Chère Guenièvre,
Comment te portes-tu ?

La fête de la magie arrivant à grand pas, je me demandais si tu accepterai de me rejoindre à Trois-Rivières ce jour si particulier. J'ai conscience que cela va rompre tes habitudes et j'espère que tu ne m'en voudras pas -si tu venais à accepter.
Il me tarde de te revoir.

Affectueusement,
Séraphin.

Guenièvre,
Tes mots m'enchantent, je suis heureux de savoir que tu vas bien. Tu n'as pas à t'inquiéter car il en va de même pour moi également. Je sais la passion que tu mets dans ton travail, cependant n'en fais pas trop, je ne voudrais pas que tu perdes la santé à trop en faire..

C'est un honneur, en tout cas, que de savoir que tu acceptes mon invitation. Je t'attendrai donc au soir la veille des festivités dans ma demeure afin que tu puisses te reposer avant le lendemain. Merci. Tu ne sais pas J'en suis réellement ravi, et je t'écrirai plus souvent alors, si tel est ton souhait. Rien ne me fait plus plaisir que de t'imaginer sourire.

À bientôt, tendre Guenièvre.
Séraphin.

À nos retrouvailles, tendre Guenièvre.
Séraphin

(avec ce petit mot, un léger paquet dans lequel se trouve une broche avec une fleur de jasmin sculptée en os)

Tendre Guenièvre,
Je remarque avec amusement que nos pigeons se sont croisés en chemin, car à l'heure où j'écris ces lignes tu auras sûrement reçu mon cadeau. Est-ce quelle te plaît ? J'ai pensé que ça t'irait bien, alors j'espère que tu aimeras. Merci pour ton cadeau, tu ne pouvais pas me toucher plus qu'en pensant simplement à moi.

Tu n'es pas sotte Guenièvre.
Au contraire tu es loin de l'être, et il me tarde aussi de te retrouver. Mes occupations m'empêchent de compter les heures mais je note chaque jour qui avance nos retrouvailles également, tu sais ?

À bientôt,
Séraphin.