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(end) coma idyllique † prudence (fb)
Elías K. Björnsson

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Elías K. Björnsson

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Sujet: (end) coma idyllique † prudence (fb)    Mar 13 Oct - 18:31




ever stray //« sers-toi un dernier verre, je veux que tu finisses par terre, j'veux m'envoyer en l'air, goûter l'atmosphère. vas-y oublie tout, oublie tout  »— therapie taxi ◄ M U S I Q U E ►La fin d'un rêve, il se voit glisser lentement le long d'une pente raide. Arpenter des monts pour atteindre le sommet des merveilles, pour fatalement se planter, se ramasser la gueule la première sur le pavé. Elías ne sait plus réellement où il en est. La mine déconfite de son père, empli de regret, ne l'aide pas vraiment à y voir plus clair. Il aimerait pourtant se raccrocher à son rêve, mais voilà que la graine de la discorde s'est implanté dans son esprit, ne lui laissant aucun répit, l'obligeant à réfléchir. En marchant tranquillement dans les rues d'Aubépine, le jeune homme se laisse vaquer à quelques occupations, regardant ce que les marchands ont à offrir en ces temps durs.

Rien ne lui saute aux yeux, pas de cadeau pour sa mère, encore moins pour son père, même si une dague rutilante pourrait lui convenir - Elías ne souhaite pas lui ramener un objet capable de le plonger encore dans d'affreux souvenirs. Il lui répète sans cesse que la guerre ne meurt jamais, que l'horreur est toujours là, proche d'eux - mais l'aspirant chevalier ne décèle que regret et paranoïa dans les paroles de son paternel. Soupirant bruyamment, exprimant en un souffle son mécontentement, il accélère le pas, ne souhaitant pas réellement s'attarder dans les rues. La nuit tombe peu à peu sur Aubépine et avec elle, une envie de boire une bonne pinte fraîche avant de repartir à l'aube pour sa patrie.

Il n'est pas encore habitué à cet endroit, Briserune lui manque, jamais âme à partir ou à vagabonder. Il aime arpenter les vastes plaines de sa contrée - Malronce ne lui évoque pas les mêmes sentiments, au contraire. Il se sent constamment épié, différent. Il sait pourtant, qu'avec les événements, il devrait prendre un peu plus le temps de détailler, d'apprendre à connaître ce pays ; mais l'âme n'y est pas. Il transpire de Malronce quelque chose qui l'en empêche, mais Elías ne saurait dire quoi. C'est juste là, quelque part, ancré en lui, comme le mal à la racine. Un fait auquel il ne s'habituera sans doute pas. Se massant la nuque en hissant de nouveau sa besace sur son épaule, le jeune homme avance, d'un pas lent, mais décidé. Transpirant la nonchalance, il s'arrête à une taverne une fois la nuit totalement tombée.

Se dirigeant vers le comptoir en prenant son temps, l'effervescence du lieu lui arrache un sourire en coin, presque invisible, mais pourtant bien là. Ce sont les bribes d'une conversation qui prennent alors le dessus, alors que le tavernier lui demande ce qu'il souhaite commander. Son regard azuré s'arrête alors sur une scène non loin, le faisant se pencher pour mieux discerner ce qu'il se passe. Commandant sa pinte fraîche de bière tant convoitée, le jeune homme dépose ses affaires avant de s'avancer d'un pas fier, le talon de ses bottes cognant avec résolution le bois rustique de la taverne. Sa main se pose sur l'épaule du soûlard, qui ne comprend décidément pas les codes de la bienséance.

« Ce n'est pas très respectueux d'importuner ainsi une gente dame ; encore moins quand l'alcool semble dicter vos actes. » Plaquant ensuite son bras derrière son dos pour ne lui laisser aucune chance de répliquer, Elías le soulève d'un mouvement sec et autoritaire, le bousculant légèrement avant de l'envoyer valser en dehors de la taverne. S'essuyant les mains devant la porte, les yeux emplis de mépris et de colère, il attend patiemment que l'homme se redresse et quitte son champ de vision pour récupérer sa boisson et prendre place aux côtés de celle qu'il a aidé. Toi. « Une demoiselle qui se saoule dans une taverne et qui plus est, sans escorte ? C'est le comble de l'imprudence, non ? »

Mais il n'oublie pas à qui il a affaire, loin de là. N'est-ce pas, Prudence ?
hrp :et voilà comme prévu c'est posté, j'espère que cela t'iras, j'reprend doucement en ce moment o/


Prudence Vaudreuil

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Prudence Vaudreuil

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Sujet: Re: (end) coma idyllique † prudence (fb)    Mer 14 Oct - 10:12


“coma idyllique” &
Cela fait bien longtemps que le temps n'est plus à la fête. Que son cœur n'est plus en paix.
Parfois si longtemps que le temps d'avant lui parait flou. Lointain. Surréaliste. Comme un rêve dont le souvenir nous échappe peu à peu à chaque seconde qui passe et nous sépare de lui.
Entre les griffes de l'aigle, elle n'est plus que l'ombre d'elle même, et... Malgré le fait qu'elle soit ironiquement bien traitée... Elle ne peux pas s'empêcher de se sentir salie.
Alors, si'l y a bien quelque chose qu'elle refuse de laisser derrière elle... C'est cette sale habitude de sortir faire le mur.
Aujourd'hui, Prudence n'a rien à perdre. Aujourd'hui, Prudence a décidé d'aller plus loin. Si elle l'apprenait... Elle mettrait surement sa tête sur une pique.
Oui, aujourd'hui, Prudence n'a rien à perdre.
Aujourd'hui, la princesse déchue de malronce à seller son cheval au petit matin lorsque le monde dormait encore dans les bras de Morphée, et a galoper en direction du fleuve pour rejoindre le petit bourg qui y florissait : Aubépine.

Si à l'époque déjà elle devait cacher son identité sous un faux nom, une capuche, une cape, tout ce qui était bon pour enfouir ce qu'elle était vraiment... En ces temps brumeux elle redoublait d'efforts. Avec un peu de chance, elle rentrerait ce soir et prétexterait, si on l'avait chercher en vain, être partie dessiner dans la forêt voisine.
Mais il en aura été tout autrement. Aujourd'hui, elle se sera permis une journée loin de tout. Loin d'elles. Loin de ces remous de souvenirs douloureux. Après être allée se baigner dans le fleuve, chevaucher en forêt, et flâner dans les ruelles marchandes... Elle finit sa journée au lieu qu'elle peut chérir le plus lors de ses escapades : la taverne.

L'ambiance y est chaude. On y parle fort, on y rit grassement. On trinque, on se moque, on courtise, on vante ses exploits. Prudence, assise sur une table plus en retrait, capuche sur sa crinière couleur du blé, en est à sa quatrième pinte. Il faut dire que lorsqu'on a des soucis à oublier, qu'on cherche à vider son esprit alors qu'on est habituée à tenir l'alcool... Il faut faire preuve de ténacité... Mais doucement, les effets secondaires de l'hydromel avaient commencé à prendre possession de son corps frêle et amaigrit au fil des semaines passé avec la briserunienne, comme si arrêter de manger constituait une rébellion suffisante pour appuyer le fait qu'elle préférait mourir que de vivre normalement en la tolérant à ses cotés... De toute façon, elle avait perdu l'appétit depuis.

Le nez dans sa choppe, Prudence ne voit même pas l'homme arriver à ses cotés. Et elle n'entend qu'à peine les paroles qu'il tente de lui glisser à l'oreille... Qui, a mesure qu'elle l'ignore, sonnent de plus en plus lubriquement. Ce n'est que lorsqu'elle sent sa main insistante sur sa cuisse que la princesse s'arrache de ses pensées pour lever ses yeux vers l'inconnu, penché vers elle. Un frisson lui parcourt l'échine, et pourtant... Elle reste immobile, incapable de réagir. Il est au moins aussi saoul qu'elle mais... Sans l'ombre d'un doute, il reste bien plus en position de force, comme le confirme sa main épaisse qui arrive presque à faire le tour de sa cuisse sans peine.

Et puis, tout se passe très vite. Si vite. Trop vite. Le coeur de Prudence s'arrête quand elle sent cette main baladeuse se glisser sous ses jupons. Mais c'est par la suite le sien qui doit se stopper alors qu'un nouveau personnage entre en scène. Elle ne le voit pas tout de suite. Elle ne constate que la grimace de douleur qui suit la clef de bras qu'effectue l'homme derrière lui pour calmer ses ardeurs... Et son départ forcé et peu spontané... Et cette nouvelle silhouette, d'abord floue, qui le remplace à tes cotés.
Cette voix, mélodie d'un cœur perdu, s'échoue à ses oreilles et elle pense un instant nager en plein délire.
Pourtant, elle n'en était qu'à sa quatrième pinte, non?
Lentement, comme craintive, ses grands yeux couleur azur se lèvent... Pour rencontrer les siens, dont l'éclat lui semble familier et rassurant. Un fantôme d'un passé qu'on pleure au fond de son lit. Sa bouche parle, mais elle ne l'entend pas... Ou du moins, elle ne l'écoute pas. Elle ne veux pas de ses reproches et de son sermon, pourtant tout à fait mérité. La maison-dieu seule sait si c'est l'alcool, l'émotion, le soulagement ou l’égoïsme qui la fait agir... Mais la voilà qui, sans se poser de question, vient saisir la nuque de son sauveur du soir plaquer ses lèvres sur les siennes dans un baiser déplacé... Qu'elle ne su contenir.

Au diable la bienséance. Et pire... Elle pourrait toujours rejeter la faute sur l'alcool, non?

