L’aventure est une joie, un rassemblement d’excitation, de surprise et de découvertes plus fantasques les unes que les autres.
C’est ainsi que Renard a parcouru les royaumes de Valdore. Granvent, Belorge, Sombrelune.. Et enfin Briserune. Là est sa découverte du moment, un pays bien froid tant à son climat qu’à son odeur de mort.
Mais que faire ? Passer outre ce territoire plein de secrets ? Jamais ! Comment Renard pourrait-elle passer outre les trésors cachés dans les décombres ? Et si un trésor l’attendait elle, tout précisément ?

Non, Renard ne peut décemment pas rayer Briserune de son itinéraire.
Alors la jeune fille a découvert Brave, la rugueuse Brave qui a tout perdu, le silence grave et pourtant le sourire léger, le pas flottant. Car les souvenirs n’existent pas en ces lieux et ces ruines ne sont que de mystérieux lieux pour les prunelles. On peine les âmes qui ont tout perdus, on peine la perte des belles bâtisses et de la joie que, peut-être, la ville a pu connaître avant la guerre.

Mais la route se poursuit, pleine de découvertes, pleine d’histoires brodées au fil des découvertes et de bourses volés. Les bagues ornent les doigts désormais, on en a trop pour les dix doigts mais on ne peut jamais arrêter de voler les étincelles de lumière. Et Renard, déjà, est à Fort-givre.

Le temps est passé si vite ! Tellement vite et l’adolescente est un véritable vibrion à la simple idée de découvrir ce lieu.

Et c’est ainsi qu’elle s’est retrouvée dans les ruines du château, sous l’épaisse couche de givre qui ne fond jamais. Les dents claquent malgré les multiples couches de vêtements, l’écharpe montée jusqu’en haut du nez et les mains emballées dans la laine. Mais rien ne stoppe Renard.
Elle s’enfonce dans les ruines, allume la torche d’une allumette durement brûlée quand la lumière s’éteint.
Combien de temps depuis qu’elle marche ? Renard a l’impression qu’aucune notion n’existe plus. Le temps est un mythe, long, court, étiré et tordu, au fil des tunnels, Renard ne voit son chemin qu’aux restes d’allumettes qui s’étendent à sa suite.

Combien de temps quand elle voit cette salle, ce trou qui semble avoir été creusé par la ruine. Vite, les pas s’empressent, le temps ne doit pas faire fuir la salle. Le trésor est là peut-être. Peut-être enfin Renard trouvera un trésor sublime dans les ruines d’un monde.

Mais le pied, à la place de rencontrer le sol dur et stable, glisse, sent la tête qui chavire. Et le crâne cogne quand elle s’écroule, glisse sur le sol glacé de la salle abandonnée.




Tout est sombre, si sombre. Renard ne sait pas où elle se trouve, ni comment se sentir. Mais il y a cette sensation dans la poitrine, cette impression d’être observée par une paire d’yeux. Et il y a cette ombre, là, une grande ombre.

Curieuse Renard, trop curieuse Renard, elle crie quand l’ombre s’éloigne “Attends !” car on ne veut pas rester seule dans ces ténèbres. Et court, court la petite Renard ! Le souffle qui se saccade, les pas qui s’enchaînent toujours pour retrouver l’ombre.

Et la main saisit le poignet d’ombre.  

C’est comme un rêve quand on sent le noir s’éteindre, la lumière, à nouveau, venir brûler les rétines. La tête hurle quand elle se redresse et Renard voit que de la grotte, il ne reste plus qu’un effondrement. Que de mystère et la jeune fille n’y voit là qu’une curiosité de plus, une curiosité qui la pousse à se poser des questions sur ce qu’il a pu se passer.

Etait-ce donc un mirage ? Un simple rêve ? Elle n’en a pourtant pas l’impression et le regard cherche autour d’elle ce qu’elle a appelé dans les ténèbres.

Une silhouette qui n’a rien de l’ombre, blanche et lumineuse, là, au milieu de la neige. Un instant, Renard observe, curieuse, en admiration devant la douceur de cet ange qui est cette noirceur qu’elle a vu, elle en sûre, c’est elle.



