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(end) it's real, the pain you feel † jasper
Elías K. Björnsson

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Elías K. Björnsson

de Briserune
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Sujet: (end) it's real, the pain you feel † jasper   Mer 14 Oct - 23:50




one more light //« i needed somewhere to hang my head without your noose, you gave me something that i didn't have but had no use, i was too weak to give in too strong to lose my heart is under arrest again but i break loose  »— foo fighters ((best of you)) ◄ M U S I Q U E ►Un vagabond, en haine contre le monde, cherchant le responsable de sa déchéance ((n'ayant pas conscience qu'il est lui-même l'instigateur de sa propre malchance.)) Les missions s'enchaînent depuis bientôt deux ans, sans prendre aucune pause, se lançant corps et âme dans le travail ; pour ne pas ressasser le passé, pour ne pas oublier qui il est ((et surtout, comment bouger, ne pas devenir un pantin désarticulé.)) Il a retrouvé Bonnie, Astéria, Prudence… Le temps a passé, les plaies se sont résorbées, mais la douleur est toujours aussi vive, comme si ses blessures ne pourront jamais réellement cicatrisées. C'est avec lenteur qu'il décharge les objets du carrosse. S'occuper des gens de la haute, cela rapportait gros, mais ce n'était pas le genre de mission qu'Elías - plus connu dans le milieu sous le nom de Kieran - affectionnaient. S'étirant une fois que la tâche fut terminée, il fallait maintenant prévoir le retour avec de nouvelles marchandises et ramener leurs convives à bon port. S'en prendre aux fortunés, cela arrivait de plus en plus, à n'en point douter.

Plusieurs chambres sont louées à l'auberge du coin pour reposer leurs pauvres carcasses qui n'ont pas arrêtés de traverser le pays et ceux voisins - déposant ses affaires dans sa demeure éphémère, Elías garde sur lui de quoi se défendre, revêtit sa cape avant de partir en direction de la taverne qui se trouve à une rue de leur lieu de résidence. Silas n'est point dans son champ de vision, il ne l'a pas vu depuis qu'ils sont arrivés et il n'a même pas aider à décharger le convoi. Posant son fessier au comptoir du bar, commandant une bonne pinte de bière, la capuche toujours vissée sur sa tête, il écoute les bruits avoisinants. Beaucoup de messes basses, beaucoup de brouhaha, chose à laquelle l'homme n'est plus habitué. Tête baissée, mâchoire serrée, il déteste s'attarder à Malronce, ce n'est pas un endroit qu'il affectionne ; au contraire, c'est un lieu qu'il exècre. Sa pinte glisse le long du comptoir alors que le tavernier commence à le questionner sur sa venue ici.

Bien évidemment, la conversation est courte ; Elías n'étant plus un réel adepte au long monologue, préférant aller au vif du sujet. Le tavernier s'étonne de voir des voyageurs, surtout par les temps qui cours par ici ; ce à quoi le mercenaire ne peut s'empêcher de gratter, un peu, beaucoup ; pour avoir des réponses. Que pouvait-il bien se passer en Malronce ? Les nouvelles arrivent bien vite, car c'est un crieur publique qui arrive dans la taverne, gueulant haut et fort les dernières nouvelles. La chute d'Antigone. La disparition brutale de la famille Vaudreuil. Et c'est avec stupeur qu'Elías reste assis, sans rien dire, pantois et un brin décontenancé. Les choses autour de lui se bouscule ; il paye sa pinte sans y avoir réellement toucher, quittant la taverne et son effervescence. Ainsi, Antigone n'était plus… Lui qui devrait se sentir soulagé n'arrive cependant pas à sourire ni même à éprouvé un quelconque réconfort, non. Au contraire, il se surprend à être agacé, ne comprenant pas pourquoi les émotions qui tournoient inlassablement dans sa caboche le mette ainsi ; dans un état second.

Il rentre alors à l'auberge, les nouvelles vont de bon train, mais Silas demeure toujours introuvable ; l'inquiétude commence étrangement à le gagner. Où pouvait bien être aller se fourrer son équipier… ?  Le mercenaire questionne ses comparses, mais personne n'a vu le rouquin dans les parages. Capuche vissée sur la tête, il sait Elïas, ce qu'il doit désormais faire ; partir à la recherche de son ami ; un mauvais pressentiment lui comprimant l'échine.

hrp : et voilàààà j'espère que ce rp te conviendra bae ; hésite pas si un truc cloche o/


Jasper S. Riegel

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Jasper S. Riegel

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Sujet: Re: (end) it's real, the pain you feel † jasper   Jeu 15 Oct - 2:04

Dernière danse
Elías 1019 Chambre


Trigger warning : suicide

Face au reflet, il voit un cadavre. Face au reflet, il voit un spectre. Touche du bout des doigts sa peau, incertain. Est-ce bien lui ? Les sensations qui le parcourent lui disent que oui, ses yeux morts lui disent que non. Dans le reflet, il voit la pâleur, il voit les zébrures. Son corps entier strié de rouges et il a du mal à se rappeler, Jasper, que fut-il un temps il était aussi immaculé et lisse que la neige. Chaque cicatrice était signe de gloire, la preuve de son combat, de son obéissance. Chaque cicatrice le dégoûtait davantage, Jasper, car on s’est mutilé ces dernières années, mutilé pour vous rendre honneur, mutilé pour lui faire horreur à elle, l’aigle. Tant de blessures pour un jour lui arracher les ailes, venger le taureau, piétiner les traîtres. Tant de blessures pour les détruire, revenir à la seule famille qu’il nous reste… Mais l’aigle avait été fauché dans les airs. L’aigle était tombé. Antigone… Antigone appartenait au passé.

Il a la tête qui gronde, les mains qui tremblent. La première fois avait failli lui être fatale, la seconde allait l’achever pour de bons. En l’espace de presque vingt-trois ans, on ne peut pas assumer de voir son monde voler en éclats deux fois. Face au reflet, il ne se reconnaît pas. Ce regard éteint n’est pas le sien. Ce corps mutilé n’est pas le sien. Cette vie. Cette réalité. Non, rien de tout cela ne lui appartient.

Elle est morte…

Il aurait dû s’en réjouir. Il aurait dû exulter. Il aurait dû hurler “Père, nous sommes vengés !”. Il aurait dû. Il ne peut pas. Il y a tout ce vide à la place. La profonde incompréhension, le déni, puis la révélation. Elle n’est plus là et soudain plus rien n’a de sens. Elle n’est plus là et on n’est pas apaisé pour autant. C’est même pire, c’est une douleur sourde, proche de la folie. Elle est morte et on a échoué à la tuer. Elle est morte et on ne peut plus se libérer.

Prudence, Iphi, Diane… Mon dieu, Diane.

Ça enfle dans le cœur, ça rend fou de douleur. Pathétique face au reflet. Il voit son regard, l’air de se dire “c’est la fin ?”. Et il a envie de rire, les yeux pleins de larmes, la nausée dans la gorge. Il n’y aura plus les rires d’Iphigénie, les chants de Prudence, il n’y aura plus... L’envie soudaine de rouvrir chacune de ses plaies et de saigner à en repeindre la chambre, parce que ce sera encore moins douloureux que ça.

Et soudain le reflet devient insupportable, parce que dans ce reflet on voir père, on voit Diane, on voit Clovis, on voit chacun d’entre vous et on vous déteste tous. Alors on abat les poings, brise la surface, fait disparaître toutes traces de soi. Vous n’avez pas le droit. Vous n’avez pas le droit de le regarder comme ça. Avec vos jugements, vos déceptions, vos accusations.

J’ai essayé…. J’AI ESSAYÉ VOUS ENTENDEZ ?

Les mains en sang, le coeur en miette.

Je me suis battu pour vous, j’ai saigné pour vous, j’ai tué pour vous…

On sent le manque d’air. On sent la peur. Et soudain on a froid. Et soudain on est seul.