Le moment est fugace, volé. Il ne dure que quelques secondes, mais quelques secondes suffisantes pour lui permettre de décharger toute cette néfaste émotivité qui s'était stocké au creux de son cœur. Suffisantes pour toucher du bout des lèvres un fantôme de son passé qui a eut le malheur de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment... Ou au bon endroit, au bon moment.

Lentement, elle le lâche. Ses lèvres quittent les siennes, et ses mains glissent lentement de sa nuque... Jusqu'à son visage, qu'elle agrippe avec précaution entre ses doigts fins. Le pulpe de ses doigts pâles s'enfoncent légèrement dans ses joues et la ligne de sa mâchoire, comme pour vérifier qu'il fut réel, tangible, et s'assurer qu'il ne lui file pas entre les doigts. En silence, ses yeux fixent un instant les siens.... Et finalement, un sourire si longtemps disparu vient orner la courbe de ses lippes

« Elías... C'est bien... Toi. »

Un nom qui, fut un temps, avait tourmenté ses pensées sans qu'elle ne sache pourquoi.
Sans qu'elle ne le sache toujours, malgré le temps passé.
Un ami dans l'ignorance. Qui réchauffe le cœur et l'esprit. Et qui, une fois de plus, s'impose comme un véritable ange gardien.

« Merci. »

Elle ne prend pas la peine de s'excuser pour ce geste déplacé. Son regard témoigne du trouble qu'elle ressent d'elle même, pour lui, pour elle. Après un instant d'hésitation, elle finit par lui rendre sa liberté et ses doigts quittent son visage... Pour retourner s'échouer sur sa pinte d'hydromel à moitié vide, tout comme son regard se détourne de lui tandis que d'entre ses lèvres, un rire léger et mélodieux lui échappe. Nervosité? Soulagement? Alcool?
Tout ça, c'était l'alcool, sans l'ombre d'un doute. Non?


 
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Sujet: Re: (end) coma idyllique † prudence (fb)    Mer 14 Oct - 15:37




ever stray //« sers-toi un dernier verre, je veux que tu finisses par terre, j'veux m'envoyer en l'air, goûter l'atmosphère. vas-y oublie tout, oublie tout  »— therapie taxi ◄ M U S I Q U E ►Il te remarque, comme il t'a toujours remarqué. Par delà les buissons, à l'orée d'une forêt ; toujours, le jeune homme te discerne. Tu es partout et nul part à la fois ; ce qu'il fait qu'il te cherche, bien souvent, suscitant chez lui un certain émoi. Elías n'arrive pas à comprendre ce que tu fais vivre chez lui, ce que tu lui inspires. Il sait cependant une chose, c'est que son rythme cardiaque, en ta présence, est perturbé. Prenant place à tes côtés, ses prunelles azures cherchent les tiennes, pour savoir si ce sombre événement ne t'as pas traumatisé. Sa tête penchée sur le côté, il te surplombe d'une bonne tête, sa main se glissant délicatement sur ton épaule. Et voilà que tes lèvres se posent avec délicatesse sur les siennes ; le laissant pantois ; ne sachant réellement pas comment réagir.

Ses mains se posent sur tes épaules, ne cherchant cependant pas à te faire reculer, profitant malgré lui de ta détresse, de ta surprise ((de toi qui est salement éméchée.)) Tes mains posées sur ces joues lui rappelle la tendresse de Bonnie, celle de sa mère aussi ; et c'est un cocktail étrange qui se joue dans sa tête. Elías n'a pas encore touché une goutte d'alcool, pourtant, il se sent ivre. Et voilà que le lien se rompt, que son regard cherche le tien, fiévreux, fuyant - un calque de son propre faciès, il en est certain. Ta voix Prudence, douce sonate évoquant une délivrance - il se perd dans la contemplation de ton être, une vision alarmante, qui donne envie de devenir ton chevalier servant ; mais éprouver pour une quelconque raison, un semblant de réticence. Oui, c'est bien lui, il est là, devant toi ; c'est bel et bien Elías.

Un remerciement, auquel il répond d'un hochement de tête ; perturbé par cet événement. Pas la sortie du grand gaillard aux mains baladeuses ; mais de ce baiser dont il n'avait pas prévu l'arrivé sur ses lèvres un brin gercées. Qu'est-ce qui t'as pris Prudence ? Pourquoi maintenant ? As-tu repérer les sentiments qui raisonnait en lui en ta présence ? L'alcool a-t-il eu raison de ta bienséance ? Se mordant la lèvre inférieur, en y passant sa langue furtivement, sentant encore ton goût miellé sur elle, il se demande maintenant, que dire dans un moment pareil ? L'homme se doute bien de ce que tu vas dire, l'alcool. Il ne faut pas être devin pour voir que tu n'en es pas à ta première pinte, que tu seras vacillante une fois que tu seras remise sur tes jambes. Un soupir s'échappe d'entre ses lèvres alors qu'il se décide enfin à tremper ses lèvres dans la mousse de sa pinte ; lavant toute trace de votre échange buccale ((malgré lui, il restera dans les mémoires.))

« Je pense que tu devrais arrêter pour ce soir… » Sa main droite t'empêche de porter de nouveau la chope à tes lippes. Tu rigoles toute seule, mais ta mine démontre bien que tu es perturbé. Observateur comme personne, Elías repousse avec douceur le breuvage que tu t'envoi depuis quelques heures sans doute - sa main glissant ensuite à ta joue, repoussant une mèche de tes cheveux de ton visage. « Au lieu de boire tout ton saoule, si tu as besoin de parler, tu sais que je suis là pour t'écouter, n'est-ce pas ? » Bienveillance, c'est ce qui le caractérise ; avec son empathie naturelle. Il ne veut pas te brusquer. Une nouvelle gorgée, son regard fuit le tien, embarrassé et un brin déconcerté, il enchaîne Elías, pour se donner un semblant de contenance. « Enfin, je ne te force à rien, tu es libre de faire comme bon te semble. Tu es une adulte après tout. »

Mais il se demande réellement, ce qui peut bien te passer par la tête, en cet instant.

hrp : ... j'étais pas prête jpp


Prudence Vaudreuil

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Prudence Vaudreuil

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Sujet: Re: (end) coma idyllique † prudence (fb)    Mer 14 Oct - 15:57


“coma idyllique” &
Si c'est un rêve... Alors oui, elle accepte de ne plus jamais se réveiller.
Cet instant ne fait sens, et pourtant, au plus profond d'elle même, elle le chérit de ton son être. Si ce n'était pas aussi ridicule, elle se serait surement levé pour remercier l'idiot qui avait posé sa main sur elle, car, sans le savoir, il l'avait mené vers elle.  
Elle a encore assez de lucidité pour se dire qu'elle aurait préféré le revoir... Dans d'autre circonstances. Sans la boue qui crotte le talon de ses bottes, trahissant sa chevauchée dans les bois. Sans cette odeur légère mais présente d'houblon sur la bouche. Sans ces vieillards, ces veufs et ces putains pour jeter de tant à autres quelques regards indiscrets et curieux face à leurs retrouvailles dont ils ignorent toute l'histoire.
S'il n'y avait qu'elle et lui, les choses seraient elle différentes?

Qu'est ce que cela pouvait faire? Ils n'étaient pas seuls. Et elle était définitivement saoule. C'est d'ailleurs face à cette conclusion que Prudence avait commencé à porté sa pinte à ses lèvres, surement déjà trop déshydratée par cet échange fugace contre celles du futur chevalier. Et pourtant, c'est lui même qui vint l'interrompre dans son geste... Non sans faire hausser les sourcils à la blonde qui louche quelques courtes secondes sur cette large main qui s'oppose entre le reste de sa boisson et elle. Si ses sourcils se froncent un instant alors qu'elle relève son minois vers lui pour le fixer, ses doigts qui courent sa joue et replace une mèche derrière son oreille arrive à la défroisser instantanément... Et si son teint n'était pas déjà rougi par l'effet de l'ivresse et la chaleur du lieu... Elias aurait sans doute pu profiter de la teinte écarlate qu'il venait de lui arracher contre son gré.

« J-je... Je sais. Mais... Je suis vachement plus douée pour boire que pour parler. »

Conclusion ironique mais pourtant tellement vrai. Dès sa naissance, dictée par les médecins et les restrictions, Prudence avait apprit à taire ses possibles doutes, douleurs, craintes... Et préférait écouter les autres témoigner de leur vie palpitante à coté de la sienne qui fut bien morne dès sa venue au monde.
Antigone avait au moins eut le mérite de mettre sans dessus dessous sa vie, qui n'était plus aussi ennuyante qu'elle pouvait s'en plaindre il fut un temps...
Ironie, quand tu nous tiens.

« Je suis... En parfaite possession de mes moyens... Alors... Trinque avec moi...? »

Soit elle mentait... C'était bien tenté, mais moche. Soit Elle disait la vérité... Et alors, ce baiser, elle ne pourrait plus le mettre sur le dos de l'ivresse.
Mais bon, ce n'est pas comme s'il allait reparler de cette broutille, n'est-ce pas?
Alors, pour accompagner cette demande, voilà que la blonde lui fait les yeux doux, les mêmes dont ceux à savoir y résister furent plus que rares... Tout en levant sa pinte vers celle du brun, un sourire en croissant de lune au bord des lèvres...

