(flashback) ❝ promiscuous boys

Clovis & Nyx

(flashback 1008) promiscuous boys

Pourquoi diable faisait-il si froid à Briserune ?
Les températures de Roseraie te manquaient déjà Clovis, mais au vu du long voyage que vous aviez fait jusqu'à la demeure des Riegel, tu imaginais bien que tu ne les retrouverais pas avant plusieurs semaines. C'était donc condamné à porter des grands manteaux de fourrure que tu t'imaginais déambuler dans les tavernes de Brave pour faire la fête pendant que ton père enseignait à ton frère la politique.

Tu fanfaronnais dans les couloirs du château, soufflant du nez dans ta tenue d'hiver (qui comptait comme un vêtement d'été à Briserune) - alors que tu avais du attendre qu'on habille le Roi en premier, puis Uriel, puis les femmes. Tu étais donc le dernier à passer entre les doigts de fée de ce tailleur dit réputé.
Et quelle ne fut pas ta surprise de découvrir que ce n'était pas le père mais bien le fils qu'on t'envoyait. Tes yeux impudiques le détaillaient sans gêne, et tu n'avais pas réussi à réprimer un bâillement insolent.

Il y avait tout dans ton attitude qui trahissait celle d'un prince impertinent mais ton culot n'était en réalité que façade. En effet, tu voulais croire à la sincérité de ton interlocuteur, qui saurait déceler avec subtilité tes taquineries audacieuses. Tu n'étais pas méchant, juste soumis à l'irrévérence de tes impostures. Tu n'étais pas le prince de la peinture.

— « C'est toi qui va t'occuper de moi à ce que je vois ? Prend vite les mesures sinon c'est une statue de glace que tu vas rendre à mes parents. »

Convenances auraient voulues que cela soit très certainement père ou mère qui se tient ici dans cette pièce, en brandissant le ruban à mesure comme une arme non létale prête à cartographier les corps qui défileraient sous les doigts. Or, c'était à toi, qu'aujourd'hui, revenait le privilège de te tenir au château - car il venait le temps de relayer les responsabilités de notre nom - et si l'appréhension pouvait se faire compagne, il n'en était rien !

À tes aises, dos droit, sourires aux lèvres, tu t'agitais avec souplesse autour des imposantes statures et des courbes féminines, sans l'once du moindre malaise. Tu n'étais pas de ceux intimidés ! Porté par une confiance et une assurance, qui te permettaient de rester aussi jovial et agréable qu'à ton habitude - sans pour autant dénaturer l'importance de cette journée ; c'était définitivement une opportunité.

Ainsi, à l'arrivé du dernier des princes de cette sainte journée, l'impertinence qui se découvrait ne te fis que hausser un sourcil - sourire constant qui ne nous quitte pas, on s'approche en même temps pour faire rencontre.

Aux paroles élevées, l'esquisse grandit - définitivement, vêtu de cette façon, il était tout naturel qu'il souffre du froid - et malheureux, car déjà, on vint couvrir son dos de notre présence, pour le dévêtir du pauvre manteau qui habillait ses épaules.

D'épaisseurs, tu te couvrais aussi, mais bien moins que ton interlocuteur - c'est qu'en tant que briserunien, le froid, on ne le craint pas - on dit même, qu'on ne craint rien.

Et bien je me ferais le plus efficace possible, mon seigneur ! promets-tu chaleureusement, alors que tu te détachais pour déposer les fourrures à quelques pas de là.

Il serait délicat pour moi d'attirer les foudres de vos parents, si vous vous transformez en glaçon.

Car déjà, tu le retrouves et attrape le ruban à la poche de ta poitrine - les prunelles, discrètes, avaient déjà fait le tour de sa silhouette ; c'est que c'était la première fois qu'il nous était permis de faire connaissance avec le deuxième des princes de Malronce.

J'espère cependant que vous avez trouvé de la chaleur dans notre région, pendant votre séjour ici… et alors, avec délicatesse, on vint des deux mains, entourer le cou princier pour l'entourer du mètre qui nous permettra de connaître avec justesse, les chiffres qui s'inscriront pour le col - et la proximité, loin d'être infligée, te fit cependant garder le regard sur tes doigts, délaissant l'envie pour le professionnalisme.

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feat. m. clovis vaudreuil ( 1008 • 18 ans )

Clovis & Nyx

(flashback 1008) promiscuous boys

Tu avais d'usage de peu te couvrir car sous la chaleur de roseraie s'alliait la praticité de tes vêtements quand tu te devais de rapidement les enlever.
Ton regard s'était perdu sur ce roturier aux fausses allures de nobles, le désir de séduction aux bout des lèvres alors que tu tentais de te refréner pour le laisser faire son travail. Père et ses réflexions nauséabondes tout le long du voyage t'avaient juste motivé à n'en faire qu'à ta tête - au diable la bien séance !

