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may we meet again † theodora
Elías K. Björnsson

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Elías K. Björnsson

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Sujet: may we meet again † theodora   Jeu 15 Oct - 18:48



we meet again //« if you look into the distance, there's a house upon the hill, guiding like a lighthouse to a place where you'll be safe to feel our grace 'cause we've all made mistakes, if you've lost your way i will leave the light on »— tom walker ((leave a light on)) ◄ M U S I Q U E ►« Enfin… » Qu'il lâche dans un soupir quasiment inaudible ; à deux doigts de s'effondrer sur le sol herbeux de Colza. Des jours et des jours de voyages, à n'en plus finir ; une mission d'escorte dont il croyait ne jamais se dépêtrer ; mais voilà, aujourd'hui, Colza marque la fin de ce calvaire, c'est désormais terminé. Bandages serrés, boue sur le visage, la mine fatiguée ; le mercenaire avance, du sang séché, maculé sur ses vêtements ; complètement débraillé. Elías n'est plus que l'ombre de lui-même, marqué par le manque de sommeil, par les heures de voyages, par les assauts redondants des bandits. La personne qu'il avait escortée en solitaire le paye et s'en va, heureux d'être enfin arrivé à bon port ((sentiment partagé.))

Capuche vissée sur la tête, il avance lentement dans les rues de Colza, qu'il n'avait point fréquenté depuis quelques mois, redécouvrant ces rues et son effervescence. Du monde, il y en avait, partout, l'empêchant de circuler comme il le souhaitait. C'est d'un pas lent, en boitant légèrement, qu'il s'avance Elías, vers une auberge, la première qu'il trouve. Un besoin de se décrasser, d'ôter le sang séché et la boue de son faciès ravagé - un bon bain, un bon repas et il serait comme neuf, il ose l'espérer. Mais à peine a-t-il posé la main sur la poignée de la porte, qu'une voix retentit derrière lui, le ramenant des années en arrière. Les yeux écarquillés de surprise, il n'ose pas se retourner tout de suite ; il lui faut un temps, infiniment long pour ceux qui souhaitent passer ; mais pas pour lui. Et c'est là qu'il te voit, un sourire sur les lèvres. Les mots lui parviennent, mais il ne sait pas s'il est en train de rêver ou non. Ton visage, il le reconnaîtrait, il le connaît par cœur et malgré les années qui ont passés, tu n'as point changé. Theodora.

C'est d'un pas hésitant qu'il recule, sa main lâchant la poignée de porte pour se glisser parmi la foule ; pour te suivre. Ancien assassin, il sait se glisser sans se faire repérer, c'est du domaine de l'innée. De loin, l'homme analyse la situation, tente de comprendre ce que tu peux bien faire ici ((encore abasourdis que tu sois en vie.)) Ce n'est qu'après plusieurs heures de traques, malgré la fatigue ; qu'il comprend. Voilà donc à quoi tu t'adonnes désormais ? La peine grandit dans son cœur, mais Elías ne se sent pas apte à même envisager te faire des reproches. Ce sont les affres de la guerre, tu luttes à ta façon pour survivre ((comme il l'a fait en tuant pour pouvoir se nourrir.)) Secouant la tête, une migraine pointant le bout de son nez ; il attend le moment propice. Tu entres dans une habitation, accompagnée - mais sa résolution est nette, catégorique, sans bavure.

D'un pas lent, toujours aussi débraillé, il s'avance Elías, cherche un meilleur accès que la porte d'entrée ((il sait qu'il ne sera pas invité à y pénétrer.)) C'est donc avec habilité et agilité, qu'il se hisse au balcon de la demeure, s'infiltrant sans un bruit dans la résidence. Rester caché ? Non. Certainement pas. Capuche toujours vissée sur le visage, il descend à pas de loup. C'est une fois qu'il a fini de descendre les escaliers que l'homme s'approche, apparaissant à vos yeux ébahis. « J'ai à faire avec cette jeune femme, je vais donc vous demander de partir pour aujourd'hui. » Redressant légèrement la tête, laissant apparaître les sévices de ses derniers jours, le regard froid d'Elías ne laisse place à aucune répartie ; quelles qu'elles soient. Sa main se posant sur l'épaule de l'homme, le reconduisant à la porte sans autre forme de procès, c'est une fois sorti et en entendant les insultes à son encontre ; qu'il daigne enfin retirer sa capuche et se retourner.

« Si on m'avait dit que je te recroiserais ici Theodora, je ne l'aurais pas cru. » Son air est moins dur, son regard bienveillant. « Tu me reconnais… ? »

Est-ce que tu sais, malgré les années, malgré les changements ; qui se trouve en face de toi, Theo ?

hrp :le moment des retrouvailles ; pls is coming ? on n'sait paaas.


