Sombrelune
Dû à l'absence de soleil, il n'existe aucune flore à Sombrelune. Quelques prédateurs nocturnes arpentent les frontières de Briserune dans l'espoir de trouver des proies égarées.
Aucune cuisine ne s'y est développée, l’Ordre considérant même l'opulence gastronomique comme une distraction à l'apprentissage des étudiants. Mais cela n'empêche pas les hauts dignitaires d'avoir des cageots de vivres et alcool à titre personnel pour autant.

Briserune
La chasse occupe une partie centrale de la cuisine briserunienne, allant du petit gibier comme le lièvre, lapin, blaireau jusqu'aux plus imposants tels que l'ours et le cerf. Ragoûts et soupes sont leur train de vie quotidien afin de faire face au froid permanent. Ils doivent faire preuve d'ingéniosité pour faire avec le peu de ressources à leur disposition.
Il y a peu voire presque pas de légumes poussant à Briserune, cependant une grande variété de plantes aromatiques résiste à son hiver éternel telles que le thym, le romarin, la sauge ou encore le persil.
L'orge est cultivée sur les quelques terres fertiles pour en faire principalement de la farine (et donc du pain) ou de la bière.
Denrées exportées : bière, herbes aromatiques séchées, peaux animales.

Malronce
En contraste total avec ses températures sèches et sa terre parfois rude, la cuisine malronçoise se veut très raffinée.
La plupart des cultures se situent à proximité du fleuve, principalement autour de villes comme Aubépine. Malronce est réputée pour ses vignobles ainsi que ses oliviers, mais l'on y produit aussi des lentilles, des pommes de terre ainsi que du blé. En raison du peu de terres fertiles à Malronce, la viande d'élevage, principalement bovine, est réservée à la noblesse mais la chasse est aussi bien pratiquée par l'élite que les gens du peuple. Les forêts de Malronce abritent une variété d'animaux à savoir des sangliers, cerfs, perdreaux ou encore des faisans. Grisemine, outre l'extraction de minéraux ferreux comprend également une imposante mine de sel.
Denrées exportées : vin rouge, vinaigre balsamique, huile d'olive vierge et sel.

Belorge
La gastronomie belorgienne est de loin la plus riche et diversifiée de Valdore. Au nord, les champs de céréales, composés d'orge, de seigle, d'avoine et de froment s'étendent à perte de vue tandis qu'au sud l'herbe grasse est idéale pour l'élevage de bétail en tout genre. Bovins, chèvres, moutons, porcs, volailles, oies, canards... On y trouve de tout.
Enfin, une grande diversité de fruits et légumes est présente sur le sol belorgien. On compte notamment des pommes, agrumes, carottes, navet, salades, poireaux, choux, céleris, ...
Belorge possède également ses propres vigneraies, mais semble préférer le raisin blanc plutôt que le rouge. Sa production de cidre est tout aussi prestigieuse.
La chasse est toujours présente, mais est exclusive à la noblesse. Elle se pratique principalement au sud dans la clairière des bûcherons, où l'on y trouve cerfs, chevreuils, lièvres, blaireaux et faisans.
Aussi, il est admis que le pain berlorgien est le meilleur de tout Valdore.
Denrées exportées : vin blanc, bière, cidre, viande d’élevage, une variété de fruits et légumes (climat tempéré).

Grandvent
La gastronomie grandventeuse s'appuie sur la myriade d'épices et de plantes sauvages pour agrémenter les produits belorgiens qu'ils importent.
Grands inventeurs, ils sont à l'origine de produits courants comme les pâtes, la moutarde, le chocolat ou encore la pâte feuilletée et ont inspiré bon nombre de techniques de cuisine telles que le flambé ou le bain-marie.
Parmi les épices trouvées à Grandvent on compte le safran, le gingembre, la cannelle, le clou de girofle, le poivre rond ainsi que la noix de muscade. Des herbes sauvages poussent au bois luxuriant comme la mâche, la roquette, le persil, la sauge, le romarin, la marjolaine, l’origan et enfin la menthe.
Très peu d'animaux sont chassés à Grandvent, ses habitants préférant de loin les viandes provenant de Belorge.
Denrées exportées : pâtes, épices, chocolat, moutarde, herbes sauvages.

Ambrive
Ne ressemblant à aucune autre, la cuisine ambriveraine est particulière. Elle est la seule à utiliser du poisson et à faire usage de légumes et fruits autrement qu'en simple agrément.
Son climat permet la cultivation de fruits et légumes exotiques tels la tomate, la figue, le poivron ou l’aubergine. Ils comptent également des variété d'épices au goût sensiblement plus fort que celles proposées à Grandvent comme le piment de cayenne ou d'espelette.
Pêcheurs aguerris, ils attrapent principalement du saumon, de la truite, de la perche mais aussi parfois de l'anguille.
Enfin leurs cultures sont composées essentiellement de rizières qu'ils maintiennent grâce à une parfaite maîtrise de l'irrigation.
Denrées exportées : poisson séché ou fumé, riz, alcool de riz, épices, piments, fruits et légumes tropicaux.