 
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Elías K. Björnsson

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Sujet: Re: (end) coma idyllique † prudence (fb)    Mer 14 Oct - 16:22




ever stray //« sers-toi un dernier verre, je veux que tu finisses par terre, j'veux m'envoyer en l'air, goûter l'atmosphère. vas-y oublie tout, oublie tout  »— therapie taxi ◄ M U S I Q U E ►C'est un moment étrange, des retrouvailles un peu déconcertante ; auxquelles le jeune homme ne c'était pas préparé. Il était pourtant habitué à te croiser dans des lieux improbables ; même si, une taverne, reste encore difficile à croire pour Elías. Une gente dame ne devrait pas côtoyer un milieu aussi dépravé ((c'est son avis.)) Et vu ce qui venait de se passer, c'était encore plus criant de vérité. Ses prunelles se posent de nouveau sur toi, qu'il analyse toujours sans le vouloir ; scrutant tes gestes, observant la rougeur sur tes joues ((comme pour ancrer dans sa mémoire chaque détail.)) Il aurait aimé Elías, être un peu plus bavard, moins taciturne ; il regrette l'enfant qu'il était autrefois ; en compagnie de Jasper et de Bonnie. Ce gai luron, ce joyeux fanfaron qui n'était sans doute, pas autant à cheval sur ses principes. L'éducation à bon dos, certes, mais elle lui a tant mené la vie dure… Sans rien dire, l'homme prend une nouvelle gorgée de sa bière, attendant que tu ne daignes répondre ; ayant peur de faire la conversation à une serpillère.

Mais voilà que tu lui annonces que tu es plus douée pour boire que pour parler ; ce qui lui décroche un rire bref, mais qui fait naître sur ses lippes un sourire mutin qui ne disparaît pas jusqu'à la fin de cet échange. Ô que tu mens mal Prudence ; il sait que tu es capable d'aligner plusieurs phrases, sans te donner un air guindé comme certaines dames de la haute aux chevilles qui enflent. S'accoudant à la table en bois brute, l'aspirant chevalier vient chercher ton regard, posant sa joue sur son poing fermé. Il comprend une chose ; ce soir, tu n'as pas réellement envie de parler ; plutôt de noyer tes pensées dans l'hydromel ; ce qu'il ne peut que comprendre. Et voilà que tu lui proposes de trinquer avec toi ; alors c'est en soupirant sans se dépeindre de son sourire mutin, qu'il cède à ta requête, faisant glisser ta chope du bout des doigts. « Très bien, alors trinquons. Mais par pitié, marche droit en sortant d'ici. »

Il rit un peu en t'imaginant te vautrer à peine levée ; ce qui pourrait très certainement arrivé. Haussant les épaules à cette pensée, Elías sait très bien comment la fin de soirée va se passer - il va te raccompagner qu'il le veuille ou non ; ne pouvant laisser une femme saoule déambuler dans les rues sans escorte. Il aurait l'air bien fin s'il apprenait par la suite qu'il t'étais arrivé quelque chose… « Je dis ça, mais tu ne rentrera pas seule, alors profite de ta chance ; celle de ma présence. » Et le voilà qui rit à sa propre blague. Il n'est pas dû genre dragueur ((loin de là même.)) Il ne se rend même pas compte de ce qu'il dit, ni avec quelles manières les mots s'échappe. C'est comme si, pour lui, c'était naturel. Prenant un peu plus ses aises sur son tabouret, croisant les jambes sous la table ; il ponctue d'un air sardonique, un brin moqueur. « Mais tu n'auras pas la chance d'échapper à quelques remarques sur cet accueil que tu m'as réservé. »

Si tu pensais qu'il n'évoquerait pas votre baiser ((celui qui l'a tant perturbé)) ; tu t'es fourvoyé Prudence. Son sourire quitte ses lippes pour boire une nouvelle lampée de sa boisson fraîche qui commence peu à peu à se vider. « Ne t'en fais pas, je mettrais cela sur le compte de l'alcool. Même si désormais je m'inquiète de tes futurs sorties. Cela te prend souvent d'embrasser les gens quand tu es alcoolisée ? » Une légère remarque piquée par la curiosité et par le désir d'être le premier. La maison-dieu a abattue son joug sur lui ; Elías sait parfois, être stupide.


hrp : prudence me flingue jpp


Prudence Vaudreuil

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Sujet: Re: (end) coma idyllique † prudence (fb)    Mer 14 Oct - 16:50


“coma idyllique” &
Le sourire de Prudence ne fait que s'élargir lorsque de ses mots... Son compagnon de beuverie du soir accepte sa requête. Voilà que de manière détournée, en l'incluant directement dans sa soirée... Elle venait de gagner le droit de continuer de boire. Les choppes s'entrechoquent et Prudence lance au garçon un regard à la fois amusé... Et plein de gratitude.
Elle savait bien qu'il était loin d'être dupe, il avait seulement et surement accepté ce caprice... Car à présent, il était là pour veiller sur toi et ton ivresse approximative.

Un nouvel éclat de rire, cette fois si franc et étincelant que quelques regards dérivent à nouveau sur cette blonde qui n'a pas l'air d'être à sa place ici. Entre ses cheveux bien trop soigné et sa robe, coûtant surement plus cher que tout les maigres salaires des saoulards installés ici... Heureusement que la présence vaillante du preux chevalier à ses coté rayonne suffisamment autour de toi, te berçant de sa douce étreinte pour faire passer l'envie à quiconque de l'importuner... Car, sans l'ombre d'un doute, celui dont Elias l'avait débarrassé fut le premier... Mais certainement pas le dernier.

« Je ne suis pas sûre de la mériter, messire ! »

Prudence, ce n'est pas la dernière lorsqu'il est question de plonger la tête la première dans quelques vastes taquineries, habituelles ou pas. Elle glousse et fait mine d'être flattée en grossissant la moue qu'arbore son minois avant de retourner prendre une énième gorgée d'hydromel.
Elle ne les compte plus.
Alors qu'elle se pense à l'abri et sauvée de tout les désagréments de cette soirée... Elías peut remarquer sans peine et se délecter de la grimace qui accompagne les mots suivants faisant référence direct à ce baiser, cet élan d'affection en sa personne qui avait débordé trop fort et trop vite de ton être. Ses phalanges se crispent légèrement autour de sa choppe, faisant blanchir un peu plus sa peau, alors qu'un instant, son esprit tente de chasser l'effet néfaste et paresseux de l'alcool pour tenter de trouver une excuse acceptable, les yeux rivés sur la table de bois devant laquelle ils sont tout deux installés.

Elle était restée silencieuse, et avait même prit le temps de tremper ses lèvres dans sa boisson pour prétexter être trop occupée pour répondre... Et elle se sent reprendre son souffle quand il accuse, tout comme elle l'avait fait avant lui mentalement, l'alcool. Heureusement, il avait bon dos... Vu tout les problèmes et les enfants qu'on lui met dessus...
Cette fois, le rire qui s'échappe de ses lèvres est un peu plus nerveux, discret. Comme une enfant prise sur le fait.
Non, ce n'était clairement pas son genre de sauter sur le premier inconnu venu, avec ou sans ivresse. Et pourtant... Parfois, cette grande amie avait su l'aider parfois à oser. Passer des pas qu'elle n'aurait pas passé sans quelques grammes dans le sang.
Parce qu'en amour, Prudence, t'étais vraiment nulle à chier.

« J'ignore ce que tu sous entends, Elías, mais ce n'est pas très galant de parler ainsi à une... dame ! »

Les mots menacent de s'échapper. Comme une vilaine habitude qu'elle avait de parler ironiquement de ton statut de princesse.
Non, pas à lui.
Pas comme ça.
Pas maintenant.
Car s'il savait. S'il connaissait son rang. Le sang bleu qui coulait dans ses veines...
Comme les autres, sans l'ombre d'un doute, il ne la verrait que comme telle. Et non pas comme une femme à part entière
Et ça, elle en avait besoin. C'était son oxygène à elle. Alors, ses yeux se lèvent, emprunts d'une lueur nouvelle.
Et ce sourire. Cet éternel sourire.

« Pourquoi... T'es jaloux? »




 
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Sujet: Re: (end) coma idyllique † prudence (fb)    Mer 14 Oct - 17:29




ever stray //« sers-toi un dernier verre, je veux que tu finisses par terre, j'veux m'envoyer en l'air, goûter l'atmosphère. vas-y oublie tout, oublie tout  »— therapie taxi ◄ M U S I Q U E ►Ô Prudence ; tu dis ne point être certaine de le mériter ; mais tu sais très bien qu'en agissant ainsi, l'attention d'Elías, cela va te rapporter. Levant les yeux au ciel avec amusement, le jeune homme termine bien vite sa pinte de bière et en commande une seconde en hélant le tavernier d'une voix forte. Reprenant sa position initiale, déposant armes et affaires à ses pieds pour un gain de place considérable ; l'aspirant chevalier oubli toute notion du temps. Un long voyage l'attend, mais voilà qu'il prend du bon temps en ta compagnie - ce qui n'est pas sérieux, mais pour une fois, le sérieux, il souhaite l'oublier. La nouvelle bière arrive, dans laquelle il s'empresse de tremper ses lèvres et d'en boire plusieurs gorgées, pour noyer le malaise qui commençait étrangement à monter.

Les questions qu'il posent sont parfois de celle qu'il devrait laisser en sommeil, loin dans les tréfonds de son imaginaire. Mais c'était plus fort que lui, parfois Elías éprouvait ce besoin de jouer au chat et à la souris - seulement en ta douce compagnie - et c'est pourquoi, en ta présence, souvent, l'aspirant ne se reconnaît pas. Buvant plusieurs lampées pour éviter d'avoir à croiser le fer avec ton regard ardent malgré sa pâleur bleuté, le jeune homme cherche à comprendre pourquoi. Pourquoi diable agit-il ainsi en ta présence ? Avec toi en particulier ? Il n'est pas habitué à la compagnie des femmes, loin de là, elles auraient plutôt tendance à le faire fuir, au grand damne de sa mère et de son père… Mais avec toi Prudence, c'est différent. C'est lui qui vient te chercher, qui scrute les recoins dans l'espoir d'y apercevoir ta silhouette longiligne et gracile.

