[MINI-EVENT] Découvertes à la Sphère

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Découvertes à la Sphère

Introduction

Les derniers événements qui ont perturbé Valdore ont réussi à bouleverser les intellectuels de la Sphère. Incapables d'expliquer la situation ni aucun des phénomènes qui se sont déroulés, ils ont pourtant réussi à récolter, chacun à leur manière, des informations et ont déjà commencé à développer des théories sur ce qui leur est encore inconnu.

Les membres de la Sphère se sont réunis pour en parler.
La réunion a lieu le 5 octobre 1020 et Aleina Cybelus n'a pas encore eu sa première vision.

Instructions

— Sont conviés à ce rp : @Callisto Wind ; @Aleina L. Cybelus ; @Guenièvre Bradwyr ; @Scylla A. Volturne ; @Timothée A. Volturne : Callisto répond en première, l'ordre ensuite n'a pas d'importance.
— Les Volturne n'ont pas droit au chapitre : ils peuvent parler, mais leur voix ne sera pas écoutée (indiscutable, merci, cela fait partie du contexte).
— Callisto tu peux donc apporter l'échantillon de liquide noir dans ce rp.
— Aleina tu peux décider d'avoir ta vision à n'importe quel moment du rp.
— Faites des résumés de vos actions (pas des dialogues) à la fin de vos posts si vous en faites.
— Le rp sera surveillé, mais à priori nous n'interviendrons que si nous en ressentons le besoin.
— Il n'y aura pas de groupe discord créé à l'occasion de ce rp, si vous avez des questions adressez-vous à Antigone Bathory.

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Le Crew Sphère été 1020 Sphère

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Into the unknown

Le costume très officiel des très officielles réunions. Toujours parée de rouge, mais plus soignée, plus apprêtée. Moins de chaos, un peu plus d’ordre, mais l’excitation et l’appréhension toujours au même niveau. C’est dans ces très étranges dispositions qu'était Callisto en ce jour du 5 novembre. Une éternité, lui semblait-il depuis la fête de la magie, mais en vérité un lapse de temps très court pour le conglomérat intellectuel que vous étiez.

Devant-elle, un bocal de verre remplit du précieux liquide noir collecté sur les horreurs qui avaient sévi à Ambrive. Lancelot lui pardonnera, pour le bien de la science cette matière allait devoir passer entre de nombreuses mains.

Un regard vers l’assistance, balaye chacun de vos visages de ses yeux verts avant de prendre la parole.

— Bien. Puisque tout le monde est là, je vais commencer. Je pense sincèrement que nous ne serons pas trop de cinq pour venir à bout de cette énigme.

S’empare du flacon qu’elle observe un moment avant de le tendre à son voisin le plus proche pour vous inviter à le faire passer de main en main.

— Ceci est un échantillon de ce qu’une des créatures d’Ambrive a laissé derrière elle. Non seulement, elle nous a fait la grâce de mourir, mais en plus, elle nous a laissé un merveilleux présent. J’ai fait quelques recherches, mais elles n’ont pas été concluantes, cette matière pourrait donc ne pas venir de chez nous et par chez nous, j’entends, Valdore. J’ignore quel genre d’examen nous pourrions pratiquer pour essayer d’en savoir plus, j’avoue avoir peur de détériorer ce précieux spécimen… J’en appelle donc à vos lumières pour mettre tout ce que nous savons en commun et décider la marche à suivre.

Résumé action : - Callisto fait passer de main en main l'échantillon du liquide issu de la créature, son voisin le plus proche l'a le premier. Je vous laisse décider qui.

VAC

Découvertes à la Sphère.
Mini-Event

5 novembre 1020.

C’est bien plus vite que prévu que Guenièvre se voit de retour à Grandvent. Si on a passé la fête de la magie en compagnie d’un certain Ambriverain, la vie les a bien vite rattrapé et ce d’une manière bien étrange.
Comme si les mystères de leur monde n’étaient pas assez sombres, il a fallu qu’ils s’épaississent en se découvrant. Si Guenièvre n’a rien vu en dehors des ténèbres, les mots ont bien vite été rapportés à son oreille. Tout d’abord par Séraphin, puis par tous les murmures qui se disent ainsi que le résumé que Callisto lui a fait en la retrouvant.