Vous n’aviez pas le droit…

De nous laisser seul, de nous regarder comme ça, de nous juger comme ça, de murmurer à nos oreilles “Oh, comme tu as échoué, Jasper”.

Je sais, je sais, je sais…. JE SAIS.

On entend la voix de père.
Je t’avais demandé de nous venger

On entend la voix de mère.
Pourquoi nous as-tu laissé mourir en vain ?

On entend la voix de Clovis.
J’avais confiance en toi.

On entend la voix de Diane.
Pourquoi.. ?

FERMEZ-LA !

On n’en peut plus. On est lasse. Savez-vous seulement ce que ça fait de vivre quand on a mal ? Savez-vous ce qu’on ressent lorsque les voix ne se taisent plus ? Lorsque la haine de soi l’emporte ? Lorsque qu’on se déteste tellement qu’on n’a plus besoin de se charcuter pour souffrir ? Quand on rêve de se charcuter, parce que ça en devient libérateur. Savez-vous la peur qu’on ressent face au vide, au néant ? Quand on ne voit plus d’horizons, quand il n’y a que le silence, que les jugements ? Quand on ne sent plus légitime de rien ? Quand on a mal, tellement mal, qu’on en devient fou ? Quand la douleur est si forte que plus rien n’existe autour, qu’il ne reste plus que l’instinct de survie, le seul, l’Unique, qui crie “qu’on en finisse”. Quand pour que tout cesse, il ne vous reste plus qu’une seule, définitive et terrible solution.

Ô, ça n’a rien de beau. Ce n’est pas une libération. C’est brutal. C’est moche. Rien d’aussi romantique que dans les ballades et les romans. C’est juste la fin.

Quand il avale à pleine main les opiacés qu’on lui a donnés pour qu’il s’amuse, pour qu’il vive comme un homme, un vrai, ça n’a rien d’une jolie fin.

Quand il se laisse choir sur le matelas, vos spectres qui aveuglent ses yeux, ça n’a rien de libérateur ni d’heureux.

C’est lâche. C’est la mort. C’est terrible.
Mais Jasper est lâche, Jasper est mort, Jasper est terrible.
Jasper est lasse, Jasper a peur, Jasper à froid.
Jasper ne se voit pas affronter le monde sans vous, sans toi.
Jasper veut dormir, fuir, et ne jamais se réveiller.

Jasper, s’autorise une dernière fois à échouer.  



Elías K. Björnsson

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Elías K. Björnsson

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Sujet: Re: (end) it's real, the pain you feel † jasper   Jeu 15 Oct - 14:56




nothing left //« and the day pressed on like crushing weights for no man does it ever wait, like memories of dying days, that deafen us like hurricanes, bathed in flames we held the brand uncurled the fingers in your hand pressed into the flesh like sand »— rise against ((savior)) ◄ M U S I Q U E ►Capuche vissée sur la tête, il arpente Roseraie de fond en comble à la recherche de son équipier et ami - le coeur aux bords des lèvres, la tête compressé dans un étau duquel il n'arrive pas à s'extirper. Jamais, ô grand jamais, il n'aurait imaginé Elías ; être à ce point perturbé par la nouvelle. Peut-être est-ce parce que l'adoration qu'il éprouvait par le passé pour Antigone ne s'est jamais vraiment éteinte. Il ne saurait le dire, c'est juste là, ça lui comprise la jugulaire, l'empêchant de se réapprovisionner en oxygène malgré sa course éreintante. Aucune silhouette rousse dans les environs.

Et l'inquiétude grimpe encore et encore, ne sachant pas pourquoi ce mauvais pressentiment lui détruit à ce point les entrailles. Elías sent, quelque chose se trame, quelque chose ne va pas ; il s'accorde une pause, légère, le temps de reprendre son souffle et de repartir ; s'en voulant presque de ne pas avoir prit une monture. Lui qui est si endurant, qui en a connu d'autre, se met à peiné sous le poids de l'effort. Dieu, qu'il hait Malronce et sa température ; diable, qu'il déteste ce sentiment qui lui détruit les boyaux. Avoir envie de rendre son déjeuner sur le pavé, il est retourné, la tête à l'envers, comme une gueule de bois que l'on galère à faire partir.

Il se remémore les corps sans vie de ses proches, des citoyens ; et il imagine Antigone dans le même état. À quoi tout cela a-t-il bien pu servir ? À quoi bon ? Perturbé, à deux doigts de laisser tomber, il sent vibrer dans les limbes de son coeur, les doux battements de cette lancinante rancoeur. Rien n'est terminé, tout ne fait que commencer et il aura beau vouloir oublier Elías, il y aura toujours un événement nouveau, pour le faire replonger. Secouant la tête, essuyant d'un revers de main la sueur qui dégouline le long de son pâle front, l'homme se redresse avec détermination. Hors de question de lâcher l'affaire. Sa mission principale, retrouver Silas. Quoi qu'il lui en coûte.

Plusieurs heures de recherches, mais aucune trace de lui. C'est un pigeon envoyé par un autre équipier qui lui exemple que le rouquin est rentré dans sa chambre ; oubliant de le prévenir avec les récentes annonces. Rouspétant en murmurant dans sa barbe quelques insultes envers les saoulards qui lui servent de compagnons, le mercenaire repart donc dans la direction de l'auberge, ses jambes tremblantes sous l'effort, la pression retombant légèrement, quittant précipitemment ses épaules. Fatigue mentale et physique, il se demande en cet instant, d'où lui vient la force d'avancer - pour lui qui ne demande qu'à choir quelque part et se relever à l'aube prochain.

L'auberge lui apparaît comme une évidence après plusieurs ruelles empruntés ; ouvrant la porte, l'effervescence lui bondit en plein visage, le mettant de nouveau à terre. Se massant la nuque, il écoute les excuses insistantes de ses équipiers, les balayants d'un revers de main avant de gravir les escaliers deux par deux ; s'approchant de sa chambre pour déposer sa cape et ses affaires. Ce sont les échos d'une voix forte qui lui parvienne maintenant ; des cris, des mots dont il n'arrive pas à distinguer la portée… Silas ? L'idée lui broie le cerveau, comme si c'était obligatoire que cela vienne de lui. Quittant sa couche sommaire, il écoute, mais plus aucun bruit ne lui parvient…

Mais il sait Elías, qu'il n'a point rêvé.
C'est donc avec assurance, qu'il quitte ses fringues poisseux, se change avec rapidité, quittant son armure, une chemise en lin pour plus de légèreté avant de se laisser accaparer par Morphée. Mais avant ça, un saut dans la chambre de son ami, qui n'émet plus aucun bruit. Le voilà qui s'avance, à pas de loup, toquant à la porte. « Silas ? » Aucune réponse. Le voilà qui toque une nouvelle fois, un peu plus fort. « Silas, je sais que tu es là, j'ai entendu du bruit. » Toujours aucun bruit, l'empressement le gagne ; c'est donc dans un élan de colère qu'il ouvre la porte, mâchoire serrée, sourcils froncés, paupières fermées. « Est-ce que tu te rends compte du temps que j'ai passé à… »

Et la vision qui s'offre à lui, fait taire dans sa trachée, la fin de sa sentence. « Te chercher… » Il n'a pas été assez rapide, forcé de constater. Du sang découle de tes mains, mais ce n'est pas ce qui l'alarme le plus ; le miroir brisé parle pour lui, fait son bout de chemin… Ce n'est pas ce qui t'as fait choir parterre. Se précipitant à tes côtés, relevant ta tête, Elías fait rapidement la connexion dans sa tête. Il sait que dans cette troupe de mercenaire, les opiacés sont donnés comme du petit pain. Te glissant sur le côté, ouvrant ta bouche pour capturer ta langue ; l'homme tente de se rappeler des enseignements de sa défunte mère. « Putain… Silas ?! Hé Silas, tu m'entends ?! »