Il y a des choses que la vie n'explique pas. Et l'homme en a assez de se poser mille et une question, il sait très bien qu'il n'obtiendra jamais la réponse ; pas comme ça en tout cas. Voilà que tu prends d'ailleurs, comme qui dirait, la mouche. Tu dis ne pas savoir ce qu'il sous-entend, de ne pas parler ainsi à une dame ; avec peu d'assurance. Oui, Prudence, tu es une dame et il semblerait que parfois, tu l'oublie. Venir dans un tel endroit, sans chaperon, sans escorte, es-tu réellement consciente du monde qui t'entoure ? Du danger que tu frôles ? Ne pas avoir confiance aux hommes, encore moins quand l'alcool coule à flot dans tes veines… Nouveau soupir, il sent que cette conversation va prendre un tournant sérieux de sa part, mais qu'il va faire chou blanc te concernant.

Tu souris, et il voit venir gros comme la maison-dieu ce que tu vas lui sortir. Il aurait pu désamorcer tout cela Elías, mais il préfère te laisser faire, pour mieux te ramener à la réalité. Le mot est lancé, utilisé, sans aucune once d'hésitation. La jalousie. C'est un sentiment que l'aspirant ne connaît pas ; pas depuis Jasper du moins. Jaloux et envieux, pour être remarqué. Devenir ami avec quelqu'un, mais avoir ce sentiment de rivalité. La jalousie rend mauvais, elle s'insinue, comme un poison, perfide. Buvant une gorgée pour faire frémir l'ambiance et t'adonner au suspens qu'il impose, le jeune homme repose sa boisson, se penche vers toi et susurre proche de ton visage. « Répondre à une question, par une autre question ? Prudence ? Cela ne te ressemble pas. Tu fuis ? C'est nouveau. »

Sa main referme alors sa prise sur ta boisson, ne te laissant pas l'occasion de noyer le poisson dans ta boisson miellé, un sourire innocent et son regard insistant pénètre les pores de ta peau, ses prunelles s'accrochent à ton regard, lâchant avec sérieux. « Mais si tu veux néanmoins une réponse, ce n'est pas de la jalousie. Juste de l'inquiétude. Parce que oui, je m'inquiète pour toi au cas ou tu ne l'aurai pas remarqué. » Tout ce qu'il souhaite Elías, c'est te savoir en sûreté, loin des mains de chiens qui pensent que le consentement s'achète avec de l'alcool. Libérant ta boisson pour te laisser en prendre une gorgée si tu le souhaite, il termine avant de finir sa sentence le visage dans sa chope. « Si tu veux appeler ça "jalousie" ; soit. Si cela peut te faire plaisir. Je veux juste que tu comprennes que des hommes mal avisés, il y en a énormément parmi la plèbe et que malheureusement, je ne serai pas toujours là pour veiller sur toi. »

Parce qu'il doit rentrer, qu'il doit te quitter. Priant que le hasard ou les coïncidences, soient de nouveau derrière vous pour que vous puissiez vous rencontrer. Alors oui, il s'inquiète Elías, pour toi, plus que la jalousie, c'est ce sentiment qui s'exprime. « Prend soin de toi, c'est tout ce que je te demande. »

Et de ne pas m'oublier ; accessoirement.

hrp : tel est prise qui croyait prendre PTDR


Prudence Vaudreuil

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Prudence Vaudreuil

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Sujet: Re: (end) coma idyllique † prudence (fb)    Mer 14 Oct - 18:08


“coma idyllique” &
Le danger. Un mot qui parait si ironique aux oreilles de Prudence à présent. Il fut un temps, avant tout ça, avant elle, avant l'aigle impitoyable... Elle ne réclamait que ça. Elle voulait sentir le frisson de l'aventure. Vivre et faire parti de ces contes et romans qui ont bercés son enfant dès le berceau alors qu'elle était enfermée au château, au chaud, dans sa jolie cage dorée. Un malheur pour un oiseau qui ne voulait que voler. Chance pour une femme qui n'a aucune idée de l'horreur dont le monde, dont les Hommes sont capables.
Il est maintenant bien loin derrière elle, le temps où elle lorgnait les mercenaires, les guerriers, même parfois les filles de joie. Parce qu'ils avaient une vie imprévisible. Ils ne savaient jamais de quoi demain seraient fait. Elle, le savait. Elle se lèverait de ses draps de soie, prendrait un petit déjeuner copieux capable d'apaiser la famine d'une dizaine de miséreux, suivrait ses cours de danse, de bonnes manières et de littérature, profiterait d'un bon bain chaud. Tout ces privilèges qui lui semblaient si mornes... Et qui faisaient pourtant tant rêver les autres.

Maintenant, voilà qu'ironiquement la vie a répondu à son souhait le plus précieux. Un peu d'imprévisible. Et avec lui, la perte de ses parents, de ses frères, de son royaume.
Alors Prudence... Heureuse?

Non, le danger parfois elle l'ignore encore. Même après tout ça. Car, ironiquement, les caresses malsaines et déplacés d'un homme lui paraissaient encore une douleur trop douce pour se sentir vivante. Jusqu'où était elle capable d'aller pour ressentir la flamme brûler au fond de son cœur? Même si cette flamme brûlait et dévorait tout sur son passage au lieu de la bercer de sa chaleur réconfortante?

Les mots sont dits, et la voilà en plus privée de sa boisson pour l'empêcher de se réfugier dedans : en plus d'être envoûtants, visiblement les yeux d'Elias étaient assez acérés pour avoir remarqué sa technique précédente pour échapper à sa question. Ses yeux se confrontent aux siens. Elle cherche à sonder son être, son âme, ses pensées, et l'azur de ses prunelles coulent et se mêle aux siennes.
Il n'était pas le premier à lui dire qu'il pouvait s'en faire pour elle. Mais il fut bien le premier à lui arracher cet imperceptible frisson qui courut le long de son échine pour s'échouer dans le creux de ses reins, et abandonner derrière lui un goût de reviens-y. Son souffle, un instant interrompu, finit par s'écraser contre les lèvres et le menton du garçon qui la confronte.
A quel point tu tiens à elle, Elías ?

C'est d'abord le silence qui accueille la fin de ses mots. Que répondre, après tout? Il avait raison sur toute la ligne. Répondre serait insolent... Et tu étais encore trop fière et têtue pour avouer malgré tout tes tords. Et à nouveau, un profond sentiment d'injustice l'emplit. Elle réfléchit, les yeux rivés sur cette pinte maintenant vide... Comme s'il fut possible qu'elle te donne les réponses à ces questions qui te taraudent.

« Pourquoi? »

C'est cette simple question d'abord qui glisse hors des lèvres de la princesse. Un instant de silence suit. Et puis, à nouveau elle saisit son regard du sien. Un regard qui a troqué sa taquinerie habituelle... Pour une fatigue certaine. Qui lui collait au corps depuis que son esprit était tourmenté. Et dire qu'elle ne pouvait même pas lui dire. Lui dire qu'elle était prisonnière de celle qui avait assassiné toute sa famille. Lui dire qui elle était... Et comme elle se permettait à rêver de le voir l'emmener loin d'ici. Loin de ça. Loin de tout.

« Pourquoi tu ne peux pas être toujours là pour moi? »

Loin d'elle l'idée de muer cette question en reproche.
Non, plutôt...
un espoir.
Vain.




 
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Sujet: Re: (end) coma idyllique † prudence (fb)    Mer 14 Oct - 23:14




s o r r y //« i run away when things are good and never really understood the way you laid your eyes on me in ways that no one ever could, and so it seems i broke your heart, my ignorance has struck again  »— halsey ((sorry)) ◄ M U S I Q U E ►Il sent, que la fin de sa sentence a brisé votre bulle, il a définitivement tué l'ambiance. C'est une chose qu'Elías fait avec aisance, sans réellement en avoir conscience. La tête penchée en arrière, le coeur au bord des lèvres, il termine sa pinte de bière d'une seule traite ; hésitant à en commander une autre alors que toi Prudence, tu ne daignes plus toucher à ta boisson. Le silence règne malgré le brouhaha ambiant et l'étau se resserre comme son regard acéré qui n'attend qu'une chose ; que tu daignes parler. Il n'est pas de ceux qui sont fleur bleu, encore moins plongé dans la romance ; c'est quelque chose que l'aspirant chevalier évite au possible ; mais il sent bien que quelque chose se passe, que quelque chose titille son organe vital quand tu es dans son champ de vision ((parfois même quand il ne fait que penser à toi.))

Quelque chose tape dans ses veines, lui déchire l'œsophage ; bloquant sa respiration. En sursit. Apeuré. C'est bien un sentiment que l'intrépide qu'il est ne côtoie pas souvent ; la peur. Être détaché, c'est ce qu'il a toujours revendiqué être et pourtant, en cet instant, il sent bien qu'il s'est entiché de toi. Depuis le premier jour où il t'as rencontré. Tu étais resplendissante et lui n'était qu'une ombre parmi les fourrés ; ne sachant guère comment t'approcher. Le temps passe, s'écoule, mais rien n'est dit. Vous vous contenter tout deux de rester immobile, mais son regard vaque de sa chope vite, à toi. Il remarque soudainement que ton breuvage est partie, que tu l'as terminé toi aussi. Et c'est à cet instant que le mot t'échappe, le laissant sur le carreau l'espace d'une seconde ; trop longue. "Pourquoi ?" Un simple mot, l'un des plus redouté.