Aussi, c’est l’air pensif et les mains prises par un dossier qu’elle rejoint ses collègues, d’un hochement de tête les salue avant de s’installer et poser son dossier. Elle a mûrement réfléchi à la décision à prendre avec Callisto et c’est avec peu de doutes qu’elles ont décidé de révéler leurs recherches clandestines sur les Barghest. Après tout, les rumeurs ont couru sur un Barghest révélé aux yeux de tous : cacher leurs recherches n’a plus aucun sens puisque l’ordre général est déjà bouleversé. Il n’y a plus de secrets à avoir, même plus d’ami à protéger maintenant que Morgan a disparu dans la nature. Alors c’est la population qu’elles se doivent de protéger et c’est chaque mystère que toute leur assemblée doit découvrir, en commençant par le centre de cette réunion : l’étrange matière.

C’est donc le regard rivé sur le bocal qu’elle écoute son amie et avec un sourire poli qu’elle s’en saisit, l’observe de plus près en se demandant de quoi peut donc être fait cette matière des plus intrigantes. Elle écoute les mots qu’elle connaît déjà après avoir pu discuter avec sa chère amie, tend le flacon au collègue à ses côtés avant d’écrire des mots qu’elle tend à Callisto.

“Je n’ai que peu de pistes, je ne vous apprends rien à ce sujet, tout ce que je peux me demander, c’est si la matière laissée par ses monstres est toxique. Pour ce qui est des tests, nous n’avons pas d’autres choix qu’en faire, quitte à en perdre une certaine quantité. C’est tout ce qui pourra nous guider. Je doute que les archives de la Sphère nous soient utiles, nos prédécesseurs n’auraient pas pu taire une telle découverte et de tels évènements mais je pense qu’un regard s’impose. Et si c’est tout ce que j’ai à dire sur ce point, j’ai un autre souci à mettre sur notre table avec Callisto, lorsque nous aurons fini de nous décider sur la démarche à suivre avec cet échantillon des plus précieux. Les événements ont été riches en problèmes à résoudre.”

L’avis est simple, même s’il est silencieux et écrit sur le papier. Comme toujours, c’est le chef d’orchestre qui relaie ses paroles et cette fois, Guenièvre, droite sur son siège, attend d’entendre les mots de tous ses collègues.

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by emme

Le choc n’a pas été vif voyons, à peine remise de ses angoisses, de cette nouvelle arrachante qu’était celui qui était parti. L’ordre était d’actualité de se réunir, les papiers volaient dans le désordre des colombes effrayées. Elle n’avait pas eu le temps non, Aleina était encore sur les nerfs et cette tristesse asphyxiante l’empêchait encore de penser. Mais elle avait choisi et ce choix primait sur la naïveté de sa douleur.

Beaucoup de choses se sont déroulées et des choses qui allaient contre l’ordre du monde. Lèvres plissées et regard affamé, elle détaillait sa chère Callisto qui montrait un flacon d’une étrange noirceur. Oui, ce noir absolu lui rappelait celui du Démon. Cette sensation d’être prisonnière, cette peur sourde qui est devenu nihilisme de vivre. Glissant son doigt entre les feuilles, elle griffonna encore une fois comme une compulsion ce monstre qui avait été le sien. L’inquiétude se mêle à l’angoisse tandis qu’elle imagine ceux assis autour de la table dans la même situation conflictuelle que la sienne. Avoir à affronter un monstre, se battre, survivre.

Les informations de Callisto bien fraîches dans son esprit,Plusieurs faits dansent dans son esprit. Il est vrai que le savoir encyclopédique d’Aleina ne l’aide pas. Elle a bien fouillé dans ses pensées mais aucun souvenirs de tels créatures. Plusieurs possibilités tournoient dans son esprit tandis que sa main machinalement se porte à son menton.

La première était que les créatures n’existaient pas du temps des anciens. La deuxième était que les créatures ont été appelées par quelqu’un, quelque chose. La troisième étaient que les créatures ont attendus pour venir et la dernière, la plus effrayante, les créatures sont bien venues auparavant mais que les Valdoriens n’en ont conservés aucunes traces. Rgardant la douceur de cette réunion, Guenièvre elle vit le petit papier glissé mais ne fit aucune réflexion. Connaissant la particularité de cette blanche dame, Aleina prit la parole à son tour :

-Il me semble en premier temps que nous devons déterminer le pourcentage de matière noire que nous pouvons sacrifier à des buts expérimentaux. Nous n’en avons pas une quantité infinie donc, cette question est d’une importance primordiale. Il m’apparaît utile de tester la matière avec les différents éléments que nous pouvons maîtriser, j’ai nommé air, feu, terre, vent, lumière et obscurité. La réaction de nos éléments pourrait peut-être nous apprendre quelque chose sur les capacités de cette matière.

Attrapant le bocal d’une main ferme, elle le détailla longuement. Est ce du sang de démon ? Non, c’était d’une étrange texture. Cela ne pouvait pas être du sang.

