qui ne fut moitié fidèle comme l'était la demoiselle envers son peuple. Malgré la vacuité de nos rapports, il n'avait suffit que d'un court instant—doublé d'un instinct diablement affûté—à la guerrière pour éluder ses doutes, plongeant à corps perdu dans mes récits. Si son visage gardait la stoïque allure inhérente à sa noble fonction, sa voix en trahissait un maigre trouble, mais dont je ne fis grand cas : mon but n'était pas d'appuyer ses faiblesses, mais d'en combler l'émergence. Vous prêtez une réelle attention à mes paroles, bien que dénuées de preuve, et vos premières pensées se tournent vers le bien-être du peuple, là où les miennes ne divergent de ma cible. Votre noblesse d'âme est tout à votre honneur. Une sobre courbette, délicieux sourire sur des fines lèvres ; un visage illuminé d'intérêt, sans diverger du respect qu'elle méritait certainement. De sa droiture sans pareille à mon jeu d'ombres, de son honneur à mes méthodes immondes ; de ses élans spontanés, sous couvert de raison, à mon inépuisable méfiance ; nous étions opposés, forçant la gémination de nos deux êtres. Je rassemble des informations sur elle, en toute discrétion, afin d'exploiter les faiblesses de sa personnalité. Quant à la méthode, si vous n'avez rien à y redire, je me chargerai de la neutraliser. Des monstrueuses méthodes qui n'engageaient que du mal, Et dont l'issue, inlassable, se voudrait infernale. Je ne me suis toujours pas présenté, veuillez m'en pardonner ; je suis Neriah Lothbrok. S'il y a quoi que ce soit que je puisse faire en retour, je serai honoré de m'exécuter.
Sujet: Re: crépuscule (asteria) /end Jeu 27 Aoû - 11:52
crépuscule — neriah&asteria.
c'était plutôt inattendu, mais c'est finalement très logique. pourquoi un traqueur se frayerait un chemin jusqu'à toi s'il n'était pas en traque ? c'est d'une évidence simple.
nul besoin de réfléchir pour te répondre, lorsque tu lui fais remarquer qu'elle t'écoute sans preuves avancées;
votre présence ici-même suffit à me convaincre. et elle ajoutera, d'une voix un peu plus douce : et quand bien même ce serait insuffisant, nous ne pouvons prendre le moindre risque.
— les commissures de ses lèvres se relèvent, c'est un changement invisible aux yeux de ceux qui pourraient les observer, mais c'est un changement bien visible pour celui qui se trouve en face
(ton nom raisonne, elle pense aux "on dit" sur toi; et c'est peut-être la première fois où elle se dit c'est vrai qu'il est grand)
enchantée. Asteria Caterna. mais ça, tu le savais déjà.
les méthodes que vous utilisez ne me regardent guère. Vous savez bien mieux comment faire votre travail que moi.
le regard se perd quelques instants, (le sourire n'est plus)
elle replante ses yeux dans les tiens, n'hésitez pas à m'écrire si besoin en est, je fais très attention à mon courrier.
Sujet: Re: crépuscule (asteria) /end Mar 1 Sep - 0:23
Mon nom résonne, comme les on dit dont on évite toute mention Dans l'air chaud de ces tendres journées Mon nom résonne, met à mal cette tendresse que je tente d'offrir Maladresse d'un habile meurtrier Politesse d'un malade déterminé Mon nom résonne, dans ta tête, dans les esprits apeurés Mon nom résonne, chez Antigone, chez ce démon pharisaïque Mon nom résonne, et ainsi sonne le glas de ces personnes que les ténèbres assomment ; mon nom résonne dans un gouffre si profond que sa vacuité en demeure inchangée ; mon nom résonne, fracasse l'obsidienne paroi qui mène à cette folie dont je répugne l'expressivité. Mon nom résonne comme une menace, mon nom résonne comme une caresse, mon nom résonne et ce sourire se dessine en résolu constat de ce que je n'ai jamais voulu signifier. Mon nom résonne, forçant un respect que je ne suis pas certain de mériter ; mon nom résonne, mais c'est le tien qu'ils devraient clamer. Votre confiance m'honore, et je saurai m'en montrer digne. Digne par ces meurtres qui ne s'arrêtent jamais, digne de l'Enfer dont j'ai purgé le centre ; digne d'un honneur dont j'ai rejeté le code, de ces éloges et d'une droiture que je ne peux qu'admirer. Digne de ton regard, de ce sourire glissé Digne de cette cécité confiante que j'aimerais mériter Ce travail, dont tu me laisses ternir la justice Ces méthodes, dont tu ignores la toute immondice Ces massacres, dont tu tu aimerais sauver ta patrie Des hommes injustement ciblés, triturés par un désespoir qu'on leur a soufflé ; des hommes du peuple, de cette masse à laquelle tu t'es tellement dévouée. Des hommes du mal, sous prétexte d'un démon que le destin leur a imposé. Je n'y manquerai pas. Pas comme à ces principes, à cet honneur oublié Pas comme à cette mission, à la paix dont j'ai rêvé Pas comme à toi Pas comme au peuple auquel j'ai soufflé D'innombrables décès.