Theodora O. Castelli

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Theodora O. Castelli

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Sujet: Re: may we meet again † theodora   Ven 16 Oct - 14:27


" may we meet again "
theodora&elías

les doigts qui se frôlent les voix suintantes qui s'échangent des promesses de nuit sans lendemain d'amours éteints à rallumer au creux des reins étrangers l'échange de monnaie puis plus rien : Theodora connaissait le refrain par coeur et sans aucune lassitude s'offrait aux mêmes desseins hors d'Aubépine pour un joli paquet de dores - fille facile fille de joie catin bonheur à la fois elle se donnait au zénith pour aimer les noms des inconnus et emplir leur corps de gourmandise charnelle, d’offrandes impures tenus dans le creux de ses reins - un nouveau client venu de Colza et là voilà en chemin, sous bonne escorte diligentée par Dame Joséphine sa maquerelle sa protectrice.

Elle ne voulait voir en cette mascarade aucune malice si ce n'est celle dont elle était l'instigatrice directe : Theodora maîtresse de ses choix déesse de sa liberté qui se dissimulait derrière Olympe - on lui a reproché, à travers des lèvres charnues qu'elle rêvait d'embrasser, ce mensonge putréfié sous de jolies syllabes tendres. Rien ne stoppait sa course folle pour une délivrance délirante et essoufflée, alors elle promettait encore son coeur avec la sincérité absente entre ses bras.

Elle aimait adorait encore et pourtant le théâtre sonnait sa fin avant l'heure, à peine la pièce avait-elle débutée que le clap est sonné, sous les traits d'un revenant qu'elle n'attendait plus - un peu toujours.

Sa voix étranglée au fond de sa gorge, ses yeux qui n'en revenaient pas et son corps figé sur place - bien la seule fois depuis des années, pensait-elle encore en être doté, cette sensibilité à fleur de peau la rendant tremblante aux confins de son organisme ; des lieux qu'elle ne soupçonnait plus. Alors son client volatilisé n'existait plus, le monde non plus, et lui, lui, lui.
Lui qui venait de ramener triomphant Theodora derrière l'Olympe : sa voix qui prononçait son prénom sonnait délicieusement nostalgique - pourtant.

Pourtant, non, elle ne le reconnaissait pas.
Elle n'en avait pas besoin.
Theodora n'avait jamais oublié.

C'est toi ?

Ce Toi lourd dans l'air, lourd de sens alors qu'elle peinait à reprendre son souffle ; entrecoupée de souvenirs qu'elle pensait enfouis, enterrés même, en même temps qu'elle avait choisi de se donner au plus offrant.

Sa main s'était saisi de son haut, elle ne quittait pas du regard ce visage éreinté - plus marqué que son propre corps, et c'était bien là l'oxygène qui lui manquait, voir les souffrances peindre sa stature de prince chevalier, celui qui a bercé ses rêves de petite fille avant que le Diable ne s'empare de ses fantasmes de grande.

Lui intact, dans sa tête - et son coeur peut-être.

Qu'est-ce que tu fais là, que... ?

Sans trop y croire mais c'était ses pensées qui s'emballaient, un maelström d'idées anarchiques et bruyante dans sa cervelle - elle n'osait espérer - mais tout son sérieux revenu, elle qui ne pouvait plus le toucher - prendre sa main se glisser entre ses bras chuchoter des promesses et des chamailleries des temps juvéniles à son oreille - elle qui n'en était plus digne, se résout dans son monde glacé pour se fermer à nouveau.  

je veux savoir c'que tu fous là. T'es venu pour moi ?

Dis-moi Oui toujours.
En dedans elle tremblait : le voir encore en vie -et si elle osait cligner des yeux, craindre de le perdre à nouveau.


Elías K. Björnsson

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Sujet: Re: may we meet again † theodora   Ven 16 Oct - 15:42



we meet again //« if you look into the distance, there's a house upon the hill, guiding like a lighthouse to a place where you'll be safe to feel our grace 'cause we've all made mistakes, if you've lost your way i will leave the light on »— tom walker ((leave a light on)) ◄ M U S I Q U E ►C'est lâché. "C'est toi ?" Tu le reconnais, c'est évident. Mais c'est la stupeur qui semble s'emparer de tes traits. Le coeur battant à tout rompre, manquant de s'échapper de sa cage thoracique, le mercenaire reste là, les bras ballants, ne sachant pas quoi dire. Est-ce que c'est vraiment "lui" ? N'a-t-il pas changé en tout point ? N'est-il pas méconnaissable ? Qu'est-ce que tu en penses Theodora ? Il a l'air d'être un de ses chevaliers que vous encensiez quand vous étiez gosses ? Non. Il transpire plutôt le désespoir et la défaite, comme ses manants que vous vous imaginiez placer en détention. Elías n'a plus de rêve, mais il est heureux de te savoir indemne. Au moins une bonne nouvelle en ces temps de misère.