-Callisto, as tu testé de mettre un sujet humain en contact avec cette matière ? Certains tests ne sont pas très ethniques mais c’est une question primordiale. Nous devons aussi bien évidemment décider du protocole de test.

Tendant le bocal à ceux qui se tenaient ensemble, dont le nom évoquait le souvenir d’une brune féroce, les volturnes furent les élus de la passation du bocal. Petit frémissement au fond de son être, de son ventre. Quelque chose se réveille, qu’est que ça sera dans quelques mois… Mais elle ne ressent pas cette joie. Une sourde inquiétude se mêle et embrasse un autre sentiment plus sombre, une pression lourde.

+Aleina propose de diviser la matière en plusieurs parties pour faire des tests dessus.
+Aleina propose aussi de faire des tests sur des sujets humains.
+Elle commence à se sentir mal, pression sur le ventre

Découvertes à la Sphère

Timothée contemplait le contenu du bocal sans prêter attention à ce que ses collègues disaient. L’or noir emprisonnait la lumière et ensorcelait l’âme du garçon d’un éclat indicible. Les volutes d’ébènes se répandaient dans son regard comme un mal divin, un châtiment providentiel confiné dans la prison cristalline qui passait de main en main.

Lorsque ce fût son tour de tenir le fruit défendu, un frisson d’excitation le parcouru. Cette chose venait du gouffre, elle était liée aux abîmes meurtriers de Valdore par un lien de calamité. C’était l’essence même de la dévastation, celle qui avait menacé d’emporter Lakhesis lors de la fête de la magie. Un condensé de terreur, elle représentait tout ce que les habitants de ce monde craignaient le plus : l’inconnu. C’est d’ailleurs pour se rassurer que les esprits faibles préféraient renier les Volturne. La vérité a peut-être le goût infâme du souffre, mais elle nous délivre de l’opium sourd du mensonge.

– « Mille excuses, je ne vous écoutais pas » lança le garçon en dessinant des cercles avec le flacon comme on le ferait avec un bon vin.

De toute façon, ce n’était pas comme si l’avis des Volturne comptait dans l’équation. On les invitait pour faire bonne figure, pour sauver les apparences. On pouvait retirer leur superbe, mais on ne pouvait nier leur intellect. Quelle hypocrisie.

A sa droite, Scylla semblait tout aussi fascinée par le miasme cauchemardesque qui reposait dans sa paume. Elle était tel un lion en cage, contemplant le fantasme éthéré de la liberté. Un mirage incrusté des joyaux délicieux du désir. Voyant l’excitation crépiter dans ses iris, il lui tendit le réceptacle.

– « Et ne le casse pas » retenant un rire, il s'adressa à son public « Je suppose qu’il est dans vos cordes de trouver une solution adéquate à notre problème, n’est-ce pas ? »

Le ton se voulait moqueur. Même si il avait eu des pistes de réflexion quant à la nature de cette corruption ébène, il n’était pas disposé à les partager avec l’assemblée. En tout cas, pas dans l’immédiat. Il voulait voir ces esprits si aiguisés à l’oeuvre, ceux qui s’enorgueillissaient de leurs idées, ceux qui pensaient arpenter les champs rayonnants du savoir. Il voulait voir comment ils s’en sortaient seuls, sans les Volturne pour jouer le rôle de compas. En effet, lorsque vous occultez les étoiles salvatrices de la voûte céleste, il est aisé de se perdre dans les eaux froides et infinies de la connaissance.

Résumé actions :
→ Timothée scrute le flacon pendant un long moment sous tous les angles.
→ Il le fait passer à Scylla.
→ Il se moque de manière ostensible des autres chercheurs.

ASHLING POUR EPICODE

l'avenir sera sombre paraît-il, plein de danger, mais c'est bon là, arrêtez, je n'sais pas c'qui arrivera de bon ou de maléfique, mais je te regarde et le monde est à mes pieds

La tension était palpable. Leur réunion de courtoisie avait le don d’énervée la moindre cellule de Scylla. Parler durant de longues heures, ne prêter aucune attention ni à Timothée, ni à elle-même. Parler encore et encore. Ne jamais prendre en compte ni serait-ce qu’un mot des Volturne, mettant volontairement de côté leurs richesses intellectuelles ? Leurs connaissances approfondies en Valdore et le gouffre ? Soupirant longuement, elle attendit patiemment, comme son cadet, que le pot de cette substance si recherchée leur soit enfin passée.