Mais Elías fait mine de ne pas comprendre, d'arquer un sourcil à ton attention. Pourquoi "quoi" Prudence ? Qu'est-ce que tu veux de lui au fond ? Qu'est-ce que tu attends ? Qu'est-ce que tu cherches ? L'homme n'en a aucune idée et il n'a pas assez de courage ni l'âme pour te les poser. Pourtant, ce sont des questions qu'il ne cesse de se poser, ton faciès lui revenant comme une évidence… Et voilà que tu termines, comme pour répondre à la mine interrogative de l'aspirant chevalier ((ou l'aspirant de tes sentiments inavoués.)) "Pourquoi tu ne peux pas être toujours là pour moi ?" Boum boum. Boum boum. C'est le bruit d'un coeur, qui tambourine comme un forcené contre sa cage thoracique, qui ne demande qu'à céder. Elle va se briser et son coeur se retrouvera à tes pieds ; comme tu sembles le souhaiter.

Mais non. Il se réfrène. Calme les ardeurs de son palpitant, prend une énorme respiration avant de vous commander une nouvelle tournée avec nonchalance. Attendant que vos chopes soient posées pour pouvoir te répondre. « La chose à blâmer Prudence ; c'est le timing. » Il laisse ceci s'échapper, comme un cheveux dans la soupe ; ça sonne comme une excuse ; et pourtant, n'est-elle pas réelle ? Aspirant chevalier qui vit à des kilomètres d'ici. Inconnu pour toi comme tu l'es pour lui ; mille et un facteur qui font que votre histoire lui paraît être un beau rêve qui se doit de rester en sommeil. « J'aimerai être là pour toi, toujours, mais ce n'est pas de mon bon vouloir. »

Il aimerait rejeter la faute sur son père, sur sa mère, sur les aspirations de sa famille. Mais ce ne serait pas juste. Tout cela vient en parti de lui, de ses propres décisions. « Je voyage, je m'entraîne, j'aspire à devenir quelqu'un à la hauteur de mon géniteur. C'est ce que je suis. » Et c'est peut-être bien ce que tu seras ; toujours. Attrapant sa chope qu'il sirote, le coeur n'y étant plus réellement ; Elías surenchérit, son épaule venant se poser contre la tienne dans un contact réconfortant. « Mais je ne te comprend pas parfois Prudence. Je ne sais pas sur quel pied danser. Qu'est-ce que tu cherches au juste ? » Son front glisse à son tour, se posant à la place de son épaule contre la tienne, une main posée sur l'une des tiennes. « De quelle façon souhaite-tu que je sois là au juste ? Éclaire ma lanterne, que j'y vois un semblant plus clair. »

Si tu ne me parles pas Prudence, je ne peux pas deviner ce que tu attends.

hrp : ce rp est illégal


Prudence Vaudreuil

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Sujet: Re: (end) coma idyllique † prudence (fb)    Jeu 15 Oct - 10:46


“coma idyllique” &
Elle n'attendait pas vraiment de réelles réponses face à cette question à tendance capricieuse. Cela se savait si elle pouvait garder auprès d'elle comme elle le voulait tout ceux qui lui étaient importants. Et puis... Le pauvre serait bien à blâmer s'il devait te supporter quotidiennement. Il n'avait aucune idée de la femme que tu étais réellement, de l'envers du décor, de l’entièreté de ton âme... Mais la réciproque était pourtant tout aussi vrai.
Malgré tout, cette 'excuse', cette raison qu'il vient évoquer lui arrache un nouveau sourire. Quoi de plus cliché qu'une princesse qui s'entiche d'un preux chevalier? Il fallait dire qu'il ne lui rendait pas la tâche facile... A venir voler à son secours, ainsi, à accepter ses vagues de questions ennuyantes et intrusives sans jamais la repousser... A être lui, tout simplement. Elle ne peux s'empêcher de l'observer du coin de l’œil, et de souffler tout bas, telle une confidence

« Tu feras un chevalier hors-pair... »

Et ces mots, au delà de leur aspect flatteur... Il étaient surtout sincères. Cela se voit surement à la lueur qui anime les prunelles pâles de la Vaudreuil. Un instant, elle l'imagine dans une armure reluisante. Épée au fourreau... Et tel un fantasme interdit, elle se permet même d'imaginer, ancré dans le métal de son armure, sur son pectoraux... Un griffon valeureux et fier...
Après tout... Elle était une princesse, elle pouvait bien faire adouber un chevalier... Et se le garder pour elle, non?
Mais ça... C'était sans compter Antigone. Mais... Voilà une nouvelle raison et motivation de la faire tomber... Et de récupérer le trône pour sa famille...
Est-ce que cet homme... Ferait nouvellement parti de tes motivations à ne pas lâcher prise... Et abandonner?
Ô Prudence, dans quoi te risques tu...

Finalement, le contact de l'épaule d'Elías contre la sort de ses rêveries. Elle déglutit et relève la tête, pour confronter une nouvelle fois son regard au sien... Pour alors boire ses paroles... Et frémir à cette question dont il vient t'accabler... Et à raison.
Comment te dire, Elías, ce qu'elle désire si elle même était incapable de mettre des mots sur ses propres désirs, sur ses rêves, ses envies secrètes? Comment te partager ses pensées... Quand elle même est incapable de les accepter et de les démêler? Un flot constant et brouillon de pensées et de sentiments se déverse et se mêle dans l'esprit ravagé de Prudence. Ravagé par la tragédie. Ravagé par l'alcool.
Ravagé par ta simple présence.
Et cette main, posée sur la sienne, voit sa compagnie doublée quand elle pose sa seconde dessus...Comme pour l'enfermer entre celles ci, et s'assurer dans un désir égoïste qu'il ne lui échappe pas.

« J'en sais rien... Ok? Je sais pas ce que je veux. Je sais plus... La seule chose que je sais... C'est que je ne me sens jamais aussi bien que... Que quand je suis avec toi... »

Ses ongles, longs et vernis, se sont légèrement enfoncés dans la peau du dos de sa main, commençant à entamer sa chair sans même qu'elle ne s'en soit rendu compte. Elle relâche alors rapidement la pression quand elle le remarque et se mord furtivement la lippe... Avant de retirer finalement ses mains de la sienne.
Après ces mots, lourds de sens... Voilà que c'est elle, finalement, qui lui échappe.

« Oublie... Ce que j'ai dit... C'est ridicule... Je suis saoule... E-et fatiguée... Je ferais mieux de rentrer... »

La chaise grince sur le parquet, tandis que Prudence tente maladroitement de se relever. Ce bruit semble difficilement les arracher de cette bulle dans laquelle ils s'étaient enfermés. La princesse redécouvre ce qui les entoure. Les gens, l'antre de la cheminée, les tables et les habitués. Elle aurait presque juré que tout ça avait disparut...
Dès lors qu'elle avait posé ses lèvres sur les siennes.

Il fallait qu'elle sorte.








Avant de ne plus jamais vouloir le quitter.
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hrp : Pk on fait ça en fait? aled.


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Sujet: Re: (end) coma idyllique † prudence (fb)    Jeu 15 Oct - 15:48




s o r r y //« i run away when things are good and never really understood the way you laid your eyes on me in ways that no one ever could, and so it seems i broke your heart, my ignorance has struck again  »— halsey ((sorry)) ◄ M U S I Q U E ►"Tu ferais un chevalier hors-pair". Boum boum. Encore une fois, son coeur prend un rythme effréné. Il ne peut s'empêcher Elías, de sentir comme une pointe de sarcasme ; de reproche. Mais il sait, dans le fond, que ce n'est pas ça. Si tu savais Prudence, combien il s'est imaginé, l'espace de plusieurs instants volés, être à ton service. Il ne sait pas qui tu es, mais il voit bien que tu n'es pas une roturière ((et même si tu l'étais, il l'aurait envisagé.)) Mais voilà, ce n'est pas comme si l'aspirant chevalier avait un tel contrôle sur sa vie. Il sait ce que son père souhaite pour lui, continuer la lignée, celle des dignes chevaliers de Briserune. C'était aussi son rêve, celui qu'il souhaite étreindre ; mais depuis qu'il a fait ta connaissance ; tu bouleverses tout. Toutes ses décisions, toutes ses résolutions.

Son palpitant ne lui laisse aucun répit, alors il le noie petit à petit, dans l'alcool et bientôt dans l'agonie ; car il sait très bien que son départ, loin de toi, va le détruire ((comme à chaque fois qu'il te quitte.)) Étrangement, Elías ne sait toujours pas, pourquoi il ressent cela avec toi ; comme si c'était une souffrance indéchiffrable. Il aimerait pouvoir mettre des mots là-dessus, mais cogiter plus de cinq minutes là-dessus est un supplice insoutenable. Terminant sa bière d'une traite, dans un cul sec à faire pâlir sa mère, il attend, lentement, ne sachant plus quoi dire ; sa bombe posée a déjà pétée. Et tu pose une main sur la sienne, ce à quoi il resserre l'étreinte de ses doigts sur tes phalanges fines et délicates. Tu n'en sais rien et l'aspirant chevalier ne peut pas t'apporter les réponses ; lui-même est perdu.

Lui aussi, se sent bien en ta présence ; tu lui fais oublié bien des choses, bien des tracas quotidien. Avec toi, il n'y a pas de prise de tête Prudence ; excepté ce soir, ou tout échappe à son contrôle. Et dieu sait à quel point Elías déteste la tournure que prenne les événements. Car il part, ce soir, la lune pour seule comparse - te laissant derrière lui ((chienne de vie.)) Avant qu'il n'ait le temps de rétorquer quoi que ce soit, tu t'éloignes de lui, rompt le contact ; tu lui demandes d'oublier l'impossible, mais pour toi, si c'est ton souhait, il le ferait. Mais la sentence irrévocable, implacable, l'empêche de vraiment se résigner. Alors que tu prends la poudre d'escampette, le jeune homme se redresse, règle l'addition de vos boissons avant de te rejoindre.