La redresser, le forcer à marcher ; une overdose… C'est ce qu'il allait devoir gérer ? Mais comment est-ce qu'on gère une telle chose déjà ? Souviens toi putain, souviens toi ! Te positionnant bien sur le côté, attrapant un oreiller pour y glisser ta tête, il ne te lâche pas, continue sans cesse de t'appeler, de te parler. Il capte un pouls, lent, mais présent, l'homme entame alors un massage cardiaque, te positionnant bien droit et faisant basculer ta tête en arrière. Pas le temps de se poser réellement de question ; les lèvres d'Elías se posent sur les tiennes, t'insufflant un nouveau souffle. Il répète l'effort, plusieurs fois, répétant un massage cardiaque, pour te ramener auprès des vivants. « PUTAIN SILAS ! REGARDE MOI OUVRE LES YEUX ! »

Il sait qu'un attroupement de gens s'agglutine à la porte, que des regards sont posés sur lui ; mais Elías s'en fiche ; tout ce qu'il souhaite c'est te sauver, te voir rouvrir les yeux, rencontrer de nouveau cette joie de vivre qui t'as totalement quitter. Continuant d'appuyer plus fort, cherchant à te faire recracher ce que tu as ingurgité, il peine sous le poids de l'effort, mais n'abandonne pas. Prêt à tout, pour te ramener.

hrp : my heart is crying ; j'espère que tu l'sais jpp


Jasper S. Riegel

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Sujet: Re: (end) it's real, the pain you feel † jasper   Jeu 15 Oct - 16:39

Dernière danse
Elías 1019 Chambre


Trigger warning : suicide

Il a chaud, Jasper, il a froid. La vague conscience d’avoir vomi quelque part, puis d’être tombé. La vague conscience de partir, petit à petit et d’en être, en soi pas tellement heureux. Presque passif, presque neutre face à la vague idée qu’on ne se réveillera pas. Tant pis, dit une voix. Tant mieux, dit une autre.

Quand tu arrives, il est déjà loin. Pas au bout du chemin, mais déjà assez inconscient pour que le cœur ralentisse doucement. De là où il est, il n’entend rien, ne perçoit rien, ne ressent rien. C’est juste le vide. Ce n'est juste le rien. Et dans un sens, s'il pouvait garder un souvenir vivace de cette sensation, il vous dirait que c’est aussi rassurant qu’effrayant. On fuit le bruit pour ne trouver que le silence. Sur le coup, on semble respirer et puis très vite, on comprend qu’on étouffe. Que le silence, le vrai, rend bien plus fou que le plus fou des concertos.

Mais de cette sensation, il ne gardera rien d’autre qu’un poids sur le cœur, Jasper. La faiblesse d’un corps dont on a repoussé le baiser de la mort. Un peu comme ce jour-là, à Grandvent. Il lui semble qu’il était peut-être bien déjà mort ce jour-là. Qui sait ? Il n’aura jamais le loisir de se poser la question. Parce que de l’inconscience tu le rappelles, Elías, affairer à stimuler ce cœur qui faiblit, à donner de l’air pour que la machine reparte, pour qu’elle ne s’arrête pas, pour que la respiration reprenne, que la pompe poursuive son travail. Il n’a qu’une vague conscience de ce qu’il se passe, dans le silence, il recommence à entendre des voix. À la fois irrité et soulagé. De nouveau du bruit. Encore du bruit. Toujours du bruit. Et de la brume, il émerge enfin.

Papillonne faiblement, tousse, tousse encore, puis crache. C’est chaud dans la gorge, ça brûle même, une infâme bouillie flasque qu’il dégueule à même le sol dans des sons qui ferait tourner de l’œil n’importe quel noble. Tousse, crache, vomi encore. Puis l’air. Enfin. Viciés. Chargés des odeurs de la mort qu’il a voulu trouver. Sonné, toujours aussi vaguement conscient de ce qu’il se passe, Jasper. Mais vivant bien vivant, même si faible. Pas la force de parler, même pas la force d’entrouvrir les lèvres. Juste le regard hagard qui t’observe et l’envie de dormir soudain. Dans le flou de ses yeux, il croit reconnaître ton visage.

On parlera plus tard.


Quand il rouvre les paupières, il est allongé, Jasper. La vague sensation d’avoir connu ça, une fois. Le corps lourd, l’incapacité à se mouvoir, une chambre dont on ne se souvient pas et la fatigue, la putain de fatigue, encore. Tourne la tête, un peu sonné, un peu perdu. Toujours un peu plus quand il t'aperçoit.

Kieran… Hé.

Hé.
Tu as mille raisons de le frapper.



Elías K. Björnsson

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Sujet: Re: (end) it's real, the pain you feel † jasper   Jeu 15 Oct - 19:17




s c a r e d to death //« and the day pressed on like crushing weights for no man does it ever wait, like memories of dying days, that deafen us like hurricanes, bathed in flames we held the brand uncurled the fingers in your hand pressed into the flesh like sand »— rise against ((savior)) ◄ M U S I Q U E ►Le stress se mélange immanquablement à la peur ; il lutte Elías, pour te ramener parmi les vivants - tu es encore trop jeune Silas, tu as énormément de choses à vivre - car il sait mieux que quiconque ce que tu peux ressentir ((lui aussi, à déjà voulu en finir ; se laisser mourir.)) Continuant son massage cardiaque et son bouche à bouche, il attend un signe de ta part, un mouvement, un écho, un râle qui proviendrait du tréfonds de ta gorge. Les messes basses dans son dos ne l'aide pas, au contraire, tout cela rajoute une pression supplémentaire. Ce n'est pas un publique dont il a besoin, mais d'aide. Secouant la tête de gauche à droite en signe de négation, de profonde incompréhension, l'homme redouble d'effort. Il entend des os craqués, mais rien n'y fait. Jusqu'à ce moment fatidique, où enfin, tu rends parterre tout ce que tu as ingurgité ((qu'il t'entend reprendre une grande inspiration, preuve que tu as émergé des limbes dans lesquelles tu t'étais plongé.))

Reculant légèrement, Elías reprend lui aussi son souffle, la peur quittant enfin sa caboche pour se retrouver soulagé. Il n'aurait jamais pensé devoir te sauver et pourtant, en tant qu'équipier, c'est ce que vous aviez fait ; maintes et maintes fois. Seulement, la tragédie semble ancré dans ton sang Silas ; pour en venir à une telle éventualité, il ne peut en être autrement. C'est en puisant dans ses dernières forces qu'il te hisse avec l'aide de ceux qui sont restés pour apporter leur aide maintenant que le danger était écarté, qu'il te dépose sur ta couche. T'enveloppant dans les couvertures, t'allongeant de tout ton long dans une position confortable et agréable, il se laisse choir ensuite sur une chaise, la tête basculant en arrière. D'autres se sont attelés à nettoyer l'endroit, à vous apporter un repas chaud, une bassine en acier rempli d'eau chaude et une autre d'eau fraîche. Voilà maintenant qu'Elías veille sur ton sommeil.

_________________


Il lui en faut de la fatigue, pour s'assoupir dans un moment pareil. Les nerfs ont lâchés et c'est sans arrière pensées qu'il à rejoint la douce étreinte de Morphée. Le son d'un mouvement sur des draps l'extirpe cependant de ses songes, le faisant quitter instantanément le monde onirique pour celui de la réalité. Tu gigotes Silas, tu sembles incapable de pouvoir te mouvoir correctement. Et voilà que tes paupières s'ouvrent une première fois, puis une deuxième ; ta voix lui parvenant enfin. Elías recule sur son siège, soupir longuement, comme si cela pouvait ôter tout ce qu'il avait ressenti durant la journée. Il aimerait pouvoir te frapper, te recadrer ; mais ce serait hypocrite ((il connaît si bien, ce sentiment ; d'avoir tout perdu, de n'être qu'un fantôme.)) Mains jointes devant son visage, le mercenaire reste là, assis, sans rien dire, avant d'enfin lâcher d'une traite.