« Ce n’est pas comme s’ils nous écoutaient, après tout. » Scylla roula des yeux avant de se concentrer entièrement sur ce que tenez Timothée entre ses doigts. L’objet de toutes les convoitises, l’objet que tout bons chercheurs seraient ravis de pouvoir étudier durant de longues heures, journées, voir mois. Trépignant d’impatience, elle lança plusieurs regards en direction de son frère, pour qu’il puisse gentiment lui passer la corruption ébène, comme une enfant qui attend que ce soit son tour d’avoir le jouet entre les mains.

Dans leurs cordes de trouver une solution ? Scylla ne daigna pas répondre à Timothée et se concentra d’avantage sur la contenance du flacon. Ce miasme était alors les restes d’un démon ? Ceux qui auraient pu ôter la vie de Lakhesis ? Celles de centaines de citoyens Valdorien ? Plissant les yeux, Scylla continua de les écouter de travers en réfléchissant de son côté. « Il n’y a pas d’erreur possible. La quantité est bien trop minime pour que l’on puisse s’attarder à faire une dizaines d’essais. »

La jeune femme reposa le flacon devant elle, attendant sans doute qu’une de chercheuses le leur reprenne. « Des tests sur des humains ? » Scylla grogna légèrement avant de reprendre. « Vous voulez prendre le risque d’utiliser cette matière sur un humain, sans prendre en compte le fait que cela ne puisse avoir aucun effet pour on ne sais quelle raison ? Ce serais du gaspillage. Et avec le peu de matière en notre possession, je doute fort que ce soit réalisable. Chères consœurs. » Il n’y avait pas besoin d’inclure Timothée, elle avait évidemment compris qu’il ne prendrait la parole que lorsque toutes leurs idées seraient évoquées, et étudiées. Il avait raison. Mais elle ne pouvait rester trop en retrait, même en sachant que les paroles qu’elle prononcerait ne serais que du vent.

résumé :
- scylla les écoute attentivement parler
- étudie de son côté avec Timothée le miasme
- exprime sa réticence aux tests sur les humains

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Le Crew Sphère été 1020 Sphère

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Un regard entendu vers Guenièvre alors qu’elle lit à voix haute l’autre sujet qu’on souhaitait aborder dans cette réunion. Mais avant, il fallait décider de comment exploiter cet échantillon. Les avis fusent et si les solutions que tu proposes, Aleina, lui font hausser un sourcil, c’est bel et bien ton intervention, Timothée qui la pousse à parler.

— Et je suppose qu’il n’est pas dans tes cordes d’adopter une attitude professionnelle, ne serait-ce que pour cinq minutes ?

Insupportable tes provocations, cette arrogance dont tu te drapes et ce mépris que tu distribues avec plus de générosité qu’un prêtre distribuant la bonne parole.

— Non, bien sûr que non, se montrer moqueur et mesquin c’est tellement plus noble.

Un vrai regard de mépris qu’elle te lance, Calli. Parce que si ton nom lui importe peu, elle ne supporte pas qu’on s’en serve d’excuse pour fermer le débat. Une attitude qu’elle considère puérile et elle n’a aucun problème à te le faire savoir.

Puis c’est vers toi qu’elle se tourne, Aleina.

— Je rejoins un avis qui a déjà été exprimé mais une expérimentation sur un être humain est… Délicate. Ne te méprends pas, je comprends la démarche intellectuelle, mais le fait est que nous avons peu de matière à notre disposition et que nous ne pourrons pas nous permettre de multiplier les tests, nous allons devoir faire des choix.

Parce que croyez-le ou non, mais même pour le bien-être de la science, Callisto n’était pas pressée de revoir la horde de créatures cauchemardesques.

— Un test sur un individu peut être pertinent mais il soulève aussi de nombreuses questions. Déjà, comment choisir le sujet de test, sur quels critères ? Et ensuite dans quel environnement le confronter à la matière ? On ne peut pas ignorer le risque que les choses pourraient dégénérer. Si cette matière est toxique, et je pense qu’elle l’est, cette expérience devrait se faire dans un environnement particulièrement sécurisé et, pour cela, il faudra sans doute faire appel à la force de frappe de Sombrelune. Je dois t’avouer que cette option est celle qui m’inspire le moins.

Puis se tournant vers le reste de l’assistance.

— Mais nous sommes ici pour débattre. Quelles sont les options que vous souhaitez explorer ?

Résumé action : - elle est kolaire donc elle trash talk timothée, pardon timothée, je t'aime timothée
- Pas ultra chaude pour tester des humains mais en vrai pourquoi pas

VAC

Découvertes à la Sphère.
Mini-Event

5 octobre 1020.