Comment l’expliquer ? Ce lien qu’elle ressent, cette envie de prendre sa main, la serrer dans ses bras comme une vieille amie quand pourtant Renard ne la connaît pas ?
Alors avec l’insouciance qui berce chaque geste, le sourire plein de curiosité, la main saisit celle de Phoenix.

Les regards se sont croisés, le souffle s’est coupé face aux pupilles si claires, si belles et Renard pour une fois n’a pu que se taire, comme quand elle croise ces bijoux, cet or si beau. Il n’y a que le silence pour répondre, que le sourire qui grandit quand on trouve un trésor fantastique.

Elle a parlé, a brisé le silence et Renard n’a pu que rire. Oh, l’insouciance qui étire les traits, pas un soupçon d’inquiétude et l’adolescente se contente de fouiller son sac, offrir des biscuits émiettés par trop de déplacements à la créature avec son plus beau sourire car on se doit d’offrir la brillance à ce joyau.

– Tiens ! C’est rien de fantastique mais c’est tout ce que j’ai sur moi. Au prochain village, tu pourras manger tout ce que tu voudras, promis !

Car Renard, tu sais que votre route ne fait pas que se croiser, c’est évident quand les yeux ne peuvent pas se détacher des siens.

C’est hypnotisant, regarder cet être vivre, s’animer petit à petit sous le regard fasciné de Renard.
Un sourire d’enfant sur les lèvres, qui s’agrandit à chaque fois que les regards se croisent.
On ne se vexe pas si Phoenix ne dit pas merci, on ne dit rien, on observe juste avec cette curiosité qui pétille dans l’oeil sombre.

Accroupie dans la neige, elle observe, sourit du regard à chaque échange silencieux jusqu’à devoir réfléchir à leur prochaine destination.

– On en a pour une demie journée je pense ? C’est un peu long mais ça ira ! Tu peux manger tous les biscuits en attendant.

Car on ne sait pas comment, mais on sait, qu’elle a besoin d’énergie, de vie, après tant de temps dans les ténèbres.

Rire quand Phoenix ordonne, Renard se relève, vient se planter sous ses yeux avec son si grand sourire d’idiote.

– Bien sûr que je t’y emmène ! On pourra prendre une chambre dans une auberge, il fait trop froid pour dormir dehors, tu trouves pas ?

Et on ne prend pas encore la route, se contente d’observer Phoenix avec toute la bienveillance du monde, malgré la fourberie de l’oeil.

– Je m’appelle Renard si tu sais pas. On est amies ?

Oh, l'insouciance, la douceur d'une enfant ! Renard a un sourire doux au visage et le coeur plein de joie car c'est certain que l'être face à elle est désormais importante.
Et à partir de ce jour, rien ne pourrait les séparer, c'est écrit dans le ciel désormais.

Renard voit bien, elle voit très bien l’incompréhension dans les yeux de la créature, cette découverte qu’elle fait du monde à chaque seconde. Et point de peur dans son attitude car Renard ne connaît pas ça, la peur. Elle ne connaît que la curiosité, la grande curiosité et la joie des découvertes.


Alors quand Phoenix est silencieuse, quand elle ne répond pas à la question, Renard a la main qui explore le visage translucide, dessine les formes du visage avec un sourire, le regard qui observe, grave les volumes pour mieux retenir le minois si féérique de l’inconnue.
Elle ne peut pas être humaine, non, impossible, Phoenix a trop de lumière, trop de beauté, chose ironique pour une créature venue des ténèbres les plus terrifiants que Renard ait jamais connu. Et quand les mots sortent des lèvres, elle sourit plus fort, rit avec les yeux quand on capture les deux mains entre les siennes.

– Tu t’appelles Phoenix ! Tu te souviens pas ? Dans le noir, je sais pas pourquoi, j’ai su que tu t’appelais Phoenix. C’est joli.

Joli et doux, beau et majestueux. Et n’est ce pas amusant, d’ainsi être deux à porter le nom d’animaux ? C’est l’étrange destin, le même qui vous a attaché l’une à l’autre dans le noir et Renard rit, Renard rit et prend Phoenix dans ses bras, la serre contre le coeur qui l’a déjà acceptée.

– Du coup je suis enchantée Phoenix, on va bien s’entendre, promis.