« Je te jure Silas, que si tu me refais un coup pareil, j'te laisse passer l'arme à gauche. J'ai cru que j'allais pas réussir à te ramener… J'ai cru que j'y arriverai pas, que j'allais devoir t'enterrer… »  Les tremblements de son corps trompe les émotions qui s'agglutine. Devoir enterrer un ami, cela lui rappellerait le passé - celui qui revient à la charge en cet instant même. « Tu mériterais que j'te cogne ; mais j'crois que je t'ai déjà brisé quelques côtes ; disons qu'on est… Quittes. »  Absolument pas. Vous ne l'êtes pas. Ce que tu as fait, l'acte que tu as commis ; ce n'est pas anodin Silas… Et Elías a beau dire, l'empathie existe toujours chez lui. « La prochaine fois, avant d'ingurgité de la merde ; parle. Parle à quelqu'un. S'il te plaît... »

Parle-moi.
Je suis là.
J't'abandonne pas.


Il sait Elías, qu'il n'est pas le meilleur des équipiers, ni le meilleur des amis ; qu'il enchaîne les erreurs - mais il est là, il sera toujours là ; tant qu'il le pourra.

hrp : il faut sauver le soldat jasper svp j'ai juré praise ce soft boy ;w;


Jasper S. Riegel

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Sujet: Re: (end) it's real, the pain you feel † jasper   Sam 17 Oct - 16:42

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Elías 1019 Chambre


L’envie un peu acide, un peu lasse aussi, de te dire que c’était le plan. Que tu ne réussisses pas, que tu ne le ramènes pas. On avait parié sur nos échecs respectifs, Elías, lui d’éteindre tout instinct de survie, toi de lui amener une raison de vivre. On s’était lourdement trompé, encore une fois, une habitude en somme, une habitude qu’on détestait à mesure que les morts derrière nous grandissaient, que la solitude s’installait.

Mais, il y a cet aveux un peu hypocrite, foutrement égoïste, de voir qu’on a quand même un certain plaisir à constater que ça t’a touché. Personne ne regrettera Jasper, mais on regrette quand même Silas. Ça aurait été une consolation si ce qui vous liait n’était pas de l’ordre du mensonge, Elías. Tu aimes le mercenaire, le mirage, l’identité qu’il s’est construite pour survivre, pour traquer sans prendre de risque. Tu n’aimes pas celui qu’il est vraiment : l’ennemi de Briserune, le traître mort, le chien des Vaudreuil, l’ancien lord floué de ses terres et de sa maison parce que Briserune était trop fière pour reconnaître que seule face au monde elle ne pouvait rien.

Tu ferais beaucoup de mal à la terre si tu enterrais quelqu’un comme moi. Il aurait fallu me brûler, plutôt.

Essaye de rire, n’y arrives pas vraiment. Alors il se contente de poser une main incertaine sur son flanc pour grimacer sous la douleur. Les côtes sont bien brisées.

En effet… Tu t’es acharné.

Et on ne sait pas trop si on doit te le reprocher ou juste le constater. Et on se demande pourquoi, aussi. Pourquoi autant d’efforts ? Qu’est-ce que tu voyais que lui ne voyait pas ? Pourquoi le retenir ? Pourquoi s’acharner à rester ? En cet instant, Jasper n’y voit pas d'intérêt, il se même prisonnier. Prisonnier de ce corps, de cette vie, de ce siècle à errer alors qu’il n’a plus rien, tu sais, si ce n’est des morts à pleurer. On ne pourra plus venger père comme il l’a ordonné, mais surtout on n’a plus personne à sauver. Roserai n’était un foyer que quand ils y étaient, que quand elle y était. Brave n’était son royaume quand il croyait y vivre avec elle, que quand le taureau flottait sur les bannières. Aujourd’hui Jasper était un apatride, un traître aux yeux d’une Briserune qu’il aimait, un cadavre aux yeux d’une Roserai qu’il aimait aussi. Et la solitude qui en ressort, Elias, Jasper comprend qu’il ne peut pas la vaincre.

Hier, je n’avais pas envie de parler.

Juste de partir. Juste d’en finir. Parce que les voix étaient si fortes, la douleur si grande. Et comment te la faire comprendre ? Il ne pouvait rien dire, tu sais. Parce que l’homme qui souffre est un fantôme qui doit rester fantôme. Son moyen de libération était mort. Diane… Diane était morte. Et tu vois, étrangement, il ne reste que des regrets. Les souvenirs n’apportent aucun réconfort. C’était comme être anesthésié de tout. Diane était morte. Et devant lui, il ne voit que des occasions ratées. Toutes ces fois où il s’est retenu, frustré, toutes ces fois où il s’est tu, censuré. Parce qu’on pourra être libre quand on sera marié. Mais mariés, on ne le sera jamais. Alors il ne reste que les regrets. Beaucoup trop pour un garçon à peine sorti de l’enfance.

Et quand bien même, je n’aurai pas eu les mots.




Elías K. Björnsson

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Elías K. Björnsson

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Sujet: Re: (end) it's real, the pain you feel † jasper   Mar 27 Oct - 18:11




s c a r e d to death //« and the day pressed on like crushing weights for no man does it ever wait, like memories of dying days, that deafen us like hurricanes, bathed in flames we held the brand uncurled the fingers in your hand pressed into the flesh like sand »— rise against ((savior)) ◄ M U S I Q U E ►Assis à ton chevet, son front glissant lentement sur le dos de ses mains jointes devant lui ; le mercenaire attend que tu lances, une esquisse de conversation. Impatient d'entendre de nouveau l'écho de ta voix, celle un peu éraillée par le sommeil et la douleur de la veille - preuve que tu es vivant, bien là. Il ne pouvait en dire de même de ses anciens amis tombés au combat, ou pendant la guerre - il préserve ceux qui en ont besoin Elías, pour ne pas regretter, comme autrefois.Tu ferais beaucoup de mal à la terre si tu enterrais quelqu'un comme moi. Il aurait fallu me brûler, plutôt. Sourcils arqués de colère, l'homme redresse lentement la tête, son regard inquisiteur se fait aussitôt juge de cette remarque bien cinglante. Pourquoi te dénigres-tu à ce point Silas ? Les bribes d'un rire qui ne parvient pas à sortir, surpasser par les décibels du soupir du sauveur ; blasé. En effet… Tu t'es acharné.

Et il ne le regrette pas, mieux vaut plusieurs côtes cassées qu'une vie gâchée. Le suicide est une fuite, qu'Elías n'arrive pas à comprendre, ni assimiler. Le respect pour la vie, où se trouve-t-il dans cet acte ? Il n'y en a pas… Et pourtant, il ne peut se contraindre à devenir méprisant ; car l'homme sait à quel point il est difficile de poursuivre sa vie lorsque l'on a tout perdu. Tête baissée, mâchoire serrée, sourcils froncés par les souvenirs qui affluent, le jeune homme reste là, à ne rien dire, seulement à attendre et écouter. Il ne trouve tout simplement rien à prononcer, les mots lui manquant - hors de question qu'il se trahisse, hors de question qu'il évoque ne serait-ce que Briserune ou son passé. Ne pas se laisser aller, ne rien avoir à regretter.Hier, je n'avais pas envie de parler. Mais hier, ce n'est pas aujourd'hui, c'est justement là qu'il faut creuser. Hier, pour Elías non plus, ce n'était pas une journée facile - beaucoup de choses apprises, peu de temps libre pour pouvoir les digérer.