Si Guenièvre écoute chaque proposition avec ouverture, l’idée de tests sur des sujets humains la met bien terriblement mal à l’aise. Elle a eu cette grimace alors qu’elle écrivait, une autre lorsqu’elle entend Timothée et Callisto s’opposer. Alors quand elle tend le nouveau mot qu’elle fait cette fois passer à l’instigatrice de cette idée, un léger sourire aux lèvres, le regard se pose sur lui, avec l’air désolé de ne pouvoir aider les Volturne, ce sourire navré qui essaye de le prier de ne pas empirer leur situation. C’est que Guenièvre apprécie beaucoup les Volturne et Timothée travaille tellement ! C’est qu’elle voudrait avoir son avis, s’opposer à ce cirque qui les met à l’écart. Mais elle n’en fait rien, continue à débattre des procédures à suivre à travers ses écrits.

“N’est ce pas trop tôt pour de tels tests ? En plus de ne pas avoir assez de matière, nous pourrions terriblement blesser quelqu’un. Et si le sujet test réagissait mal au contact de cette matière ? De plus, nous n’avons pas la force nécessaire pour nous en protéger, Callisto a raison, ce test doit être un dernier recours, je m’y oppose autrement. C’est une très bonne idée de diviser la matière. Nous allons forcément perdre un peu de l’échantillon, c’est inévitable mais autant réduire les chances de tout perdre. Aleina, tu parlais d’un pourcentage à déterminer.. Je pense qu’aux vues des faibles quantités de matière, nous nous devons d’en utiliser une grande partie si nous voulons des tests concluants, garder cette matière sur une étagère pour faire joli ne servira à rien. En revanche, nous pourrions sauvegarder 10% de la matière intacte. C’est peu, je le conçois, mais je préfère que nous ayons moins de matière et quelques réponses plutôt que l’inverse. Ça ne nous pousse pas à utiliser tous les 90% restants si nous les divisons en plusieurs échantillons. Et nous pourrions effectuer des tests aux éléments, il me semble que c’est une très bonne idée. Après tout, si cette matière vient du même endroit que ces créatures, peut-être pourra-t-elle nous indiquer si les matières de ce monde sont possibles à battre sans nous épuiser, mais c’est une chose qui viendra plus tard.”

Elle se tord les doigts, toujours peu habituée, même après tant d’années, à proposer des idées au groupe. Mais que peuvent-ils faire de plus, tous, pour trouver une solution ? Il n’y a que les doutes et les questions qui les pousseront à découvrir, comme toujours.

Résumé:

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Appuyant sur ses tempes, la fatigue nouant ses traits sous une masse de petits démons qui se nomme Volturne. Leurs plaintes sonnaient comme une routine ennuyante de petits gémissements pour avoir l’attention. Mais le sourire se crispait sur son visage tandis qu’elle écoutait avec intérêt les impulsions de Callisto sur le sujet. Jetant un oeil las sur les Volturne, elle ne prit aucune considération des plaintes inutiles.

-Tu as raison sur l’aspect technique du problème, si nous avions accès à un plus grande source et des sujets disponibles, le test humain ne poserait que peu de problème si ce n’est celui ethnique. Et nous ne pouvons pas contrôler les résultats sur les sujets humains, donc jouer sur la vie n’est pas une solution viable pour le moment. Faire appel à Sombrelune est une possibilité peu appréciable pour le moment.

Si seulement, il y avait eu Aiden… Stop. Pas ça.

Lisant la note de Guenièvre, elle prit un air plus réfléchi avant de tapoter des doigts sur la longue table de bois qui les liait tous :

-Guenièvre soulève un point intéressant, nous pouvons nous permettre de conserver 10% de la matière à des buts d’expérimentation future ou pour des usages non déterminés. Donc si nous avons 90% de matière, nous devons la séparer en 6 pour les 6 éléments à notre disposition. Cela fait approximativement 15% de matière pour chaque expérimentation. Je rajouterai que nous avons pas le droit à l’erreur et que donc, nous devons procéder avec des mages expérimentés. Comme le dit Guenièvre, savoir les interactions entre les éléments et cette chose peut nous donner un bon moyen d’attaque.

Glissant un regard amusé sur les Volturne, elle croisa les mains sous son menton avec un petit sourire entendu :

-Qu’en pensez-vous ? Vous souhaitez être écouter, nous vous écoutons.