Voilà que tu lui demandes ce qu'il fait là, hochant les épaules comme unique réponse, le temps d'imprimer les récents événements. T'avoir suivis, pas moins de deux heures, pour être certain que c'était toi, d'être sûr de ce que tu fais… Il te croyait morte, mais tu es là, devant lui, en chair et en os. Cette main qui a saisit son haut tantôt, le ramène des années en arrière ; tant de temps gâché, mais jamais il n'a cessé de penser à toi - tu fais parti de ses fantômes du passé qu'il croyait avoir enterré. Une nouvelle question, qui le fait reculer légèrement ; une sorte de véhémence sourde qui s'échappe de nombreux de tes pores, qu'Elías se surprend à imaginer caresser. Vos yeux s'accrochent et ne se quittent plus ; c'est dans un souffle, s'empêchant un rire, qu'il rétorque dans un soupir, son front se posant contre le tien.

« Pour quelle autre raison serai-je entré dans cette maison par effraction Theo' ? » Sa main se glisse dans ta crinière, qu'il cajole avant de t'approcher à lui - il n'est pas homme d'émotion, juste un maître dans l'art de la guerre. T'enserrant dans ses bras ; tout lui revient en mémoire, vos moments passés ensembles, qu'il se souvient avoir immolé un soir de pleine lune, rejetant le passé. Mais tu es là. Tu es vivante. Alors que lui, n'est plus que l'ombre de lui même ; un fantôme qui se déplace par rancoeur et non pas par conviction. « Je t'ai aperçu en arrivant, ça fait… Bien deux heures que je te suis. Pour être certain que c'est toi. » Reculant, ses mains dessinant le contour de ton visage sans le toucher, il t'analyse, scrute chaque trait, pour s'imprégner du temps qui a passé.

« Décidément, tu n'as pas changé. » Tu es toujours aussi belle Theodora, toujours aussi brillante, resplendissante. Il aimerait ne pas faire tâche, mais c'est le cas - en cet instant, il se sait peu reluisant. Son armure n'est pas rutilante, ses fringues ne sont pas maculé de blanc, au contraire. « Qu'est-ce que tu fais là Theo ? Qu'est-ce qui s'est passé au juste… ? » Il ne veut pas Elías, lancé la discussion qui fâche ; mais la curiosité est plus forte que lui. Qu'est-ce qui s'est passé pour un tel revirement ? Toi qui était censé être dans les limbes, que faisais-tu ici ? À vendre ton corps pour pouvoir survivre ? « Je pensais… Que tu étais morte. Je pensais pas… Te revoir. »

Lui qui s'était promis de ne plus rien ressentir, de laisser les émotions là où elles sont bien, au chaud, dans les tréfonds - il ne peut s'empêcher Elías, d'être ému. Les larmes ne coulent pas, mais s'il pouvait encore pleurer, la maison-dieu spectatrice, sait qu'il laisserait rouler deux perles salées.

hrp :ok j'suis déjà dans l'drama bonjour jtm


Theodora O. Castelli

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Theodora O. Castelli

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Sujet: Re: may we meet again † theodora   Ven 16 Oct - 16:08


" may we meet again "
theodora&elías

la question était futile stupide Theodora le savait déjà mais là qu'il posait son front contre le sien et elle sentait ses fondations s'écrouler en dedans - les émotions n'étaient pas sienne Theodora ne ressentait plus rien depuis des mois et voilà qu'il remettait tout ça entre ses mains de petite fille ; son odeur était familière, maculée de sang peut-être mais à la même saveur d'antan sans aucun doute, elle s'y perdit une seconde, clôt ses paupières pour s'imprégner de la chaleur d'autrefois.

Un autrefois qui n'était plus et qui la débectait chaque instant où ses yeux portaient sur sa propre condition, la grandeur de l'enfant qui se voulait chevalier et qui avait terminé putain : le déshonneur n'était pas la croix qu'il portait lui et bien elle, et ça la tuait doucement alors qu'elle y courrait encore ; elle s'était effondrée symboliquement, las entre ses bras pour s'étouffer de sa tendresse - ils ne se la réservaient pas autrefois, mais finalement, les temps avaient bel et bien changé.

Elle aimait toujours son visage sa voix ses doigts qui dessinaient ses contours - parfaits à en croire les dires propagés dans tout Valdore, pourquoi n'en tirait-elle aucune fierté, simplement de la rancœur amère et silencieuse ?