T'attrapant par le bras, Elías se fait sans le vouloir autoritaire ((l'inquiétude le gagne ; encore.)) « Si tu veux partir, soit. Je ne te retiens pas ; mais comme je te l'ai dis, je te raccompagne. » Son bras passe par-dessus ton épaule, te guidant vers la sortie sur un pas lent ; l'alcool est monté, il le voit, c'est lisible. « Si tu ne veux pas de ma présence à tes côtés, fait en sorte à l'avenir de pouvoir te tenir debout sans mon aide s'il te plaît… » C'est sa façon à lui, de te demander Prudence, de faire attention à toi quand il n'est pas dans les environs. Il aimerait pouvoir rester, à tes côtés, ne pas te laisser derrière comme si tu n'étais qu'un boulet à trainer - c'est tout le contraire - il aimerait que tu viennes avec lui, que tu découvres sa vie… Mais ce serait égoïste et c'est bien un attrait qui ne fait pas parti de son caractère.

La brise du soir vous accueils dès lors que vous sortez de la dite taverne, son bras toujours autour de tes épaules, il repose ta capuche sur ta tête ; sa main s'attardant sur tes joues. « Un chevalier hors-pair ne ferait pas fuir, ni mettre en émoi ainsi, une gente dame. » Un sourire furtif étire la commissure de ses lèvres, mais le sérieux reprend alors possession de ses traits. « Au cas ou tu en douterais, je me sens également bien quand je suis avec toi… » Et il coupe court encore à votre contacte, mettant un brin de distance dans ses actes - un départ n'est pas synonyme de rapprochement, mais d'un au revoir. « Allons-y. Profitons de la brise pour te faire décuver un peu. »

Il aimerait rire de la situation ; mais Elías n'y arrive pas. Il ne veut pas que vos adieux se passent dans un tel sérieux ((beaucoup trop cérémonieux.)) Ce n'est pas vous. Ce n'est pas toi. ((Mais c'est lui, totalement lui.))

hrp : I HURT MYSELF TOUTE SEULE JPP


Prudence Vaudreuil

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Sujet: Re: (end) coma idyllique † prudence (fb)    Jeu 15 Oct - 16:10


“coma idyllique” &
Les pas ne sont pas titubants bien longtemps. Car, comme toujours, elle peut compter sur lui. Cette tentative vaine de faire la femme forte et indépendante et bien rapidement balayée par le chevalier qui attrape son bras du sien. Ses sourcils se froncent, elle s'imagine un instant tenter de le fuir dans une course dramatique, dans l'obscurité de la nuit... Mais tu ne peux t'empêcher de savoir que la réalité serait toute autre et que tu ne pourrais pas aligner plus de trois pas à la suite avant de goûter aux pavés...
Alors, tu acceptes de t'appuyer sur lui.
Il y avait vraiment plus désagréable après tout.

Maintenant sortie de la taverne, à l'air frais... Elle semble presque le redécouvrir. Son odeur légère et alpine... Le gris de ses yeux... La chaleur qu'il dégage... Tout ces détails qui paraissent anodins, mais qui ne fait que renforcer cette attraction invisible et indescriptible qu'elle peut ressentir envers lui... Lorsqu'il est si proche d'elle.
Pourquoi la torture-tu tant, Elías?

« Je viderai tout les stocks de toutes les tavernes de toute cette fichues ville si ça me permettait de te garder à mes cotés. »

A demi-mots, cette phrase lui échappe et part se perdre sur les pavés qu'ils foulent sous leurs pieds... Autant qu'aux oreilles du chevalier, vu qu'elle avait ronchonné bien plus fort que prévu. Dans un soupire alcoolisé, elle fixe un instant ses talons, ridiculement trop petits à coté de la pointure de l'aspirant chevalier.
Paraissait-elle si ridicule que ça... A coté de lui?
Il n'avait tellement rien à faire avec une fille comme toi.

Et puis, elle brise le silence. Surtout après cette déclaration... Même si elle ignorait si ce fut une simple politesse de témoigner la réciprocité de ce sentiment.

« Dis... Tu le sens, toi aussi...? »

Cette question peut surement paraître un peu flou. Et visiblement, cela amuse Prudence. Le regard un instant relevé et fixé dans l'horizon, sur la ligne dansante que forme les toits embrassant le ciel sombre parsemé d'étoiles éparses et baigné dans la lumière de la lune. Mais, comme pour préciser avant même qu'il ne lui demande, elle se rapproche un peu plus de lui... Et presse le bout de son index délicat contre le torse d'Elias, à l'emplacement exact où, un peu plus profondément... Il y a son cœur qui bat.

« Ce truc... Là dedans. Et toi non plus, tu le comprends pas hein? »

Un gloussement, entre amusement et dépit. En un sens, elle se confie à lui... Tout comme elle pense deviner qu'elle n'est pas la seule dans ce cul-de-sac sans queue ni tête.
Si elle s'était trompée, alors au moins, elle saurait quoi faire de 'ce truc'... L'enfouir et l'étouffer jusqu'à ce qu'il se meurt. Sinon... Tu te sentiras au moins soulagée de savoir que tu ne souffres pas seule d'être séparée de lui...
Il n'y a pas à dire. L'amour, c'était franchement pas fait pour vous.
Et pourtant.
Et pourtant, il vous allait si bien.

« C'est... stupide. »

Et ça fait mal.
Mais on ne peut pas refouler ses sentiments, Prudence.
Alors, elle essaye de se souvenirs des mots de Diane. La façon dont elle avait de parler de Jasper. De décrire ce qu'il faisait naître en elle.
Et... Cette familiarité et ce rapprochement entre ce que Diane a put dire... Et ce qu'elle ressent et pense...
Ils la font frissonner.
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hrp : boom boom.


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Sujet: Re: (end) coma idyllique † prudence (fb)    Jeu 15 Oct - 20:20




s o r r y //« i run away when things are good and never really understood the way you laid your eyes on me in ways that no one ever could, and so it seems i broke your heart, my ignorance has struck again  »— halsey ((sorry)) ◄ M U S I Q U E ►L'écho de vos pas sur le pavé n'ont pour seules comparses le bruissements de vos souffles, les étoiles seules témoins de votre escapade. Son bras toujours autour de tes épaules, il te guide sans savoir réellement où aller ; tu ne lui a pas dit où tu te rendais ((et il y a un air de déjà vu qui devrait le frapper - mais qu'il est à des années lumières de percuter.)) Se basant sur ta propre démarche pour accordé son rythme au tien, il a un mouvement de recul Elías, dès lors que tu lâches ta nouvelle sentence. "Je viderai tout les stocks de toutes les tavernes de toute cette fichue ville si ça me permettait de te garder à mes cotés." Les paupières papillonnent, il n'est pas certain, l'aspirant chevalier, d'avoir bien entendu. Tu as cette honnêteté tranchante quand tu es éméchée Prudence ; c'est déconcertant. Il est conscient du fait que tout cela t'a échappé, que tu ne voulais sans doute pas l'exprimer de cette manière ((de quoi l'amuser, pour mieux le paralyser.))

La démarche se fait lente, pour lui comme pour toi ; comme si vous ne souhaitiez pas rentrer tout de suite ; profiter de la compagnie de l'autre tant que vous le pouviez encore ((cruel est le sort.)) Refermant son étreinte sur ton épaule pour te décaler quand un homme passe à tout allure, il reste alerte face aux alentours. Chaque rues, de nuit, peut être un danger potentiel. "Dis… Tu le sens, toi aussi… ?" Un arrêt, brutal, de celui qui laisse pantois. Qu'est-ce que tu cherches à lui dire ? Ou plutôt, qu'est-ce que tu cherches à lui faire avouer au juste ? Arquant un sourcil, Elías ne comprend pas ou tu veux en venir ; alors il attend que tu poursuives… Et la suite fini de l'achever. Car le bout de ton index vient pointer un endroit bien précis sur son thorax, tu cherches à en savoir plus sur son organe vital. "Ce truc… Là-dedans. Et toi non plus, tu le comprends pas hein ?"

Il y a plusieurs de ses sens qui sont réveillés, mis en alerte, comme si l'ennemi venait frapper à sa porte ; l'aspirant chevalier à un mouvement de recul, bref, mais pourtant bien visible. Tu glousses, alors qu'Elías, lui, n'arrive décemment pas à sourire, au contraire ; il se referme dans sa coquille. Son coeur bat, oui, à un rythme étrange ; mais cela ne signifie rien ((parce que cette relation n'a pas d'avenir ; il est réaliste.)) Sa main vient se poser sur sa nuque, qu'il masse sans ménagement, comme pour faire taire une remarque cinglante ; pour détendre les muscles qui se sont contractés par angoisse. Voilà que l'anxiété pointe de nouveau le bout de son nez. Quittant tes côtés, se plaçant devant toi ; il t'entend, dire ce qu'il pense. "C'est… Stupide." Oui, ça l'est. Vous le savez tout les deux. Et pourtant vous continuez de jouer à ce jeu.

Mais il faut bien
Que l'un d'entre vous
Y mette fin.