Une certaine fatigue l’a prit brusquement tandis que tout son corps s’assouplit sur la table. Cette douleur revient dans son ventre, ses tripes. L’enfant jouait des instruments du démon dans son être endolori.

ce qui se passe:

Découvertes à la Sphère

Satisfait de ses remarques, Timothée se délecta de la hargne qu’éprouvait Callisto. Elle aimait se donner plus d’importance qu’elle n’en avait, s’enorgueillissait d’une intelligence et d’un savoir qui échappaient à l’engrenage fragile de son esprit. L’enveloppe froide et cruelle de la bêtise. Il n’avait que faire du venin nauséabonde de la sorcière Wind, il lui prêtait autant d’attention que Valdore pouvait en manifester face aux théories des Volturne.

Alors que la douce Guenièvre regardait le blondinet avec les joyaux de la compassion, Aleina ouvrit l’antre fétide lui servant de bouche pour le réprimander. Il la détestait, une savante de la Sphère engrossée par la baguette magique d’un guignol. Une union bâtarde dont le fruit ne pourra être que pourris tant les gènes dont il aura hérité sont dégénérés.

- « Je souhaite tout d’abord vous remercier de cette attention, il est rare que vous ouvriez votre esprit comme vous le feriez avec vos cuisses Dame Cybelus » il jeta un regard à son ventre qui semblait la faire souffrir« Je pense personnellement que nous devrions conserver un échantillon pour le mettre en contact avec le Gouffre. Ou en tout cas, l’en rapprocher suffisamment. Le Gouffre a des propriétés mystérieuses et renferme des pouvoirs indicibles. Je suis persuadé que mettre en contact le contenu de ce bocal avec son origine nous donnera des résultats. Après tout, que vaut la magie des mages face à la source du mal ? »

Il dû se retenir pour ne pas succomber aux spectres de la colère, ceux qui lui tenaient compagnie depuis son enfance. Les murmures délirant de leur furie lui dictaient des choses impossibles, celles propres aux aliénés. Seulement, les cordages de notre âme se tendent parfois dans des ficelles de soies exposées aux poignards insidieux de la médisance. Ce n’est pas tant les paroles que l’expression satisfaite d’Aleina qui lui fit finalement perdre son calme.

- « J’aimerais qu’à l’avenir ma sœur et moi soyons traités avec respect. Un respect qui a depuis longtemps quitté les salles de la Sphère. Vous prostituez vos corps et cette institution à la dégénérescence de l’Ordre. Vous humiliez et isolez vos savants les plus éminents, mais nous n’avons plus rien à prouver. RIEN ! Si vous êtes incapables de constater l’illumination que les Volturne représentent, alors vous êtes des incapables à qui on a concédé trop de pouvoirs.»

Le noble s’était levé durant sa tirade faisant hurler sa chaise dans un crissement effroyable. Les braises qui se consumaient dans ses iris lui donnaient une expression infernale : un incendie de savoir venu purifier l’ignorance qui gangrenait la Sphère. On les traitait comme des fous, on le prenait pour un enfant s’accrochant aux chimères familiales. Mais ils étaient bien plus et il savait que, bientôt, aucune âme sur Valdore ne pourrait nier les volutes glorieuses qui auréolent la Famille Volturne.

Résumé Actions:

-> Tim avance son idée d'utiliser un échantillon du liquide pour l'exposer au Gouffre.
-> Tim se lève brusquement et s'énerve ( mais pas sur Guenièvre toi on t'aime ).

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Alors qu’elle avait réussie à rester relativement calme et plus ou moins agréable avec la majorité des personnes présentes, les remarques déplacées d’Aleina furent trop pour elle. Serrant le tissu de sa robe ébène entre ses doigts, Scylla s’apprêta à prendre la parole, mais fut devancée par un Timothée révolté, et à juste titre. La jeune femme le laissa parler avec un sourire plus que fier sur le visage, avant de reprendre derrière lui, prenant sa main entre les siennes, un air hautain sur le visage. « Mais voyons Timothée … un peu de retenu pour cet enfant. Tu sais bien qu’il n’a pas eu la chance de choisir sa mère, je suppose que c’est déjà une punition, en soit. »

Scylla déplaça son regard vers Aleina, le visage fermé, le regard flamboyant de haine. « Nous avons, je pense, était relativement patient et sage de ne répondre à aucune de vos attaques, aussi nombreuses soit-elles. Nous somme ici pour essayer de trouver des réponses à un mal que nous ne connaissons pas. Si notre présence vous rebute tellement, au point de nous humilier publiquement et rire à gorges déployées de nous et de ma famille, alors ... » La jeune femme souffla longuement avant de se redresser, poussant sa chaise derrière elle, tapotant sa robe pour la remettre en place. « C’est que vous n’avez strictement rien compris à l’enjeu que constitue cette découverte, et prenez délibérément le choix d’écarter des savants capable de vous aider. » S’appuyant sur la table de ses deux mains, elle ne quitta pas un seul instant du regard celle qui raviva la flamme en son sein. « Je comprend tout à fait que vous ne nous écoutiez pas. Si vous avez l’intention de rester des ignares pour le restant de vos vies, en mettant encore une fois en jeu la vie de milliers de citoyens, il est hors de question que mon frère ou moi soyons mêlées à ce genre d’idiotie. »