Les bras la quittent, la main se noue à la sienne et comme une enfant trop enjouée après de pareil évènements, Renard marche dans l’espoir d’arriver en vitesse au village qui saurait réchauffer leurs pauvres êtres.

Comme c’est étrange, de la voir ainsi apprendre son nom, pleine de fierté, pleine de dignité. Et Renard en arbore son plus beau sourire quand elle serre ce corps froid contre le sien, explore le parfum nouveau de la créature, elle qui se plaît à apprendre l’odeur des corps, l’odeur des coeurs qu’elle aime.

Elle apprivoise Phoenix, déjà. Par ce simple parfum, cette simple étreinte. Alors main dans la main, elles marchent dans la neige et Renard garde son éternel sourire quand elle se tourne vers Phoenix, l’air navré et pourtant, pas tant désolée que ça.

– Désolée, j’ai de petites jambes ! Mais regarde, c’est beau Briserune même si c’est tout cassé ! Allez, viens !

Rire, solaire, lumineuse Renard, quand elle accélère le pas, active ses jambes pour courir sur la descente de neige. On glisse sur le verglas, rit toujours quand le corps manque de chuter, glisse et glisse encore jusqu’au pied de la pente. Grand sourire quand Renard regarde Phoenix, rire encore, toujours ce rire léger.

– Tu vois ? On a gagné du temps et en plus c’était drôle !

Laisse-toi porter Phoenix, laisse-toi flotter dans la légèreté de Renard.

C’est un bien lugubre paysage, Briserune, c’est une certitude. Mais par delà les trombes de sang, Renard voit la neige, la lumière qui s’y reflète et noie les douleurs passées. A quoi bon ressasser le passé si ce n’est pour des histoires fantasques ?
Renard conterait ces horreurs comme on conte un ballet joyeux, un conte fantasque qui fait briller la neige plus fort que le sang. Un sourire aux lèvres et l’oeil brillant de curiosité quant aux évènements. Car après tout, la vérité ne se révélerait jamais parmi les milliers de points de vue sur ce massacre affreux. A quoi bon y pleurer quand on peut faire briller l’or dans les poches avec une simple fantaisie ? Personne n’a envie de se souvenir de Briserune, personne n’a envie de se souvenir des ruines sanguinolentes mais tout le monde veut entendre l’histoire irréel que de telles ruines peuvent laisser imaginer.

Comme l’arrivée d’une créature comme Phoenix qui se tient au dessus de Renard désormais, sur la butte. Et on admire sa splendeur, elle qui brille comme ce sol éclatant, elle qui n’est pas de ce monde -on le sent qu’elle vient d’un lieu bien plus profond.
Mais Renard ne se départit pas de son sourire. A ce grand soleil sur le visage quand elle observe la nouvelle variante de  sa vie, cette variante qu’elle ne connaît pas et qui lui est pourtant si familière. Et Renard espère qu’elle glissera pour la rejoindre et prendre sa main de tout coeur. Car le lien est si fort quand la magie le crée.

Rire à nouveau quand Phoenix enfin, descend de son monde triste, quand enfin Phoenix la rejoint et rit tout autant.
On a un grand sourire aux lèvres quand on enlace la nouvelle amie et la tête se hoche quand elle demande plus de descentes. Car Renard ne vit que pour les descentes aux rires enchantés.

Le monde brillera, les pas s'enchaîneront avec plaisir, ensemble car c’est ainsi que le coeur le souhaite désormais quand on poursuit le chemin.


Le soleil échoue sur les arbres hauts, la neige s’éteint doucement quand Renard et Phoenix arrive à l’auberge. Et la petite exploratrice réclame une chambre, un grand plateau de nourriture aussi pour nourrir leurs deux corps fatigués. Surtout pour nourrir Phoenix corps et âme.

Et là, assise à la table, la cuillère plongeant dans la soupe pour mieux venir remplir la panse, Renard a la curiosité qui pique les lèvres.

– Tu sais d’où tu viens Phoenix ? C’était étrange le lieu où je t’ai trouvé, c’était tout sombre, tu vois ? Moi je trouve ça étrange. J’ai pas peur mais c’était désagréable, ça piquait la nuque..