« C'est stupide en effet. » C'est bref, violent, même pour lui. Jamais, ô grand jamais, il n'aurait pensé se blesser lui-même ; en étant honnête. « Je sais ce que tu cherches à me faire dire ; mais je ne peux pas t'apporter cela. Car comme tu l'as dis. Je ne sais pas ce que c'est. » Sa main se pose sur ta nuque, la caressant légèrement ; ne pouvant finalement pas rompre totalement le contacte ((il ne peut pas te rejeter ni même te blesser ; c'est au-dessus de ses forces.)) « Mais il nous faut être réaliste, c'est quelque chose qui doit demeurer là, mais qui ne pourra pas aller au-delà… » ((Même si vous en aviez envie, l'un comme l'autre - c'est un sentiment qui doit rester terrer, qui ne doit pas émerger.)) Elías est conscient de la douleur que tout cela pourrait engendrer, mieux vaut donc faire mourir dans l'oeuf tout espoir ; avant de le voir faner pour d'autres raisons. « Je ne veux plus jouer à ce jeu Prudence - la chute serait fatale ; pour toi, comme pour moi. »

Et dans le fond, il se fait pour la première fois égoïste Elías ; car celui qui a le plus à perdre - il pense que c'est lui.

hrp : ils sont grave pipou, mais c'est grave drama ça m'fend le coeur sérieux xDDDD ((elias c'vraiment le pire...))


Prudence Vaudreuil

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Prudence Vaudreuil

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Sujet: Re: (end) coma idyllique † prudence (fb)    Jeu 15 Oct - 20:37


“coma idyllique” &
Elle ne s'était pas rendu compte qu'elle avait passé tant de temps à la taverne. Le ciel était bien sombre. La lune, bien haute dans le ciel. A en croire le silence qui berce les rues dans lesquelles ils passent ensemble... Il ne doit pas être loin de minuit maintenant.
C'est fou comme le temps passe vite quand on s'amuse est désespéré.
L'air frais lui fait du bien. Plus qu'elle n'aurait plus le penser. Ca l'aide à décuver...
Mais pas autant que ce qui suit.

C'est d'abord ce mouvement de recul qui fait s'arrêter, un bref instant, Prudence, qui vient le questionner des yeux avec toute l'innocence du monde. Comme si elle n'en était pas responsable. Comme si, de la lueur de ses yeux, elle lui demandait simplement quelle mouche avait put le piquer.
Mais le voilà qui approuve sa dernière triste et ironique remarque.
Sans le moindre amusement pour faire briller sa voix.
Non, ses mots sont durs. Justes... Mais tellement durs. Elle ne veux pas les entendre, même si c'est elle qui les a fait naître sur le bout de sa bouche.
A quoi pensais-tu, Prudence?
Tu joues avec le feu.
Et voilà que tu te brûle.

Les nouveaux mots tombent à son tour. Et lentement, elle sent qu'il fait approcher la guillotine. Où est passé le chevalier qui, plus tôt, volait à son secours?
Se vantait de devoir la surveiller.
Posait sa tête contre son épaule?
Le chevalier s'est mué en tortue, caché derrière cette carapace invisible qu'elle peut presque toucher, du bout de ses doigts...
Alors que les siens, à lui, si chauds et apaisants, se perdent sur le creux de sa nuque.
Mais, alors qu'il enchaîne, sa première réponse, langage du corps, ne tarde pas à se faire connaitre.
Sa main alors, vient frapper son poignet, pour repousser la sienne et la priver du contact de sa nuque, là, cachée sous sa crinière de blé.
Pourquoi est-ce que ça fait si mal?
Qu'est-ce qui fait si mal?
Lentement, elle recule.
Un pas.
Deux pas.
Elle jurerait sentir le sol se dérober sous ses pieds.
Pourquoi est-ce qu'elle sent ses yeux s'humidifier?
Ca n'a aucun sens.
Tout s'emballe.

Pourquoi est-ce que les belles choses dans ta vie, Prudence, finissent toujours te détruire?

« Je...? »

Elle a l'air bien stupide, là, prise à son propre jeu qui s'était alors retourné contre elle sans qu'elle ne puisse rien comprendre.
Non, il ne veux pas jouer avec toi Prudence.
Cette main tendue ne trouvera pas preneur.
Seulement une lame, affutée, qui vient s'enfoncer en plein dans ton cœur.

« Je... Vois pas de quoi tu parles... »

C'est trop tard Prudence. Il sait. Tu sais. Tout le monde sait.
Et tu te sens exposée. Mise à nue. Ridicule. Et lentement, la vérité, elle te parait évidente, alors qu'elle fut encore si floue quelques heures auparavant.
Est-ce qu'elle pouvait lui en vouloir de désirer la préserver? Se préserver?
Oui. Car pour elle, ce n'est pas une solution.
Ca ne devait pas se passer comme ça.
Il y avait forcément un moyen...
Il y avait toujours un moyen.

« Mais... Tu...? Pourquoi t'es là ? Pourquoi tu restes ? »

Alors, lentement, elle baisse la tête. Ses poings se serrent. Si fort que le bout de ses ongles entament la chair dans le creux de sa main frèle.
Mais la douleur n'est rien comparée à ce qui se passe dans sa tête.

« Je- ... L-Laisse moi... Pars... Je vais rentrer... Seule. C'était stupide... Ouais. »

Tu sens un haut-le-coeur te prendre. Ta voix tremble. Faibli. Tu veux rentrer. Fuir. Encore une fois, fuir.
Parce que tu ne veux pas l'affronter ni lui.
Ni l'horrible vérité.
Mais tu ne tiens qu'à peine debout.
Qui sait jusqu'où tu seras capable d'aller sans lui
Dans cette rue, mais surtout
Et dans ta vie.
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Elías K. Björnsson

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Elías K. Björnsson

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Sujet: Re: (end) coma idyllique † prudence (fb)    Ven 16 Oct - 15:24




s o r r y //« i run away when things are good and never really understood the way you laid your eyes on me in ways that no one ever could, and so it seems i broke your heart, my ignorance has struck again  »— halsey ((sorry)) ◄ M U S I Q U E ►Et voilà, preuve est faite qu'Elías est bien du genre à faire n'importe quoi. Depuis quand était-il un expert en relation sociale de toute façon ? Tout faire foirer, cela lui correspondait bien mieux. Après tout, il n'avait pas pu préserver Jasper, ni même Bonnie, les avaient tout deux perdu… Et Theo', parlons en de Theo. Il foire tout, tout le temps et détruit ce qu'il touche eu aussi peu de temps qu'il n'en faut. Forcément, cela allait arriver avec toi Prudence ; pourquoi est-ce que tu aurais été différente ? Crois le ou non, il aurait aimé t'apporter ce que tu cherches, te donner tout ce que tu souhaites ; mais ce n'est pas lui. Elías n'est pas du genre à tout offrir sur un plateau d'argent ; au contraire, il a besoin que l'on se batte pour lui ; que ça en vaille la peine.

Tu en vaux la peine Prudence
Mais il y a ce brin de méfiance
Qui le pousse à mettre de la distance.

Il sait que ce qu'il vient de te dire te bouleverse ; regarde-toi, tu trembles de tout tes membres alors que lui reste droit et fière ((alors que l'homme n'a clairement pas de quoi l'être.)) Jouer sur les apparences, ne pas montrer qu'il est lui-même atteint ((lui-même mordu.)) Tu fais mines de ne pas comprendre, tu rejettes l'échéance, mais c'est la vérité ; vous êtes tout deux différent ; à des mondes opposés que rien ne pourra réunir ; pas même la force de vos "sentiments". On dit que l'amour dur toujours, mais pour Elías, l'amour a toujours été éphémère - c'est pourquoi il ne trouve pas de mot à mettre sur ce qu'il ressent pour toi ((parce qu'il ne le comprendra peut-être jamais.)) Et sur ce coup là, tu sais très bien de quoi il pourrait parler ? N'est-ce pas ?

Un sourire en coin, visage malgré tout fermé, l'aspirant chevalier arque la tête sur le côté. Se faire mesquin ? Mauvais ? Ce n'est pas un rôle qu'il joue à la perfection… Mais si cela peut te faire entendre raison, il serait prêt à l'endosser ((pour mieux culpabiliser après.)) Pourquoi ? La question est énoncée. Pourquoi est-ce qu'il est là ? Pourquoi est-ce qu'il reste ? N'est-ce pas évident ? Parce que c'est toi ? S'empêchant de rétorquer, Elías se mord la langue, puis l'intérieur des joues, cherchant ensuite dans l'horizon, un point d'ancrage pour son regard désabusé. Ô, cruelle situation, désastreuse décision.