Et quand bien même, je n'aurai pas eu les mots. Nouveau soupir, bref cette fois-ci, marquant comme la fin de ta phrase ; une ponctuation audible et inéluctable. Que répondre à tout cela ? Il n'est pas homme de parole ; pas doué dans les grands et longs discours. Et pourtant, aujourd'hui, Elías doit redevenir celui qu'il était autrefois, pour une journée ; celui qui écoutait les gens, qui leur donnait des conseils, en proie à son empathie naturelle ((qui revient au galop dès lors qu'il relâche sa vigilance.)) Elías oublie un peu Kieran, l'espace de quelques minutes, éloignant sa chaise du lit, se rapprochant lentement de la fenêtre. « Pour en arriver à de telles extrémités, je me doute bien que les mots n'ont pas été ta priorité… » Comment parler quand la douleur est ainsi vive ? Comment l'exprimer ? Pour lui qui est une cuve constamment pleine, il sait à quel point l'exercice peut-être compliqué ((surtout lorsqu'on est épris de fierté.)) « On ne connaît pas nos passés respectifs et ce n'est pas mon genre de fouiner dans le passé de la vie de mes compagnons d'armes… »

Le ton est à la confidence ; il tente cependant de se faire indifférent - pourtant, c'est un exercice qui aujourd'hui, s'avère bien plus compliqué qu'il n'y paraît ((car Antigone n'est plus - et malgré sa rancœur envers elle… Il se rappelle avoir autrefois été, d'une certaine façon, sous son "pouvoir".)) « Mais je sais que les dernières nouvelles ont retourné pas mal de monde… » Elías ne le dit pas clairement, ne le demande pas non plus réellement ; mais dans son intonation, on peut y lire malgré tout, la compréhension ((toi aussi Silas, tu as été dévasté par l'annonce.)) « On a roulé notre bosse ensemble, Silas. Je t'ai confié maintes fois ma vie et j'ai sauvé tes fesses comme tu as protégé les miennes. Je te considère bien plus que tu ne pourrais le penser. »

Ses prunelles se déposent de nouveau sur toi, alité et allongé, les souvenirs de la veille le rattrapant de plein fouet. Détournant aussitôt le regard, Elías ne peut s'empêcher de se rappeler de son vieil ami, l'un des plus cher, qu'il a perdu à cause de cette stupide guerre. ((Tu le lui rappelles parfois, sans qu'il ne sache réellement pourquoi.)) Se laissant tomber sur sa chaise en bois de tout son poids, les jambes croisées et la tête en arrière, il finit par lâcher Elías, emprunt à ses souvenirs lointains. « J'ai perdu assez de proches de différentes manières, mais je ne m'y habituerais jamais. Si tu n'as pas eu les mots, soit, mais il va bien falloir que tu parles Silas ; que tu le veuilles ou non. J'aimerais te laisser le choix, mais vu ton acte, je ne peux m'y résoudre. »

Être ainsi insistant ne lui ressemble pas ; reprenant sa position initiale, le mercenaire finit par lâcher, cette question qui lui brûle les lèvres. « Pourquoi les nouvelles d'hier t'ont mis dans cet état ? Quel est ton lien avec tout ça ? »  

Il aurait préféré ne jamais avoir à te demander - mais s'il peut t'aider d'une quelconque façon ; il s'y sent obligé.

hrp : plus j'rp avec toi plus j'me sens crever c'chaud jtm merci pour le drama que tu m'inspires !


Jasper S. Riegel

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Sujet: Re: (end) it's real, the pain you feel † jasper   Jeu 29 Oct - 19:19

Dernière danse
Elías 1019 Chambre


Extrémités. Et c’est drôle, tu vois, car l’idée de partir dans le silence et la solitude lui semble bien moins extrême que tout ce qu’il a pu faire jusque-là. Mentir. Museler l’homme qu’on était, tout ce qui a participer à nous construire puisque dans ce monde-c ni Jasper, ni lord Riegel n’étaient admis. Traquer ces visages autrefois sujets. Rendre la justice imposée par un père. Accomplir la quête vaine et égoïste. Et entendre ces voix, toutes ces voix. Celle du père, notamment. Celle du gouverneur, du dominant, qui dans la dernière image qu’il a emportée de lui n’avait plus rien de noble ou de puissant. C’était juste un homme dont la rage avait déformé ses traits. Un homme, qui n’a appelé à aucune des valeurs respectables qu’il a enseignée à coup de bleu à son fils. Un homme que Jasper avait trouvé si hideux ce jour-là. S’endormir et juste mettre à fin à une histoire qui traînait depuis trop longtemps en longueur, sur le coup ça avait été la réponse la plus sensée, Elías.

Mais tu ne le vois pas comme ça, n’est-ce pas ? À tes yeux, ce fut une fuite, ce fut lâche. À tes yeux, ce fut un appel à l’aide, la dernière danse terrible qu’on s’inflige quand la musique s’éteint définitivement. Et il ne sait pas, Jasper, s'il avait besoin d’aide. Il ne sait pas, Jasper, s'il veut qu’on le sauve ou qu’on le laisse mourir. Il est soudain fatigué, profondément lassé. Un cadavre dans un corps encore chaud et au cœur battant. Et quand tu en appelles aux passés qu’on ne fouille pas, à la discrétion habituelle qui est la nôtre, il soupire, Jasper.

Alors ne commence pas, Kieran.

Mais tu poursuis, évidemment. Naïf et égoïste qu’il est, Jasper, de te demander de faire comme si de rien n’était, de passer sous silence cette tentative de rejoindre les morts qu’on aime tant. Il pourrait trouver ta curiosité légitime s'il n’était pas autant à fleur de peau. Déjà, il se referme, se tasse un peu plus sous les couvertures, tourne dans un effort pour t’offrir son dos. Ultime signe de protestation. Ne demande pas. Ne cherche pas. Il ne veut pas. Il ne peut pas.

Mais tu poursuis, encore. Tu es comme lui. Ce petit garçon plus grand que lui, plus fort que lui, mais qui le regardait autant comme un objectif que comme un obstacle à franchir. Un rival qu’il a considéré de loin avant d’en faire, il ose se l’avouer des années après, son meilleur ami. Il pourrait en remercier Bonni, mais on n'ose se rappeler son visage ou même son nom, trop peur de voir sa voix se mêler à celles de tous les disparus qui rendent fous. Comme lui, tu n’épargnes pas, Kieran. Tu as des choses à dire et tu les dis, même si tout hurle qu’on veut que tu te taises. Se crispe contre les draps, Jasper. Te détestant, se détestant. Te trouvant injuste de vouloir violer l’accord tacite qui consistait a garder muet et scellé les identités du passé. Il ne peut pas. Il ne veut pas. Et il te déteste furieusement quand tu en appelles aux mains qu’on s’est tendu, aux vies qu’on a protégées ensemble, au lien qu’on a tissé dans le sang et l’odeur de merde des batailles. Tu n’as pas le droit. Un sourire réellement amer et acide, le plus méchant de son arsenal, celui qu’on n'aurait jamais imaginé voir sur son visage.

Si tu savais, tu me considérerais avec une corde autour du cou si tu n’apprenais ne serait-ce que mon nom.

Parano, persuadé que le temps qui s’attaque aux faux-semblants qui craquent te fera le détester. Lui le grand méchant, lui que son propre peuple a cherché à tuer. Vous les avez tous haïs sans jamais vous questionner, sans jamais chercher à comprendre et à apprendre. Et d’un coup, il vous déteste, d’un coup, il veut serrer ses mains autour de ton cou. Toi. Eux. Tous. Soudain dépassé, fatigué de devoir vous pardonner et vous aimez. Ce serait si simple de haïr, si simple d’être libre et de laisser les instincts profonds surgir. Pourquoi jouer le rôle du lord, pourquoi s'acharner à porter le costume ? Ça n’a jamais rien apporté d’autre que des regrets, Kieran. Vous vous détruisez sans poser de questions, pourquoi lui devrait tendre l’autre joue face à vous ? Par maturité ? Par dignité ? L’envie de tout détruire, de cesser d’être à la hauteur des fantômes pour juste tout, oui, tout détruire. Vos vies. Vos rêves. Vos illusions d’imbéciles pour lesquelles il a du mépris. Pourquoi devoir se débarrasser de tout ça, Kieran ? Pourquoi n’aurait-il pas le droit ? Puis soudain fatigué, épuisé. Trop de choses qui se passent. Trop de choses qui s'entrechoquent.

Et qu’est-ce tu vas faire ? Me torturer jusqu’à que je parle ?