Non, non, non, ça n'allait pas - qu'il la lâche !

Qu'est-ce qui se passe ? T'es sérieux là ?

Elle s'extirpa de leur étreinte sans ménagement, avec une violence nouvelle mais bien présente depuis des années : ces années où on la destinait princesse parmi les grands, elle qui voulait seulement brandir l'épée.

Ne me regarde pas.

T'arrives avec ta belle gueule la bouche en coeur et tu t'étonnes que les choses aient changé, vraiment ?

Sa voix hurlait et sa rancune débordait de chacun de ses pores - lui triste témoin d'un spectacle auquel elle s'adonnait tous les soirs - seule.

Ne me touche pas.

Ne me touche pas.

À voix haute elle avait formulé, craché son dégoût d'eux, de lui, d'elle-même - la situation toute entière, injuste, pitoyable - elle ne souhaitait plus autre chose que sa fuite, qu'il parte loin d'elle et sa misérable condition pour s'en sortir, raccrocher les bouts de sa fierté par des bouts de tissus arrachés, des râles suppliants de plaisir feints, de mains guerrières et conquérantes sur son corps mutilé - le tableau n'était pas beau.

si tu penses me sauver, tu peux te barrer.

Son visage tordu par la fureur, elle avait reculé de deux pas et fixait son vis-à-vis - son plus tendre ami d'une expression nouvelle : la honte.

Je n'ai besoin de personne.


Elías K. Björnsson

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Sujet: Re: may we meet again † theodora   Mar 27 Oct - 18:36



we meet again //« if you look into the distance, there's a house upon the hill, guiding like a lighthouse to a place where you'll be safe to feel our grace 'cause we've all made mistakes, if you've lost your way i will leave the light on »— tom walker ((leave a light on)) ◄ M U S I Q U E ►Le mercenaire s'était attendu à tout, s'était paré à toute éventualité, sauf celle-ci ; le rejet. Véhémente, tu craches tes mots Theo', sans ciller, ni vaciller. La respiration lente, Elías se recule légèrement, pour mieux te regarder, te contempler. Tes mouvements trahissent ton manque de confiance - il y a quelque chose, qui s'insinue, qui hurle en toi, mais que l'ancien aspirant chevalier ne comprend pas. Oui, il est sérieux, tu n'as point à en douter - cependant, les remontrances que tu lui assènes, il ne les auraient réellement jamais présager. Reculant d'un pas lent pour s'adosser à un mur non loin, l'homme écoute, sans rien dire, te contemplant de haut en bas, laissant ta haine lui éclater en pleine gueule, sans te freiner - sans plus te toucher. Oui, il s'étonne de ton activité, mais encore plus de te savoir en vie - c'est ce qui le rend heureux, le reste n'est que surprise ((pas dégoût, ni jugement.))

Si tu penses me sauver, tu peux te barrer. Cette phrase claque dans l'air, le faisant réagir instinctivement et revenir vers toi d'un pas décidé alors que tu recules de deux pas en arrière. Je n'ai besoin de personne. Il ne lui en faut pas plus pour t'agripper par les épaules et pour te repousser vers le mur, te bloquant par sa stature plus imposante qu'à l'époque. Les traits déformés par la colère, Elías lâche sur un ton autoritaire. « Est-ce que tu crois réellement que je vais te lâcher alors que je viens à peine de te retrouver ? Tu me prends pour qui au juste ?! » Frustration, celle d'un possible abandon. Ainsi, tu ne voulais plus le revoir Theo ? C'est ce que tu essayes de lui faire comprendre ? Secouant la tête de dépit, en proie au déni, il réitère en griffant le mur du bout des doigts. « J'te croyais morte bordel. J'croyais jamais te revoir. Alors j'men fous de tes activités, j'men fous d'savoir à quoi tu t'adonnes ; si c'est ce que tu veux, fait le, j'ai aucun droit d't'en empêcher… » ((Même si j'en meurs cruellement d'envie.))