Tu essayes de faire la forte, en disant que tu vas rentrer et il est vrai que tes pas sont un peu plus assurés ; mais il a fait une promesse, sans réellement y mettre les formes. L'aspirant chevalier te raccompagnerait, que tu le veuilles ou non. Soupirant en se passant une main dans les cheveux, pour les rabattre en arrière de dépit, Elías s'avance, te coupe la route pour remettre ta capuche bien en place sur ton visage. « Ne fait pas l'enfant s'il te plaît. Je t'ai dis que je te raccompagnerai et je compte bien honorer cette promesse. » Au moins celle-ci ; même s'il aurait aimé t'en faire des dizaines d'autres - et pouvoir les respecter ((mais c'est avorter, étouffer dans l'oeuf.)) « Je sais qu'en cet instant, tout ce que tu souhaites, c'est que je quitte ton champ de vision… Et ça sera fait, ne t'en inquiète pas. »

Et ça le tue, un peu ((beaucoup)). Il aurait aimé te quitter en de différentes circonstances. Mais ce n'est qu'un aspirant chevalier ; pour ainsi dire, rien. Fils de, mais pas "lui". Il n'est qu'une ombre en quête d'un avenir ; un avenir incertain qu'il n'est pas disposé à t'offrir. Tu mérites mieux Prudence, bien mieux que lui. « Ma présence à tes côtés est égoïste, c'est purement et tout simplement égoïste. J'aime ta compagnie, j'apprécie nos moments ensembles - même si je sais que nous sommes issus de deux mondes différents. » Te faisant signe d'avancer, Elías attend, avant de reprendre, la tête penchée en arrière, pour contempler la voûte stellaire. « Ce serait un beau rêve, mais justement, cela ne serait qu'un "rêve". Et je ne peux rien offrir de concret. »

Il aimerait terminer tout cela en s'excusant, mais l'homme trouve finalement cela déplacé. Alors pour toute forme de politesse mise en sourdine ; il s'incline. Faire la courbette, dans les codes de la chevalerie, ce n'est pas de l'inné, c'est de l'acquis.

hrp : c'était à prévoir jpp


Prudence Vaudreuil

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Sujet: Re: (end) coma idyllique † prudence (fb)    Ven 16 Oct - 16:12


“coma idyllique” &
Elle tente d'apaiser son coeur. De calmer sa respiration. Les grammes d'alcool dans son sang ne l'aide vraiment pas à reprendre le contrôle sur son corps, et sur ce qu'elle voudrait montrer ou cacher. L'ivresse rend tout plus intense. Plus vrai. Elle supprime les filtres et les faux semblants. Elle te rend vulnérable et fragile.
Comme si elle ne l'était pas déjà bien assez.
Alors qu'elle finit de rassembler ses esprits, elle sent le tissu frotter contre sa crinière blonde. Et, elle n'a qu'à peine besoin de lever ses yeux embrumés pour constater des mains attentionnés sur chevalier qui vient s'opposer à cette fuite qu'il désamorce sans grand peine.
Ô, Elias, tu es à des années lumière de savoir ce que Prudence souhaite. Et te voir partir est bien l'une des dernières, même si elle tente de te persuader du contraire. Même si elle tente de se persuader du contraire.

Alors, voilà qu'un sourire simple mais si faux se dessine sur les lèvres de la jeune femme. Elle opine, dans un silence amer, du chef pour approuver ces paroles. Tout ce qu'il dit. Et elle le sait. Ô oui, elle ne le sait que trop bien, que tout les mots qui sortent de sa bouche sont véridiques. Que même si elle voulait les contredire... Elle ne pourrait juste pas.
Et dire qu'il avait raison... Alors qu'il était si loin de la vérité. Si loin de savoir de ce qu'elle est, de ce qu'elle représente, des lourdes responsabilités qui encombraient ses frêles épaules... Et elle aussi était si loin de la vérité le concernant.
Une princesse malronçoise et un chevalier briserunien? Ridicule fantasme voué à l'échec.
Et même s'il fut un tout autre homme...
Prudence, tu n'étais libre de t'enticher de personne. Car surement, on choisirait pour toi. Pour que tu remplisses ton devoir. Ton rôle.
Mêlant alors honneur et dégoût face à ce non-choix qui était tien.
Et à nouveau, voilà que tu te perds à t'imaginer une autre vie. Empreinte de liberté.
Mais les rêves ne mènent à rien. Tu ne seras jamais personne d'autre que la princesse cadette que tu es.

Alors, elle avance. Ses talons résonnent sur les pavés de la rue. Elle le dépasse pour ouvrir la voie. Elle se dirigera vers un quartier résidentielle au hasard, à l'orée de la foret. Pour qu'il ne se doute pas. Et elle rejoindra alors par la suite sa monture pour rentrer au palais comme elle avait commencé cette soirée... Et comme elle s'était toujours sentie :
Seule.
Alors, dans un éclat de voix où elle étouffe au mieux la moindre trace de sentiment, de vie qui fait d'elle habituellement la femme solaire qu'elle est, elle se contente de lancer un las

« Ne t'en fais pas. Je comprend. J'ai juste été naïve, comme d'habitude. Je pensais que tu pourrais jouer avec moi, ce soir. Tu sais. Que tu puisses faire semblant, comme moi. J'aurai pu-... On aurait pu passer une soirée loin de la vérité. Simplement... Vivre et profiter... Comme les autres. Sans avoir à réfléchir au futur, plus ou moins loin. Tu m'aurais prit dans tes bras, on serait rentrés, hilares, en racontant des banalités sans queue ni tête. A s'imaginer des choses qui n'arriveraient jamais... Juste pour échapper, ne serait-ce qu'une soirée, à ce merdier immense qu'est notre vie... Mais... Soit. Je comprend. Un éclat de rire, bref, et ironique. Moqueur envers elle même.J'ai été stupide. Je vous prie de m'excuser. »

Et voilà qu'on accepte. Qu'on abandonne. Docile, et fatiguée.
Jusqu'à faire disparaître le tutoiement pour appuyer cette distance qu'il avait tant réclamé.
Ne crois tu pas qu'elle sait tout ça aussi, Prudence? Que tout ça, ça ne donnerait jamais rien? Que, comme elle, tu es indomptable, sauvage. On t'admire de loin sans jamais pouvoir te posséder. Parce que c'est ça, qui te rend encore plus beau.
Elle avait voulu voyager, ne serait-ce qu'une soirée.
A ton bras.
Mais tu es sans pitié, et tu ne lui laisse aucune chance.
Peut être qu'au final, si la douleur est plus intense ce soir... C'est pour qu'elle soit minime plus tard.
Mais c'est des conneries tout ça.
Parce qu'en plus de souffrir demain, elle souffre aussi ce soir.
Mais, après tout...
C'est peut être tout ce qu'elle mérite.


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hrp :  voilàvoilà.


Elías K. Björnsson

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Sujet: Re: (end) coma idyllique † prudence (fb)    Mar 27 Oct - 17:35




f a r e w e l l //« i run away when things are good and never really understood the way you laid your eyes on me in ways that no one ever could, and so it seems i broke your heart, my ignorance has struck again  »— halsey ((sorry)) ◄ M U S I Q U E ►C'est dans ce genre de moment un peu hors du temps, qu'Elías se sent différent. Étranger à ses propres sentiments, mis en déroute comme un mauvais perdant… Il sent aujourd'hui qu'une chose s'est brisée et malheureusement, il ne pourra jamais la réparer ((cette relation est vouée à être condamnée.)) Debout, devant toi, l'homme se demande bien ce qu'il pourrait ajouter ; mais les mots ne sortent plus. Il n'est plus qu'une coquille vide, en quête de son avenir, qu'il considère encore comme incertain… Plaçant sa cape sombre par-dessus son armure abîmée, sa capuche vient cacher son regard azuré ; il ne supporterait pas Elías, de voir de nouveau, cette déception dans tes yeux ((car il y en a ; imperceptible.))

Tu es une femme bien Prudence, trop pour lui peut-être et c'est exactement pour cela que tout ce qu'il ressent l'effraie. Affres du passé qui viennent le hanter, ce n'est pas facile d'oublier. Tu lui aspires les réminiscences d'une existence effacé, qu'il s'est efforcé de sceller dans un coin de son esprit, sans pour autant vouloir y revenir. Le visage de Theo repasse furtivement, un attachement particulier qu'il n'aura également, pas su préserver. ((Elías ne sait tout simplement pas, à quoi ressemble la sensation que donne le verbe "aimer.")) Son palpitant s'accélère dès lors que ta silhouette dépasse la sienne ; sans se retourner, les mâchoires serrées, il demeure immobile, ne s'autorise aucun mouvement, aucun bruit. Car il sent, que la fin approche, que quelque chose va définitivement se terminer - sans pour autant qu'il n'en est réellement envie… Mais c'est un fait et il lui faut s'y plier ((l'instigateur devient alors spectateur.))

Ne t'en fais pas. Je comprend. J'ai juste été naïve, comme d'habitude. Non, c'est faux Prudence ; la faute ne t'incombe pas ; c'est lui le scélérat. Il sait qu'il est tombé dans la spirale infernale de votre jeu, n'ayant pas cœur à l'arrêter. Mais c'est bien lui, le fautif, et non pas ta naïveté comme tu sembles le penser. Je pensais que tu pourrais jouer avec moi, ce soir. Tu sais. Que tu puisses faire semblant, comme moi. J'aurai pu-… On aurait pu passer une soirée loin de la vérité. Simplement… Vivre et profiter… Mais à quoi bon Prudence ? Un bon jeu à forcément un jour, une fin, inévitable… Jouer n'est pas éternel, il ne pouvait pas continuer ainsi, à se voiler la face ; il ne pouvait plus supporter tout cela - tu le sais, c'est un fait. Elías a essayé, ce soir, de jouer, mais impossible de poursuivre ces simagrées.

Et le monologue se poursuit, pendant que les pensées de l'homme s'embrouillent. Il entend, mais n'imprime pas - hors du temps, hors de lui-même. Il est présent physiquement Elías, mais son esprit est parti loin, bien trop loin ; hors d'atteinte. Même s'il t'entend Prudence, il ne peut pas faire autrement. C'est comme ça. Indubitable. Ce qui le ramène à la réalité, c'est ce vouvoiement forcé que tu lui envoi pour dernière parole ; pour lui, un acte manqué. Il aurait peut-être dû te rattraper, te saisir la main, t'enserrer dans ses bras pour une dernière fois et s'excuser. Mais non, le jeune homme n'a pas bougé. Il s'est contenté de te regarder partir, les poings serrés, le palpitant battant à un rythme démesuré. Un soupir l'aide à relâcher la pression, avant de se saisir de sa besace, de tourner les talons et de s'en aller.

Aucun son n'est sorti de sa bouche, incapable de dire quoi que ce soit. Il se sait Elías, indéfendable.

hrp : je pense qu'on peut clore bae 8)





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