Droite aux côtés de Timothée, Scylla regarda le reste de l’assemblée, patiente. Leurs réponses déciderait du reste de la réunion. Elle acceptée avec difficulté d’avoir été invitée pour ensuite être ignorée, même si n’avait que faire de cette situation, le fait qu’elle soit moquée ouvertement, que son nom soit descendu publiquement était inacceptable. « Si vous n’êtes pas capable de mettre vos griefs infondés de côtés pour le bien de toute la population et de nos recherches, alors je suis en droit de remettre en question la légitimité de votre place au sein de cette réunion. »

résumé :
- scylla écoute timothée parler, avec admiration et fierté
- elle s'en prend à Aleina ouvertement
- demande à ce que les gens soient un poils + intelligent et professionnel pour le bien de l'humanité

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Découvertes à la Sphère

Introduction

Le Directeur de la Sphère entre dans la pièce. C'est un grand homme habillé d'une longue cape noire et d'habits blancs impeccables. Son aura est calme, sa voix est posée, mais sévère.

« — Mesdemoiselles, monsieur. Je ne tolérerai pas plus de vos chamailleries infantiles en ce lieu. Par ailleurs. »

Il toisa les deux Volturne d'un regard noir.

« — Votre seule présence à nos côtés relève déjà de ma patience et de ma dévotion, ne me faites pas regretter d'avoir plaidé en votre faveur pour vous garder au sein de notre organisation et soyez reconnaissants, pour une fois. Mesurez votre insolence. Si nous avions choisi de vous écarter totalement, comme vous le prétendez, vous ne seriez tout simplement pas là. Mais comprenez que vos paroles doivent être prises avec d'autant plus de précautions depuis que vous avez parjuré nos fondements. »

Il balaya l'assemblée de son regard, froid et visiblement déçu.

« — L'attitude de l'Ordre a certes été déroutante depuis les récents événements, mais ils n'en restent pas moins nos alliés et les plus hauts émissaires de La Maison-Dieu. Votre réserve à leur égard relève autant de trahison que du blasphème. Vous vous gargarisez d'être des savants mais n'envisagez jamais la possibilité que les autres aient des réponses à vous donner avant de gaspiller un tel trésor que celui que vous amenez. »

Il releva le menton.

« — Aucun d'entre vous n'a pensé à demander des informations à l'Ordre quant à ces créatures, au préalable ? Aucun d'entre vous n'a pensé bon de faire appel à notre plus riche source de savoir ? »

Il s'approcha, fit grincer un siège sur le sol, et s'y assit, en croisant les jambes, présidant désormais l'assemblée.

« — Je vous écoute. »

Adressa un signe de tête poli à Guenièvre.

« — Ou vous lis, dans votre cas, Mademoiselle Bradwyr. »

Résumé

— Le Directeur de la Sphère arrive et il est pas content.
— Il reste calme, et détendu. Il s'assied et rejoint l'assemblée.
— Sachant que le personnage est destiné à être joué plus tard, nous ne donnerons ni de noms ni de caractéristiques physiques plus détaillées que celles déjà données. Vous pouvez l'appeler "Monsieur", simplement.

Découvertes à la Sphère.
Mini-Event

5 octobre 1020.

Si l’amour qu’on porte aux Volturne est tout égal à celui qu’on porte aux autres collègues, l’irrespect de Timothée, sa vulgarité finit par entacher la patience de Guenièvre. Jamais énervée, toujours bien douce mais la contrariété n’est jamais plaisante à voir sur son visage quand ses yeux pâles se font froids. Si elle ne peut dire un mot, la main sèche qui se pose sur la table suffit à la faire s’imposer aux démons qui bataillent sur tout sauf la science. C’est un combat de coqs où Timothée préfère blesser une personne pour le bien de son égo scientifique. Alors quand bien même on comprend la frustration, Guenièvre se lève et secoue la tête, comme déçue face au comportement infantile. Elle s’attend à mieux de la part des Volturne, qu’importe si leurs recherches s’avèrent vraies ou fausses.

Mais Guenièvre n’a guère le temps de s’exprimer. La plume à peine prise entre les mains, le directeur intervient et la jeune femme ne peut que retrouver son effacement, reprendre toute sa patience quand il les remet à leur place et les questionne ainsi. Un mot est écrit, tendu comme toujours au premier qui pourra le lire.