Une fin de phrase qu'il étouffe dans sa gorge, en se mordant les lèvres, en s'étranglant à moitié. C'est un fait, oui, Elías ne supporte pas de savoir que tu vends ton corps pour survivre ; culpabilise de ne pas t'avoir retrouver avant, de ne pas avoir pu te protéger de toute les merdes qui sont tombés… Mais il n'est qu'un homme, pas un dieu, pas un surhomme. « Si tu veux que je me casse, bien sûr que je m'en irai. Si voir mon visage te rappelle un passé que tu souhaites oublié, je m'évaporerai comme un mauvais rêve. » Se reculant légèrement, enfonçant son regard au plus profond de tes iris, il appose de nouveau son front contre le tien ((une chose qu'il faisait toujours - il sait très bien que tu t'en rappelle.)) « Je suis juste heureux de te savoir en vie Theo, le reste est dérisoire… » Se décollant à contrecoeur, conscient qu'il ne devait pas forcer sa présence à toi, c'est sa main dévêtu de son gant boueux qui vient se nicher sur le sommet de ton crâne, puis sur ta joue une nouvelle fois…

« Tu n'as peut-être besoin de personne, mais pour ma part, j'ai toujours eu besoin de toi. » Sa main quitte finalement la douceur de ta peau, puis c'est en s'écartant de quelques pas, qu'il amorce. « C'est un fait, j'ai toujours été dépendant de toi, d'une certaine façon. » Et les mots se meurent, pour laisser place à une colère sourde, qu'il terre au fond de lui, dans un soupir. « Mais toi… T'aurais préféré jamais me revoir, c'est ça ? T'aurais préféré que j'crève la bouche ouverte ? Pourquoi tant de colère à mon encontre ? J'comprend pas... »

Il ne sait pas Elías, il ne sait plus ; le passé et le présent se sont mélangés - qu'est-ce qu'il doit penser ? Comment doit-il agir ? Il n'en a aucune foutu idée. Fatigué, éreinté, il sent en lui quelque chose grimper, encore et encore, sans jamais s'arrêter.

hrp :you BROKE my HEART


Theodora O. Castelli

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Sujet: Re: may we meet again † theodora   Sam 31 Oct - 19:26


" may we meet again "
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ses lèvres mordues s'entrouvrirent pour répliquer quasi-aussitôt mais il l'en empêcha en plaquant son corps frêle et exhibé contre le mur froid de la demeure : Theodora ne voulait pas de ça avec lui - lui qui aurait pu être son tout dans une autre vie, lui qu'elle a admiré adoré comme l'ami qui n'est pas que ça mais jamais plus non plus, un joli garde-fou, les remparts contre la laideur des autres qui s'est évanoui devant elle; elle le veut avec elle, elle le veut doux elle le veut tout entier pour s'imprégner de sa teinte chaleur et sécurité, elle le se perdit un instant entre ses paroles douces et ses yeux autrefois rieurs.

Elle se trouva sans voix - perdue entre les sanglots qu'elle sentait monter elle épuisait ses forces à les contenir et s'effondra entre ses bras, sa main sur sa chevelure ; elle agrippa alors le veston, griffa son dos comme s'il avait été la dernière frontière entre elle adulte et enfant, s'accrochait si fort que ses propres ongles se plantaient dans la chair qu'elle sentait sous le tissu ; elle délivra silencieusement des émotions aveugles et muettes, ne laissa aucun loisir à son aimé d'enfance d'admirer la déchéance sur son visage : il serait le réceptacle unique et éphémère du poids pesant sur ses épaules, la bulle tendre qui marquait une pause dans sa course vers sa propre chute.

Theodora pleura en silence, pendant sept minutes précisément - elle ne souleva pas son visage pour lui faire face, noya ses pleurs contre son torse et se réfugia contre son corps tout entier sans lui apporter quelconque intimité ou luxure : et c'était bien la première fois depuis des mois, qu'elle aimait suffisamment pour ne pas vouloir souiller qui que ce soit ; elle pleura si lourdement qu'elle s'effondra sur ses propres jambes, entraînant le corps d'Elías avec le sien, et elle se disait à quel point c'était un joli tableau, eux deux fondus contre le mur d'une maison déserte, presque fantomatique et inespéré - désespéré.

j'ai toujours eu besoin de toi avait été la phrase de trop pour faire céder son palpitant fragile, et si elle répétait ces mots dans sa tête - avec la même voix chaude qui coulait entre ses lèvres à lui - elle demeurait incapable de retourner les mêmes déclarations, se contentant de blottir son visage contre son torse, son souffle qu'elle sentait presque sur sa chevelure - elle s'était permis un sourire équivoque, qu'elle garderait secret.

Glissant ses doigts entre ceux d'Elías, elle y apposait des caresses lentes et sereines : elle était plus épuisée que réellement réjouie de le voir là - elle n'assumait jamais réellement ce qu'elle était devenu devant ceux qui l'avaient connu - aimé - autrefois.

J'aurai voulu que tu ne vois jamais... tout ça.

Theodora n'osait plus le regarder, appuyée contre lui, elle se blottissait inconsciemment et creusait ses épaules pour s'y enfoncer - ça l'argent les clients les amours payés jamais vrais : tout ceux qu'elle réservait à ceux pour qui elle ne se donnerait jamais.