Pensive, Renard enchaîne les cuillères, trempe le pain dans la soupe pour mieux s’en délecter avec joie quand les sourcils sont froncés, l’esprit cherchant un indice à cette énigme mystérieuse qu’est ce lieu.

La bouche pleine, l’appétit immense toujours pour le corps frêle, Renard a les joues gonflées de pain quand elle arrête de se goinfrer pour écouter Phoenix.
C’est qu’elle est fascinée par la nouveauté, cette douceur sauvage qu’elle dégage, avec les mystères qui l’entourent… Renard ne peut qu’être hâpée.

Alors pendue à ses lèvres, elle écoute, déglutit pour se débarrasser de toute cette mie dans sa bouche, l’air peiné quand on apprend que oui ;


Renard, elle a la chance de venir d’un rien qui est quelque chose, un rien qui n’est devenu rien que par sa volonté. Point de Pâlécaille, point de père pour laisser l’enfant. Il n’y a que la taverne et les cousins si lointains, la rue et l’or qu’on dérobe, les pieds nus savourant les pavés chauds qu’importe la crasse.

Et Renard est peinée un instant, de savoir que Phoenix, elle, n’a que cet endroit si sombre. Pour une fois, Renard ne coupe pas la parole. Pour une fois elle écoute et ce n’est que quand Phoenix émet son souhait qu’elle sourit et s’élève au dessus de la table pour lui offrir la lumière de son sourire, les étoiles dans ses yeux quand elle prend ses mains.

– Alors tu y retourneras jamais ! Maintenant, on restera ensemble et tu pourras manger plein de bons plats avec moi !

C’est une promesse qui sonne comme celle d’une enfant, un sourire qui ressemble à celui d’une enfant. Mais Renard, elle pense chacun des mots.

– Soyons amies, Phoenix !

Renard est déjà surprise, de voir un sourire se poser sur le minois. Pourtant, Phoenix a déjà ri, déjà souri. Mais c’est comme si son existence débutait et Renard ne peut que s’émerveiller de cette joie qu’elle peut lui offrir. On veut découvrir, chaque jour un peu plus, cette nouvelle amie.
C’est son tour d’afficher un grand sourire bienheureux quand Phoenix clame ne jamais la laisser. Et la main ne relâche pas la sienne, le sourire ne fait que grandir, jusqu’aux yeux qui brillent fort, plus fort encore !

Alors l’instinct est là quand Renard retire une bague, un de ses précieux trésors pour la glisser au doigt de Phoenix, n’importe lequel, qu’importe, pour signifier un pacte qui en cache un bien plus mystique qu’elle-même ne connaît pas.

– Alors c’est une promesse Phoenix ! On va manger plein de bonnes choses ! Je sais même cuisiner en plus ! Et comme ça, on sera amies, pour de vrai. Je t'aurais eu grâce à la nourriture !

La promesse d’un chaos insouciant quand les ténèbres les guettent pourtant.
Et puis Phoenix demande.

Elle demande d’où Renard vient et il y a un silence, avant qu’on ne sourit, qu’on ne daigne répondre car on a hésité à tout dire ou ignorer la naissance.

– Je viens d’un petit village de pêcheurs ! Mais maman est morte et papa voulait plus de moi. Du coup j’ai été élevée à la grande ville ! Tu verras, c’est très drôle comme endroit, y’a plein de mystères et d’or et de plats super bons à manger. Ambrive c’est joli en plus.

Trois-Rivières, son terrain de chasse, sa maison, ce refuge dont on connaît chaque recoin à force d’exploration minutieuse. C’est que Renard en connaîtrait presque les fissures de chaque mur et c’est avec plaisir que le coeur veut les faire découvrir à Phoenix pendant qu’elle découvrait qui est cette créature un peu plus à chaque seconde. Sourire à nouveau, Renard ne fait que ça.

C’est que les rôles, Renard n’en a que faire. Elle se joue des règles, les ignore sans même en prendre conscience quand elle se contente de rire tout au long de sa vie, l’or au bout des doigts.

Alors Renard hoche la tête vivement, ce sourire d’enfant sur le minois quand la joie réchauffe les joues à l’idée de cuisiner pour quelqu’un. Pas seulement pour quelqu’un, quelqu’un qui le veut. Car à la taverne, rares sont les personnes qui prennent le temps de savourer le bouillon ou le poulet préparé avec tant d’énergie.
Phoenix serait sa première amie goûteuse.