Crache presque les mots alors qu'à l’intérieur c’est une anarchie totale.

Ne te fatigues pas, je ne dirai rien. Alors va-t'en. Laisse-moi.

Par pitié.
Laisse-moi.




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Sujet: Re: (end) it's real, the pain you feel † jasper   Ven 30 Oct - 18:08




stop running away //« one thing I’ve learned is that you should never look back. the past is dead and buried, you get nothing from living there. it’s all about today. but i’ve been having these dreams. in them, nothing’s real, nothing’s solid. everything’s fantasy, fucked, an illusion. » — ((skins)) ◄ M U S I Q U E ► Alors ne commence pas, Kieran. Il s'y était attendu, mais cette façon de lui répondre, ça lui fait quelque chose mine de rien. Il est comme, blessé dans son égo, rejeté par celui qu'il considère comme un ami - c'est ce que tu es Silas, un ami. Comprendre l'état, mais ne pas accepter d'être ainsi mis à l'écart, c'est égoïste, Elías le sait, mais dans le fond, il se sent bousculé, un peu à des années lumières de ce que tu peux éprouver. Peut-être ne le comprend-t-il tout simplement pas ? Peut-être n'est-il pas à la hauteur ? Mais l'équation ne le concerne pas. Ce n'est pas de lui dont il doit se soucier. C'est de toi et seulement de toi. Alors forcément, l'abandon n'est même pas envisageable ; il reviendra à la charge - que tu le veuilles ou non.

Avant de pouvoir répondre quoi que ce soit, tu lui tournes le dos ; de quoi le faire grogner silencieusement. Ne te renferme pas Silas, c'est là tout ce qu'il ne veut pas ; cela ne t'aidera pas. Elías se sait impatient, il se sait chiant également ; toujours quand cela concerne le bien d'autrui. Et ton bienêtre lui importe. Il soupire à son tour, désemparé malgré tout et décontenancé par la situation. Vouloir te comprendre et ne pas en avoir l'opportunité ni l'occasion. Tu te renfermes, comme un escargot dans sa coquille ; comme si lui parler était une torture. Il est vrai que vous n'aviez pas cette relation ; jamais vous ne vous étiez réellement confié jusqu'à présent ((mais après autant de temps passé ensemble ; cela pourrait être le moment… ?)) Toujours aussi sur sa chaise, il contemple ton dos - et un flash lui survient, qu'il rejette de la main.

((Tu lui ressembles.)) Et qu'est-ce que tu vas faire ? Me torturer jusqu'à que je parle ? Non. Certainement pas. Lui qui est phobique du sang ne pourrait lever la main sur toi pour te faire hurler la vérité ; ce n'était pas son genre - bien que ça l'ai été fut une époque. Assassiner les gens, pour de l'argent - lui qui aspirait à être un chevalier autrefois était tombé bien bas. Être pris de peur, trop de sang versé ; pour rien. Plus rien n'avait de sens, alors lui aussi a cherché à en finir ; mais il n'a jamais trouvé le courage Elías, de partir. Parce qu'il aime sans doute trop la vie pour ça, parce qu'il doit faire perdurer un héritage ((parce qu'il a tout simplement la rancune tenace et que son histoire n'est pas terminée.)) Rien ne doit s'achever, tout doit continuer - pour lui, pour toi. Il sent la colère monter. ((Tu lui ressembles vraiment.)) il sent que quelque chose gronde en lui ; de concert avec des souvenirs d'enfances qu'il préfèrerait oublier définitivement.

Ne te fatigue pas, je ne dirai rien. Alors va-t'en. Laisse-moi. C'est la goutte d'eau, celle qui fait déborder la cuve déjà bien trop pleine, de celle qu'il ne vide jamais - c'est monté crescendo et ça vient d'exploser, comme un raz de marée. « Non. » Un mot simple, unique ; filant comme une flèche en plein centre d'une cible. Tranchante et incisive. C'est la négation qui prime. « Tu peux oublier. Je ne m'en irai pas d'ici. C'est hors de question. » Se redressant de sa chaise, le mercenaire attrape ton épaule qu'il retourne vers lui sans ménagement en se hissant sur le lit. Son regard blasé confronte le tien, fatigué, il le craint. « Tu me prends pour qui au juste ? Je suis pas un tortionnaire, j'vais pas te tirer les vers du nez si tu souhaites pas en parler. » Ses ongles s'enfoncent sans qu'il ne le désire vraiment dans le creux de ta clavicule ; c'est en s'en rendant compte, qu'Elías recule finalement.

Comment te faire comprendre Silas, ce que tu attise chez lui ? Ce que tu fais naître comme sentiment ? Il ne sait pas pourquoi, tu lui évoques cet ami ; celui que sa famille à trahit, pour des idéaux qui le dépasse - qu'il n'aura jamais compris… Jasper. Une boule se forme dans sa gorge, noué, les mots n'arrivent plus réellement à être formé. Avec la rancoeur, il y a également le regret, il aurait aimé être plus fort à l'époque, il aurait aimé comprendre plus tôt… Et arrêter son père, ô oui, il l'aurait voulu. « J'te disais tout ça parce que, j'voulais juste que tu saches que j'suis là pour toi bordel. Que t'es pas seul et que tu le seras jamais ; sauf si c'est ce que tu souhaites. »  

Quittant la surface du lit, se redressant et se reculant de nouveau faire la fenêtre ; les canines du mercenaire s'enfoncent avec violence dans la chair de sa lèvre inférieure. Une envie de se réfréné par la douleur, pour éviter de trop en dire, pour éviter de se rappeler. ((Stop, stop, juste stop.)) « Tu tiens vraiment à c'que j'te laisse ? Après ce que t'as fait hier ? Même pas en rêve… Je suis qu'un putain d'égoïste après tout, alors oubli. J't'abandonne pas, pauvre con… »

Ça fuse, c'est droit et net. Il n'est pas agacé, même si son ton pourrait prétendre au contraire. Non. Elías est juste inquiet. ((Tu lui ressembles et ça le tue. Tu lui ressembles et voilà le regret.))

hrp : ptn bro sans déconner tu m'assassines j'suis au bout d'ma life xDDDD


Jasper S. Riegel

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Sujet: Re: (end) it's real, the pain you feel † jasper   Dim 1 Nov - 22:02

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Non. Évidemment, comme si tu pouvais baisser les armes aussi facilement. Mais qu’est-ce que tu y gagnes, Kieran ? Qu’est-ce que ça t’apporte ? Il ne ressortira rien de bon à fouiller la vase, à vouloir balayer de la main la poussière qui cache le vrai portrait. Tu parles, tu t’acharnes, pourtant, il sait qu'à la seconde où tu découvriras son vrai visage, tu iras dégainer tes armes. Car tu vas au bout de ton travail et que le passé est une relique qui fait horreur à tous les briseruniens. Que sainte Antigone soit morte, mais que les traîtres Riegel vivent. Ah, c’est à vomir, n’est-ce pas ? Vous pensez tous pareil. Les nouvelles secouent, mais nous pleurons deux entités différentes, Kieran. Il n’y a que le mensonge, le jeu. Un jeu qui prend fin. Mais il est fatigué, Jasper, tu vois. Trop fatigué pour déclarer forfait. Il n’a pas besoin de tes jugements, Kieran, soudain ta tendresse le dégoûte, il en dégueulerait presque.

Alors reste planté là comme un con.

Dans sa bouche, les insultes sont exceptionnelles, signe d’une perte de contrôle, d’un retour en arrière impossible. Pourtant tant attaché, Jasper, aux valeurs du passé. À l’éducation stricte des siens, du vocabulaire soutenu, de la droiture et de l'étiquette qui fait la différence entre les bons et les mauvais. Mais ses objectifs ne sont plus, ses ambitions ne sont que cendrées et entre la colère et la détresse, il s’est perdu, Jasper. Alors quand tu le retournes de force, c’est tout qui explose, le poing qui s’écrase sur la joue, autant pour te punir de la douleur que tu fais exploser dans ses côtes que pour te faire fuir puisque tu es un danger maintenant. Tu violes les promesses sacrées, Kieran. Tu violes la sainte règle du silence. Tu veux savoir. Tu n’as pas le droit. Notre amitié ne tient qu’à ce secret Kieran. On aime l’image avec laquelle on s’est présenté, pas les hommes vrais du passé.