Je ne voulais pas te revoir maintenant.

Comme une pute - plus une lady ; terne - plus jamais éblouissante.

Pas maintenant que je ne vaux plus rien.

Comme c'est ironique.


Elías K. Björnsson

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Sujet: Re: may we meet again † theodora   Sam 31 Oct - 20:29



we meet again //« if you look into the distance, there's a house upon the hill, guiding like a lighthouse to a place where you'll be safe to feel our grace 'cause we've all made mistakes, if you've lost your way i will leave the light on »— tom walker ((leave a light on)) ◄ M U S I Q U E ►Partir, quitter l'endroit, cela lui avait traversé l'esprit ; peut-être quelques secondes. Mais dès lors qu'il t'as senti approché, qu'il a senti tes doigts se refermer sur sa chair pour mieux t'y agripper, tes épaules tressauter et des sanglots te faire trembler… Il a su Elías, que sa décision serait de rester. Jamais, ô grand jamais, il ne pourrait te tourner le dos, ni même t'abandonner. D'abord surpris, il ne lui faut pas quinze secondes pour t'enserrer à son tour, ses bras enveloppant ton corps prit de soubresaut, lui soulevant le coeur. Dans sa tête, tu étais encore cette Theodora joyeuse, avec ce sourire et ses rêves de chevalerie ; tu étais cette adolescente charmante, avec qui il passait le plus clair de son temps, quand ce n'était pas avec Bonnie ou Jasper. Vous partagiez les mêmes envies, les mêmes aspirations ; vous vous voyez ensembles dans l'armée, ensemble luttant contre l'adversité… Mais tout a changé désormais.

Le coeur se serre, les mots ne sortent pas ; alors il te serre dans ses bras, pour éradiquer les regrets. Il aurait souhaité te retrouver plus tôt, ne pas se faire une raison, te chercher sans relâche… Pourquoi avait-il fallut que tout se passe ainsi ? Pourquoi vous ? Pourquoi Briserune ? L'homme sent, que quelque chose monte, lui piquant le nez, lui chatouillant les yeux, mais rien ne coule, rien ne sort - il te laisse pleurer pour vous, un peu pour lui ((car le mercenaire n'a plus de larmes à verser.)) Ses doigts dessines malencontreusement des arabesques sur ton dos, espérant te calmer ; dieu, qu'il déteste te savoir dans ses bras, en train de pleurer. L'échine est courbé pour être à ta hauteur, son nez niché dans ta nuque, humant ton parfum - tes veines tapes bien dans ta carotide ; tu es vivante Theo' et bien là ; devant lui ((dans le creux de ses bras.)) Alors il resserre son étreinte, avec force.

Le temps passe, défile rapidement - et pourtant, cela lui semble durée des heures ((mais tout n'aura duré que sept minutes.)) Ses doigts se faufilent avec facilité entre tes mèches qui tombent, les caresses, les emmêlent avec ses phalanges et il soupire ; de bienêtre, de frustration, de peine, de haine. Toutes les émotions se bousculent, tout part en couille, tout bascule - cette proximité le ramène des années en arrière. Combien de temps exactement ? Depuis combien de temps ne vous êtes vous pas vu ? Pas écrit ? Il se sait fautif, hautement coupable, responsable peut-être ; car l'ami avec un grand A qu'il était pour toi, n'a pas su être présent pour toi lorsque tu en avais le plus besoin Theodora. Et ça le tue, lui comprime les entrailles ((Elías s'en rend compte, mais bien trop tard.)) Maltraitant sa lèvre inférieure de sa canine, l'homme se retient de dire quoi que ce soit ; et pourtant, dans les tréfonds de son coeur, une phrase se répète inlassablement. ((Par pitié, putain, ne pleure pas.))

Tes doigts viennent se glisser entre les siens et c'est un soupir de soulagement qui fini par s'échapper de ses lèvres ; tu ne le rejettes pas. J'aurais voulu que tu ne vois jamais… Tout ça. Il aurait préféré que tu n'ai pas à vivre ça. Il le pense Elías, mais ne le dit pas. Se contente de reculer, cherchant à capturer ton regard du sien, mais tu le fuis, toujours appuyé contre lui. Tu ne souhaites pas qu'il te voit pleurer et cette vision, qu'il s'imagine, l'horripile. Pleurer ne te va pas Theo', ô non, certainement pas. Je ne voulais pas te revoir maintenant. Son coeur se comprime à cette idée, ça le déchire, il fulmine, tressaute un peu, mais se contient. Doué pour tout garder, pour ne pas exploser… Pas maintenant que je ne vaux plus rien. C'est la sentence qui le fait finalement sortir de ses gonds. C'est en grognant entre ses dents, la mâchoire serrée, qu'il te fait reculer, attrapant ton visage en coupe pour mieux te regarder ((pour t'y forcer.))