“Nous avons agi ridiculement, c’est indigne de notre position, vous m’en voyez navrée. Pour ce qui est de l’Ordre.. Même si ce n’est pas conclu entre nous, mes relations avec Callum Alcibiades pourraient faire qu’il m’informera de nouvelles informations. De ce que j’ai pu remarquer après l’incident de la fête de la magie, l’Ordre, ou du moins les traqueurs, ne semblent pas avoir beaucoup d’informations sur ces créatures. J’enverrai un pigeon dès la fin de notre réunion au mage d’air si vous y voyez là une nécessité monsieur le directeur.
Je n’ai rien à ajouter, si ce n’est qu’il nous faudra mettre nos différends de côté je le pense. Je ne veux pas blasphémer mais les Volturne ont quelques brillantes suggestions, j’en suis presque certaine, à nous partager s’ils cessent d’ainsi piquer le reste des membres. S’il vous plaît, faites donc une trêve pour ces recherches, que ce soit du côté des Volturne ou de celui de mes autres chères collègues.”

Puis inquiète, Guenièvre ne peut que passer une main maternelle dans le dos d'Aleina, caresse un peu la pauvre qui a l'air souffrante avec un regard qui lui demande s'il y a un problème. C'est qu'elle compte bien ne laisser personne dans leur petite assemblée souffrir.
Un mot qui passe de l’autre côté de la table pour Scylla et Timothée même si Guenièvre comprend que son supérieur puisse souhaiter intercepter ce message.

“ S’il vous plaît, calmez vos ardeurs, vous devez comprendre que votre théorie était bien blasphématoire et insulter vos collègues n’aidera pas à arranger vos relations avec le monde..”

Un regard peiné quand elle est ainsi partagée entre sa foi et la science des Volturne qu’elle n’arrive toujours pas à discréditer ou valider.
Les doigts se tordent encore, nerveuse Guenièvre dans une telle assemblée. Elle ne voulait que trouver de nouveaux remèdes et se retrouve entraînée dans des recherches bien complexes.

Résumé:

Sphère team

by emme

into the unknown

Le Crew Sphère été 1020 Sphère

I've had my adventure,
I don't need something new
I'm afraid of what I'm risking if I follow you
Into the unknown

Quand les reproches fusent vers vous, elle ne peut s’empêcher d’avoir le plaisir puéril de vous voir sermonner. Intelligence et maturité sont deux compétences cousines et, dans le cas de Calli, deux cousines très éloignées. Elle n’ira jamais vous reprocher vos croyances, Calli, mais elle ira toujours s’insurger de votre manque de professionnalisme. La vérité se cultive, se partage, elle n’aime pas qu’on regarde de haut, Callisto. Et même si le grand patron vient de la reprendre, elle ne peut s’empêcher de soupirer d’aise, Calli. Comme-ci un juste devoir venait d’être accompli.

— Nous sommes des professionnels, bien que nous ne semblions pas tous en avoir la même définition, nous partageons pourtant le même but : comprendre. À ce titre, les expériences qu’ont proposées Aleina et le blondinet sont intéressantes, mais leurs mises en œuvre demanderaient de déployer tout un dispositif de sécurité et c’est là que j’émets quelques doutes.

Se retourne vers le directeur. Toi, tu dois avoir les informations qu'il nous manque, non ?

— On ne sait pas comment cette matière peut réagir. Requérir l’aide et l’expertise… Le mot lui déplaît, la source de savoir, c’est vous, pas ce conglomérat de religieux… l’expertise, disais-je, de l’Ordre me semble donc un minimum, pour nous garantir une relative sécurité. Cependant, la situation à Sombrelune semble vraiment confuse, nos alliés accepteront-ils de mobiliser certains de leurs mages pour appuyer la ou les expériences que nous allons mener ?

Sois honnête, Patron. Si le navire coule, elle veut le savoir Callisto. Elle veut le savoir pour vite embarquer dans son embarcation de secours. Mourir pour l'instabilité de la connaissance était une chose qu’elle accepterait sans hésitation. Mourir pour l’institution qu’était la Sphère, en revanche, ça, c’était hors de question. La seule loyauté qu’elle avait était envers elle-même, vous savez. Envers elle-même, et le très beau contrat calligraphié que Lancelot lui avait fait signer.

Résumé action : - Go être une gamine et regarder les Volturne like "cheh"
- Approuve cependant les propositions d'expériences mais souligne que si on un besoin de l'ordre c'est peut-être chaud de les poke because ça sent un peu la merde par chez eux, non
?

VAC

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