Des mots en l’air. Tu n’as aucune idée de la portée de tes promesses et de ce qu’elles impliquent. Tu m’imposes ton affection sans me connaître, tu te lances dans de belles tirades, mais tu le fais devant une image que tu t’es construite toi-même. La fidélité ça s’assume, Kieran, alors réfléchi s’y a deux fois avant de la promettre à quelqu’un.

Comme tous ces gens qui ont ployé le genou devant un idéal avant de retourner leur veste pour en embrasser un autre. Comme tous ces imbéciles qui en rêvant d’indépendance doivent aujourd’hui assumer la domination et les conséquences de la chute d’Antigone. Ô, ils vont payer. Il n’en doute pas, tu sais ? Ils vont tous payer avec leur allégeance trop facile, à imposer leurs espoirs, ces incapables, et au fond de lui, il y trouve une forme de justice. Égoïste que vous êtes à projeter sur les autres votre déni et les rejeter quand vous arrive en pleine face la douloureuse vérité. La vérité qui dit que nous sommes des hommes avant d’être des entités, qu’on a nos défauts fatales, nos traîtrises insupportables nous aussi. Toi, comme les autres, vous n’avez aucune idée du véritable sens du verbe engager. On meurt de ce mot, le savais-tu ? C’est un verbe contrat qui se change en malédiction.

Je n’ai pas de compte à te rendre. Je ne cherche pas à savoir qui tu étais avant la guerre alors fait de même. Je suis Silas, je suis mercenaire et je suis fatigué.

De tout, littéralement de tout.

Oui. Je suis fatigué. Et c’est tout ce que tu as à savoir.

Et ne cherche pas plus profond, parce que tu vas t’en mordre les doigts.

Il y a déjà eu trop de morts, ne nous impose pas un nouveau deuil, s’il te plaît.

Le deuil de nous.
De nos mensonges.
De nos illusions.



HRP : hahaha je suis au fond. Vraiment. Il est terrible. Je suis désolée. Please pardonne-le snif


Elías K. Björnsson

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Sujet: Re: (end) it's real, the pain you feel † jasper   Mar 10 Nov - 19:35




kill me hurt me //« i feel something so right doing the wrong thing and i feel something so wrong doing the right thing ; i couldn't lie, couldn't lie, couldn't lie... everything that kills me makes me feel alive » — ((counting stars)) ◄ M U S I Q U E ►Il ne sait pas réellement Elías, quand est-ce que tout a dégénéré dans sa vie ; avec autrui, avec son job, avec ses aspirations ; il n'a plus goût à rien, n'est qu'un pantin désarticulé qui bouge par automatisme et non plus par altruisme. C'est son égoïsme qui le guide, qui le pousse à agir et c'est le cas avec toi également Silas ; vos noms rimes, vont de concert ensemble, mais vous êtes diamétralement différent - et le pire dans tout cela, peut-être, c'est qu'il croyait dur comme fer, qu'il était bel et bien "ton ami". Ce poing qui vient s'abattre sur sa joue le fait quitter tes draps pour mieux le ramener à la dur réalité du sol. Quelque chose, dans sa bouche, est différent, il s'est mordu l'intérieur des joues et malgré son côté robuste, le goût de sang, âcre, ravage son gosier ; c'est donc avec empressement qu'il recrache ce liquide rougeoyant, qui alimente sa carcasse.

Il t'écoute lui hurler tes mots cinglants et dans chacun, Elías peut y lire un certain sentiment. Abandon, lassitude, déprime, rejet, colère. Il ne sait pas d'où vient tout cela chez toi, mais une chose est certaine, vous n'êtes pas sur la même longueur d'onde - et c'est pourquoi aujourd'hui, mentalement, il s'effondre. Car Elías n'a plus rien, si ce n'est son job, cette envie de reconstruire Briserune avec l'argent qu'il gagne, se crevant à petit feu - cette troupe de mercenaire, c'est son seul réel lien. L'unique. Et tu le lui enlèves, mais le pire dans tout cela, c'est qu'il ne trouve aucune raison de te blâmer. Alors, restant parterre, l'homme écoute, avec patience, tout ce que tu lui assènes, tête baissée, coeur en morceaux qu'il ne trouve pas la force de récupérer pour te l'offrir à nouveau. Non. Autant laisser les sentiments là où ils sont censés être, mort et enterré en même temps que ses amis et sa famille - à Briserune.

Et pourtant, il aimerait Elías, croire en vous, en cette amitié, qui ne tient que sur des piliers endommagés, qui s'effritent de plus en plus à l'avancer de cette sinistre soirée. Vos fondations ne sont qu'un château de carte qui se balade de gauche à droite ; aucune stabilité, aucune pitié. Effectivement, tu n'as aucun compte à lui rendre, mais ce triste constat glace son coeur et gèle ce qui lui reste d'âme. Il t'a sauvé la vie ce soir, ne cherchait aucunement un remerciement au vu de ton acte - mais il ne penserait pas que tu lui lâcherait tout ça. Il aimerait rire, mais l'homme reste enfermé dans un silence de plomb, profond mutisme qui contraste avec tes mots tranchants. Tu es fatigué, il l'est également, mais ça ne l'empêche pas de vouloir prendre soin de toi - son "ami". Forcer tes barrières pour les faire céder, à force de persévérance, Elías aimerait pouvoir y arriver ; mais ce n'est pas ainsi qu'il aime s'y prendre. Alors, en se redressant, crachant de nouveau le sang qui s'agglutine dans sa bouche, le mercenaire lâche dès la fin de ta dernière phrase.

« Comment tomber de haut en une soirée ; pour toi comme pour moi. On fait la paire Silas. » Il lâche ça, de but en blanc, mais l'intonation dans sa voix est lasse, fatigué ((presque blasé.)) « T'as raison, je comprend rien, j'suis perdue d'puis la guerre, j'dis des conneries. » Haussant les épaules, un rire sardonique quitte ses lippes alors qu'il déambule dans la chambre. « J'ai même été assez con pour me considérer comme ton ami. » Soupirant de dépit, le coeur battant à tout rompre, furibond, il continue sans pouvoir s'arrêter. « Au moins, j'aurai essayé. J'devais continuer de bosser solo, mais voilà, j'ai joué, j'ai parié et j'ai perdu. » Oui, absolument tout perdu. Rejeter les gens pour que son coeur les rappels à lui - être dans un déni, le plus total, cette tirade n'en est que le parfait exemple. « J'ai bien compris, je t'ai entendu, j'ai aucune légitimité à t'aider, ni à te demander quoi que ce soit ; c'est ça ? »

Se rapprochant de nouveau de ton lit, sa main attrape le col de ton teeshirt sans ménagement, son front percutant le tien ; oeil pour oeil, dent pour dent. « Désolé de t'avoir sauver la vie ce soir je suppose ? Désolé d'vouloir avoir une place dans ta vie, j'ai beau essayer, j'suis face à un mur et j'ai pas la force de briser tes barrières. » Il parle, beaucoup, mais n'agit pas ; car il devrait quitter la pièce, t'abandonner ; Elías le sait, mais ne trouve pas la force nécessaire de le faire. Comme si quelque chose en lui, lui dictait de rester ici, à tes côtés ((comme si quelque chose lui avouait que tu étais son "ancien meilleur ami décédé".)) « Moi aussi, j'suis fatigué, d'lutter pour des miettes. J'sais même pas pourquoi je me lève le matin, ni même pourquoi j'continue c'que je fais. J'suis qu'un pantin, j'bouge parce que j'peux pas clamser. Parce que j'suis effrayé d'crever. »