– Oui ! Dès que je le pourrais, d’accord ? Promis !

Et Renard ne détache pas le regard, Renard apprécie la présence nouvelle, observe encore quand elle s’agite en parlant du passé à Ambrive.
Un rire à la question soudaine, toujours si brute de Phoenix, elle qui semble bien trop apte à ces phrases si courtes. Et les mains qui se joignent sous le menton, le sourire qui ne meurt jamais quand on parle, quand on se souvient du monde.

– Oui c’est tout beau. Y’a des choses moches mais comme y’a du beau ça change tout, tu vois ?

Yeux naïfs, insouciants quand bien même ils voient le mal, Phoenix, on aimerait que tu vois le monde avec ces yeux toi-aussi.

Renard tu as ce sourire au visage qui ne te quitte pas, cette joie de voir Phoenix nommer ces belles choses, la joie de faire partie des belles choses de Phoenix.

Le sourire ne peut qu'être grand et tu sembles plus qu'heureuse de la curiosité de l'amie. Fière, trop fière, tu bombes le torse, te dresse sur ta chaise avec ta cuillère dégoulinante de soupe.

– alors je peux t'apprendre plein de choses ! Regarde !

Tu fouilles dans les poches, Renard, pour n'en sortir que mille trésors dorés, des miettes, une carte qui tu as toi-même fait, des bouts de fer, tout un monde dans les poches ! Quand finalement c'est un bout de charbon qui apparaît entre les doigts agiles et fièrement, elle appuie sur le bâton avec maladresse pour tracer des lettres sur la table.


– C'est ton prénom !

Oh, naïve enfant, tu ne sais même pas bien écrire que pleine de joie tu t'improvises maîtresse. Mais c'est avec une bienveillance évidente. Car ce soir Renard, tu n'es pas mesquine, pas avec Phoenix, non, jamais tu ne sera mesquine avec Phoenix.

Vous seriez mesquines ensemble.

Renard tu ris face à la surprise, viens t'asseoir au côté de la perdue Phoenix pour tracer les lettres une à une.

– Tu vois en fait chaque dessin ça fait un son et ensemble ça représente le son de ton prénom !

Joie, Renard, tu t'amuses de savoir pour une fois. Et tu espères du fond du cœur que la créature te suivra.

– tu voudras que je t'apprenne ?

Un proposition faite avec joie toujours quand tu restes à ses côtés et ce sourire immense qui ne meurt jamais.

Et d'un coup, le soleil sur le visage, l'appétit quand tu te saisis de la bague pour l'observer. C'est que Renard, tu aimes les belles choses plus que tout et cette bague, tu l'aimes.

– c'est sublime Phoenix ! Elle est si belle ! Et toute brillante ! Sourire d'enfant. Comme toi !

Oh la certitude dans les mots de Phoenix, Renard, tu y crois de toute ton insouciance, rit et te jette dans les bras de cette amie si nouvelle de ta chaleur si évidente. Il n’y a que toi pour ainsi agir comme une petite enfant. Mais c’est que Renard, tu es une vraie pie qu’importe le nom et tout ce qui brille doit t’appartenir pour que tu puisses le chérir.

Alors Phoenix est ce nouveau trésor, ce précieux bijou que tu vas chérir de tout ton coeur. Qui fait qu’un simple bâillement éveille en toi la douceur. La main prend la sienne pour la guider jusqu’à ces chambres qui pourront vous laissez reposer vos corps.

Un baiser sur le front, un grand sourire quand tu entres dans la chambre. Sans pudeur, te mets en chemise et t’allonges dans un des lits, comme une enfant, les mains de Phoenix entre les siennes, ses yeux plus noirs que la nuit plongés dans l’univers qui s’étend dans les siens, ce sourire éternel aux lèvres, plein de promesses.

– T’es un peu bizarre mais c’est joli et curieux. On se quitte plus maintenant, promis, on sera toujours ensemble.

Car on ne sait pas vraiment pourquoi mais le coeur à cette légère pulsion qui te pousse vers elle, qu’importe le reste. Il n’y a plus Renard. Il n'y a désormais qu’une chose : Renard et Phoenix.