« Ne dit pas n'importe quoi Theo. Tu vaux plus que n'importe qui à mes yeux, tu m'entends ?! » Mais il sait, il s'imagine sans mal, l'avis que tu peux avoir de toi maintenant ((et crois le ou non, mais ça le débecte à mort.)) Gardant ton visage en coupe, il dépose un baiser sur ton front ; ce qu'il appelait autrefois "une bénédiction". Secouant la tête, il refuse Elías, de t'entendre parler de toi ainsi. « Je te tournerais jamais le dos, quoi que tu fasses ; il en faudrait bien plus pour me dégouter de toi. Alors, ne dit pas ça… » Et voilà que c'est à lui de te prendre dans ses bras, avec force, ses ongles s'enfonçant sans le vouloir dans la chair de ta nuque et ça pique, ça lui pique les yeux, c'est horrible. « Tant que t'es en vie, je me fous du reste, je t'ai enterré bordel, parce que je croyais que jamais, jamais plus je ne te reverrai ! »

Et il s'en veut, vraiment, d'avoir abandonné si vite, de ne pas avoir cru que tu puisses survivre. Il a enterrée Bonnie, Jasper, ses parents et toi. Toi qui finalement, comme Bonnibelle, est en vie, en pleine santé, c'est tout ce qu'il souhaitait, mais il n'y a jamais cru. « Je suis désolé de pas avoir cru à ça. À ce que tu puisses… Être là, debout devant moi. Je suis désolé de pas t'avoir cherché. » Et ça coule finalement le long de ses joues, à son tour de verser une larme, unique, qu'il essuie rapidement, avant de reculer pour essuyer le sillage de tes propres larmes. « Tu seras toujours éblouissante à mes yeux, c'est un fait que tu pourras pas changer. Que tu le veuilles ou non… » Et pour ponctuer sa phrase, l'homme se détache et t'ébouriffe le sommet du crâne ; comme il avait l'habitude de le faire autrefois. Reniflant légèrement, il se force à garder contenance ; malgré l'émoi.

hrp :arrête de me hyper comme tu le fais stp merci


Theodora O. Castelli

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Theodora O. Castelli

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Sujet: Re: may we meet again † theodora   Dim 1 Nov - 21:16


" may we meet again "
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son visage laissait entrevoir l'absence psychique à laqelle Theodora s'offrait au moment où il déblatérait des paroles qu'elle n'avait pas envie d'entendre : elle s'était hissé hors de ces considérations si douces et bienveillantes, préférant la laideur et le vice au milieu de quoi elle se sentait reine et entière souveraine, toute puissante et intouchable parmi la vermine, elle et son air aristocratique et farouche.

Il la ramena à lui quand il saisit son visage entre ses doigts, et elle ne put taire une oeillade surprise en sa direction, avant d'éclater en un rire sonore et enfantin.

oh je t'en supplie, ne tombe pas fou amoureux de moi toi aussi, j'ai bien trop de prétendants, Björnsson.

elle ne croyait pas sincèrement à sa moquerie d'elle-même, et essuya les sanglots qui menaçaient d'inonder ses joues brunes de ses doigts fins, avant d'arrêter ses mouvements hasardeux pour ancrer son attention sur lui pleinement : elle aurait pu, elle aurait dû même, tomber amoureux d'un chevalier valeureux et humble - c'était la destinée de toute princesse : mais Theodora se rêvait mieux en guerrière intrépide et sanguinaire.

bien sûr que je suis vivante, on ne se débarrasse pas de moi comme ça.

elle riait d'une telle façon, claire et joviale, que Theodora ne se retrouvait plus vraiment en elle-même ; jamais plus qu'en ces instants-là : elle passa une main taquine sur la joue d'Elías pour contredire les pleurs qu'elle devinait. Il n'avait pas le droit, pas le loisir de paraître vulnérable devant elle, si petite, si pathétique.

à Briserune, on est féroces et fiers de vivre, hein ?

elle gardait une moue joyeuse et méconnaissable pour ceux qui la côtoyaient désormais, elle ne l'afficherait plus une fois ces murs traversés et leurs retrouvailles clôturées derrière elle - mais pour quelques minutes encore, elle était sa Theodora - et lui son preux chevalier.

Ne t'excuse pas plus. Je n'ai besoin de personne pour me tenir debout.

Et c'était moins la menace que l'orgueil qui sonnait entre eux, dans un souffle. Et une promesse tacite de ne jamais se laisser mourir.