Une confession, une seule, l'unique. Ce qui se déroule aujourd'hui est inédit ; il parle Elías, beaucoup trop et c'est rare, si rare que ça en devient terrible. Ça tremble, sa caboche, ses pensées, ses sentiments. Tout est inconstant, rien n'est normal ((preuve qu'il est vivant.)) « J'tourne pas rond, j'aime c'qui m'fait du mal et tu m'en fais atrocement… Et c'est déconcertant. » Résolution, tête relevée, encore une fois, il crache ses mots, avec véhémence, en gueulant comme un malade, pour te faire entendre raison. « Alors je me répète, mais non ! J'abandonne pas ! Je parle pas pour rien dire ! J'agis pas par égoïsme, ni par pitié ! T'es entré dans ma vie et je veux t'y préserver, te sauvegarder ! J'en ai marre de m'attacher aux gens pour les voir s'barrer ! »

Son poing rencontre un mur pendant sa tirade, mais aucune douleur ne lui vient. Au bord du précipice, il aimerait tellement, que tout change. ((Que tout redevienne finalement, comme avant.))

hrp : ok je suis partie en couille total ; elias et son mental breakdown qui commence ptdr y'a rien qui va jpp


Jasper S. Riegel

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Jasper S. Riegel

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Sujet: Re: (end) it's real, the pain you feel † jasper   Mar 10 Nov - 22:41

Dernière danse
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On tombe, c’est une chute libre infinie à laquelle on s’adonne depuis des années déjà. Rêvant du moment, on se fracassera au sol, rêvant qu’il arrive avant qu’on perde totalement la volonté d’en finir. Et il a envie de sourire, Jasper. Un sourire plein de colère, de ressentiments. Parce que vous faites la paire, en effet. Parce qu’il sait que le tableau est pathétique. Mais parce qu’il sait surtout que viendront rapidement la honte et les regrets. Que la lassitude ne tiendra pas éternellement face au poids d’une éducation stricte où le suicide est une infamie et un aveu de faiblesse. Il ne tiendra pas face aux souvenirs des ordres, des promesses qu’on a faite dans une vie qui n’est plus la nôtre, qui est déjà loin. Mais les promesses restent qu’importent les changements, c’est là tout leur intérêt. Alors il a envie de sourire, Jasper, parce qu'en l’instant, il est encore las. Parce Qu'en l'instant il est encore anesthésié et que c’est peut-être la première fois qu’il se sent aussi bien. Alors pour le temps qu’il lui reste à n’en avoir cure de rien, il va être égoïste, Kieran.

Et tu craches tes mots, tu craches tes reproches, tu craches tes faiblesses. Comme il les partage, Kieran, tu n’as pas idée. Comme elles font écho. Et tu as raison. Jasper est un bloc de glace qui se refuse à fondre. Sa réelle identité est un secret inavouable, car il a trop gros à jouer. Et l’époque où il pouvait dire la vérité lui manque, mais il accepte que cette époque ne serait plus. Nous avons grandi. L’adolescence est une perte de l'innocence, il aimait cette phrase. Il fallait à présent être grand et jouer avec leurs règles. Des règles faites de mensonges et de non-dits. Et quand tu l’agrippes, que tu hurles qu’on te fait atrocement souffrir il ne peut que te fixer d’un regard presque mort, Jasper. Il le sait. Il a même l’audace de l’assumer. Il ne peut tout simplement pas, tu vois ? Même pour toi, il ne peut pas. Même si dans son cœur ton nom sonne avec ami. Il ne peut pas. Pas maintenant. Pas aujourd’hui. Il faudra attendre des mois encore avant qu’on échange nos vrais noms.

Alors ne me demande pas de te révéler ce secret-là.

Le regard ferme quand il décolle ton poing du mur pour venir nonchalamment y poser un mouchoir blanc.

Ne cherche pas à savoir qui j’étais, ni ce qui m’a poussé à vouloir partir. Si tu veux que cette amitié perdure, musèle ta curiosité.

Un soupir alors que les côtes font mal, que la douleur anesthésie le cœur à défaut d'anesthésier le corps. Pourtant, il ose balancer quelques mots, Jasper.

Moi aussi, j’en ai assez de perdre ce qui m’est cher. Alors ne cherche pas à savoir, s’il te plaît. Ne me donne pas une bonne raison de fuir, mon ami.



Elías K. Björnsson

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Elías K. Björnsson

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Sujet: Re: (end) it's real, the pain you feel † jasper   Mer 11 Nov - 3:19




stay with me //« i feel something so right doing the wrong thing and i feel something so wrong doing the right thing ; i couldn't lie, couldn't lie, couldn't lie... everything that kills me makes me feel alive » — ((counting stars)) ◄ M U S I Q U E ►Aucune réaction, rien, il est véritablement face à un mur, grand ; en béton armé. Et voilà qu'un trou se forme dans sa poitrine, béant. Est-ce que tout va finir par sombrer dans le néant ? Vous ? Les gens ? Elías est perdu, décontenancé, désappointé, mais garde malgré tout de nouveau, sa tête relevée. Retrouver un brin d'honneur, de fierté, pour ne pas se laisser décourager. Voilà ce à quoi il aspire, même si c'est difficile et qu'il sent bien, quelque chose, comprimer sa trachée. L'émoi se lit, pendant quelques secondes, avant de tout envoyer promener d'un revers de la main. Cette même main que tu subtilises de par la tienne, déposant un mouchoir blanc sur ses phalanges en sang. "Alors ne me demande pas de te révéler ce secret-là. Ne cherche pas à savoir qui j'étais, ni ce qui m'a poussé à vouloir partir. Si tu veux que cette amitié perdure, musèle ta curiosité."

Autoritaire, tu ne lui laisses pas le choix. Et tu sais à quel point, avec ce qu'il vient de te lâcher, il tient à votre amitié. Car depuis bien longtemps, Elías s'est privé de construire quoi que ce soit avec quiconque… Il y a bien eu Prudence. Il y a bien eu Astéra. Mais depuis ce drame, rien n'est plus pareil. La peur de perdre quelqu'un, ne pas vouloir s'attacher ni s'enticher ; chercher par tous les moyens de se préserver, c'est ce qu'il a toujours fait. Ses yeux azures se posent sur toi, qui continue sur ta lancée - ne pas te donner une raison de fuir… « Très bien. Je respecterai cela alors. » Solennel, c'est une promesse que l'ancien aspirant chevalier te fait, main blessé sur le coeur, résolu. Haussant lentement les épaule, ses prunelles viennent s'enquérir du mouchoir enveloppant sa main, un sourire nostalgique sur les lèvres. ((Jasper et Bonnie', c'était leur façon de faire des pansements à eux aussi.)) Ne pas y songer, ne pas y repenser ; tout laisser enterrer.

« En attendant… » Le voilà qui s'avance, main sur ton torse pour te repousser avec douceur une première fois vers ton lit. « Tu as besoin de repos et malgré mes insomnies constantes, j'ai besoin de fermer les yeux également. » Prenant soin de ménager tes côtes, Elías t'aide à reprendre place, que tu le veuilles ou non ; son ton un peu sec, comme résigné. « Je ne te demanderais rien ; tu me parlera quand tu le souhaitera, ou peut-être pas. Maintenant dors mon ami, la nuit porte conseille ; de ce qu'on dit. » Des nuits blanches, des idées noires, c'est ce qui l'empêche de dormir, la raison pour laquelle il transpire sans le vouloir, le désespoir. Se dirigeant d'un pas lent jusqu'à la porte, le mercenaire se tourne une dernière fois vers ta couche, un sourire mélancolique niché sur les lèvres. « On se reverra Silas. Prend soin de toi. »

Car la mission était terminée, alors sa route, il l'a reprendrait. Un besoin étrange, de vouloir s'isoler, pour faire taire au fond de lui, l'assaut furieux des réminiscences de son funeste passé.

hrp : est-ce un rp clos ? j'crois que oui 8)





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