— « Son Altesse Royale. »

Tu l'avais repris, un rictus narquois sous des airs princiers. Tu haussas un sourcil et penchas la tête en avant pour appuyer ta remarque.

— « C'est son Altesse quand on s'adresse à un membre de la famille royale. Et pas mon seigneur. Mais je peux te pardonner cet affront, après tout, tu ne dois pas avoir l'habitude. »

Il y avait dans l'arrogance une pointe de malice qu'il fallait réussir à déceler. Tu n'étais pas aussi tyrannique et acerbe que pouvait l'être Uriel (qui l'aurait sûrement renvoyé en quelques minutes habiller quelqu'un d'autre).
Tu le laissas s'approcher, le regard droit et vif, le menton légèrement incliné vers le haut pour lui permettre de prendre les mesures de ton col.
Puis alors qu'il prépara le terrain des discussions creuses et vides de toute sincérité, tu éclatas de rire pour détendre l'atmosphère.
Tu soufflas alors que son visage était bien trop prêt du tien.

— « Je rigole, tu sais. Je m'en fiche des termes que tu utilises. Tu peux même m'appeler Clovis. »

Du bout du doigt, tu lui fis signe de venir se planter devant toi pour pouvoir mieux le regarder.

— « Mais évite de te tromper si jamais tu dois traiter avec quelqu'un d'autre de cette famille. Ils sont tous fous, tu es bien tombé. »

Le décalage du battement du palpitant avait été seule preuve d’une peur naturelle face à ton erreur - l’impassibilité soumise, en attente de conséquence, fut finalement désamorcée par les derniers mots de son Altesse, Royale.

Ornement se fait le sourire, face à la pique facile, mais surtout et avant tout, par la clémence qu’il t’offrait - petit prince qui se trouvait là, n’avait définitivement rien de comparable avec son frère, auquel tu n’avais pas pris le risque d’offrir le moindre mot.

Ah - et le tout aurait très bien pu se finir là.
Jusqu’à ce que son rire vole en éclat, répercussion dans toute la pièce qui accroche ton regard, relève le menton et alors, à l’oreille, le raisonnement ne semble plus vouloir se taire - c’est ça ! C’est ça. Le chant de la gorge qui accompagne l’amusement, le son, si joli, qui donne envie de l’entendre éternellement. C’est ça. Qui le rendit captivant - et qui signera très certainement ta perte, des années plus tard - et maintenant.

La proximité aurait pu te faire rougir, si tu connaissais la signification de la honte et de la gêne - seule la contemplation nous gagne ; de là, il y a de tout, des moindres détails, de ses orbes à ses cils, perfections et imperfections de son épiderme, du nez aux joues, on avale tout, c’est que le moindre mouvement à de quoi te rendre gourmand.

Clovis - on a beau se faire assuré, la proposition à de quoi désarçonner ; pendant quelques secondes, seulement, avant que vienne notre tour, de répondre - là, si près, il semble si simple de s’oublier, mais on sait se reprendre, l’écho du sourire précédent et de la chaleur retrouvée.

J’en prend note. Ça semble être mon jour de chance… Merci de pardonner mon impertinence, Clovis.

Et alors les bras l’entourent

du ruban à mesure, seulement.

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feat. m. clovis vaudreuil ( 1008 • 18 ans )

Clovis & Nyx

(flashback 1008) promiscuous boys

La gorge se nouait à mesure que tu lui riais au nez. Il était beau garçon et ton coeur exaltait déjà à l'idée de trahir les commandements de bonne conduite que t'avait dicté le roi avant de partir. Tu savais son esprit occupé désormais autour de ton fils ainé - Uriel - et des Riegel. Tu pouvais bien dormir dans les écuries cette nuit qu'il ne serait même pas au courant.
Même si les bordels étaient interdits. Tu n'avais pas besoin de te déplacer aussi bas pour élever ta soif de désir et de bêtises à leur paroxysme.

Quand il passa son mètre autour de ta taille, tu sentis ton corps se crisper et tu poussas un long soupire du nez et tes yeux cherchèrent les siens - par dessus l'épaule.

— « Vous travaillez avec vos parents depuis longtemps ? »

Tu ne doutais pas une seule seconde qu'il puisse être un professionnel, sinon il n'aurait jamais eu la chance de pouvoir se tenir face à toi.
Tu le laissas travailler un moment, attendant qu'il repasse devant toi.
Un genou à terre, le visage trop prêt des hanches.

Tu glissas des doigts faussement timides le long de son épaule pour venir chatouiller le creux de son cou, remontant sous son menton pour lui relever.

— « Oseriez-vous vous parasiter de pensées abjectes envers le Prince de Malronce ? »

Tu n'attendais qu'il ne te lance un signe.
Celui que tu pourrais l'inviter pour la nuit.

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