Elías K. Björnsson

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Sujet: Re: may we meet again † theodora   Mar 10 Nov - 20:52



we meet again //« if you look into the distance, there's a house upon the hill, guiding like a lighthouse to a place where you'll be safe to feel our grace 'cause we've all made mistakes, if you've lost your way i will leave the light on »— tom walker ((leave a light on)) ◄ M U S I Q U E ►Le temps qui passe n'attend personne et dieu, qu'il a été cruel vous concernant. Il aurait tant aimé, que les choses se passent différemment. Ne pas être absent de ta vie, comme tu n'as plus été qu'un fantôme dans la sienne. Il te parlais parfois, en pensait naïvement que tu veillais sur lui - mais non, tu étais juste ailleurs, littéralement. Ce rire qui sors de ta bouche étreint son coeur de bien des façons, le ramenant des années en arrière ((il faut qu'il arrête.)) Vous n'êtes plus ni des enfants, ni des adolescents, mais bien des adultes, en proie à un monde de brute et lutter pour survivre est devenue votre quotidienne lutte. Te garder près de lui, proche, pour sentir battre dans tes veines la vie qu'il pensait s'être échappé. Le fantôme a reprit forme humaine, dans toute sa splendeur, gracile et belle - lui ôtant étrangement toute once de candeur. Ses mains vont et viennent sur ton visage, le caressant de concert avec tes propres doigts. Les arabesques se forment et sa tendresse accapare ses traits.

Tomber amoureux ? C'est quelque chose qui lui semble étranger ((simplement dans le déni.)) C'est à son tour de rire doucement, n'ayant plus l'habitude, le mercenaire en a cependant, en cet instant, cruellement envie ((redevenir pour aujourd'hui, celui qu'il était autrefois, quand il était avec toi.)) « Je ne sais pas réellement à quoi ressemble l'amour, mais peut-être l'ai-je déjà ressentis pour toi par le passé… Qui sait ? » Il ne joue pas, ce n'est pas son genre ; seulement, les sentiments et lui, ne sont pas réellement en connivence. Elías ne sait pas réellement ce que c'est que d'être épris d'amour, il aurait aimé, mais cela ne lui est jamais arrivé. Il sent parfois, son palpitant s'accélérer, dans certains situation équivoque, comme maintenant, alors que tu es proche de lui. Comme ses rencontres avec Prudence qu'il a laissé derrière lui ; comme parfois quand il était trop près de Bonnie'. Trois femmes différentes qui ont fait battre chez lui, à déraison, son palpitant - mais incapable de mettre des mots sur ce genre de sentiments. Amour, passion, curiosité ? Il ne saurait le dire.

« J'aurai aimé être plus fort à l'époque. » Cette main douce sur sa joue, qui ôte toute trace des larmes sur le sillage de ta caresse, le ramène réellement, des années en arrière. Ô Théo', cruelle est la vie, terrible est le temps. Êtes vous désormais des étrangers ou pourrez vous, vraiment, vous retrouver ? « Je n'ai pu protéger personne, j'ai été contraint à rester enfermé, caché… Je me sens comme un cafard, qui résiste, mais qui est traqué. » Et pourtant, c'est lui qui a tué, qui s'est fait assassin plutôt que chevalier dès lors qu'il vous a tous, enterrés. Cette tragédie l'a-t-elle rendu fou ? D'une certaine façon oui, car Elías s'est oublié, totalement et sa reconstruction n'a pas véritablement commencée. « Je ne pourrais jamais cesser de m'excuser. Je. Je parlais avec ton fantôme. J'te croyais constamment avec moi. J'suis devenu barge après tout ça… » Et au fond, il sait, qu'il est encore totalement perturbé, pas stable ; qu'il ne tient pas fièrement sur ses deux pieds.

Son corps quitte le tien, mais le mercenaire reste quand même proche, ta main portée à ses lèvre, qu'il embrasse, comme un signe de promesse. « Tu n'as besoin de personne pour te tenir debout, mais je me répète, moi j'ai besoin de toi. Et maintenant que je t'ai retrouvée… » Qu'est-ce qu'il compte faire ? Elías n'en a aucune idée. Il ne compte pas t'abandonner, mais comment formuler tout ça, sans paraître… Grossier ? Il ne ressemble plus au chevalier du passé, il ne ressemble plus à rien, juste à l'ombre d'un homme qui cherche à exister. « Je. Enfin. J'ai besoin d'un verre, pas toi ? » Changer de sujet, quelque chose de plus léger, pour mieux digérer toutes les informations qui bousculent sa tête. Un besoin vorace, de rester encore avec toi, le plus possible ((c'est nécessaire, c'est vital.))

hrp :jtm bordel





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