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Renard Bellay
de Ambrive
Sujet: Don't you wanna dance with me ? - ft Léonora Lun 9 Nov - 23:28
Don't you wanna dance with me ?
Septembre 1020.
Le spectacle, c’est tous les jours, toujours. Renard a laissé ses assistants investir une poutre haute pour y planter son ruban, attend les rythmes familiers de son musicien quand elle sourit à la foule, charmante, charmeuse, désinvolte dans ses éclats quand elle se oscille au rythme de la mélodie, tend une main, frôle un visage du bout des doigts pour mieux s’éloigner dans un rictus malicieux. Et les bras qui se préparent à la montée, s’enroule dans le tissu, la voix cristalline et hypnotique s’élève, forte, pleine du charisme qui faisait trembler tout Homme.
– Messieurs-dames, je ne peux que vous convier à approcher avant de m’élever vous offrir mon noble art !
Un grand sourire à la foule, ce sourire séducteur quand elle escalade au ruban et se hisse dans des figures délicates jusqu’au firmament. Délicate et furibonde, elle multiplie les finesses, dévoile les jambes sous les tissus précieux pour mieux les faire danser dans les airs. Le dos se cambre, s’enroule quand les bras s’étendent dans le vide, quand les jambes font une marche dans le vide.
Et une fois le public captivé, enroulée à la soie, Renard s’est laissée glisser dans les airs. Elle fend l’espace, se déroule dans les drapés alors que le corps s’approche du sol. Mais que fait-elle ? Qu’arrive-t-il ? Renard se joue du vide jusqu’à être bien proche de la foule, adresse un sourire charmant quand il y a des exclamations dans la crainte de la voir tomber.
Mais Renard ne tombe jamais.
Elle se complait dans les jeux, se joue du danger sans même prendre au sérieux la mort qui peut la guetter, remonte dans les cieux pour mieux redescendre frôler les foules du bout des doigts dans des figures rocambolesques, le corps, les tissus et les bijoux qui vibrent au son de la musique. C’est tout un travail, d’ainsi s’accaparer des cœurs. Tout un travail que Renard prend à cœur.
Du haut de son ruban, elle charme le monde dans des battements de cils, des regards insolents et des bouts de corps qui se dévoilent. Oh, c’est que Renard n’a point de limite, c’est que Renard se nourrit de cette foule qui acclame, qui dévore des yeux chacun de ses gestes.
Et elle danse dans les airs, se déroule pour mieux se laisser choir au sol dans la grâce d’une panthère, élégante, furtive, sauvage quand elle vient se fondre à la foule, frôle un visage charmant, à la peau sombre et aux yeux durs, aux lèvres délicates et aux formes sculptées dans le marbre quand elle s’étire au bout du ruban.
Le tissu toujours à la main, elle y enroule la jeune femme, l’approche de son corps pour mieux lui offrir son air le plus malicieux, le regard sombre qui se faufile jusqu’à son coeur quand une main vient lui offrir une rose sortie de nulle part. – Pour la plus belle des dames, la plus belle des roses.
Il y a une mesquinerie, un amusement très certain et de la foule, on se voit qu’un instant la jeune femme qui enroule ses bras autour de l’inconnue dans une danse élégante, suave quand ses mains se posent sur ses hanches. La réalité est que Renard dans la magie de ce duo, a volé la bourse pleine d’une femme distraite par la surprise.
Et oh, qu’est ce que les yeux brillent, Renard, quand tu joues à ce jeu.
Tu es la maîtresse des jeux et toujours, la vie serait aussi douce, qu’importe que tu gagnes ou que tu perdes, les cartes sont dans tes mains.
Léonora & Renard hrp : j'ai mis septembre bc post event mais si demain jvois que c possible on pourra slide à octobre ou novembre !
Messages : 25 Âge : 27 ans Métier : Employée de taverne et prostituée Arcane : // Défaut fatal : La Dépendance Avatar : Patricia Dorval (Identity V) + Zoe Kravitz Autre(s) compte(s) : Électre O. Cascabel
Leonora Feudacier
de Grandvent
Sujet: Re: Don't you wanna dance with me ? - ft Léonora Ven 13 Nov - 2:42
Little pearl you think you're in gold but i can see the dirt in your lines ;
zéphyr et le climat doux, zéphyr et les berceuses placides des courants d'air ne savaient que mieux porter les sons de la musique. on aurait envie de la suivre, assurément, pour au bout du chemin trouver un spectacle plus enchanteur encore que les mélodies qui résonnent entre les rues. au bout d'un ruban, légère et fluide, se mouvait une artiste de rue entourée par une foule qui grossissait de façon exponentielle. fascinée par la lumière se reflétant sur la silhouette de l'acrobate, leonora se mêle aux autres spectateurs sans même y réfléchir.
elle avait des allures de mirages, la jeune femme, remuant dans des froufrous de tissus colorés et des tintements de bijoux, attirait à elle le soleil et les regards de tous, captivait et ensorcelait. sans pouvoir se retenir de s'exclamer à chaque fois que la danseuse manquait d'effleurer le sol, en digne spectatrice, leo avait le souffle coupé devant cette femme qui se faisait fée, étoile, déesse. le tissu qu'elle vint bientôt à enrouler autour de son corps lorsque l'artiste solaire se mêla à la foule manqua de la faire défaillir.
elle se saisit de la rose et vint la glisser dans sa chevelure, laissant les épines s'accrocher aux tresses.
si je suis la plus belle des dames, vous devez être une créature divine.
quelques mains sur les hanches, quelques pétales sur une rose, quelques sourires et un soupçon d'attention suffisent amplement à accaparer les faveurs de son coeur, qui se met volontiers à battre la chamade pour quelques secondes de compagnie en plus. le corps et l'âme s'offriraient entièrement à la moindre demande pour des yeux si brillants, une entité aussi captivante que l'était renard. si la foule disparaissait il ne suffirait qu'une seconde mais elle doit admettre que l'abondance d'individus ne l'aide jamais à se sentir à l'aise.
on ne saurait trop se méfier des inconnus que l'on ne sait pas voir. toujours être un petit peu alerte, peu importe à quel point on a envie de s'abandonner aux jeux et aux pirouettes. on sent toujours le métal froid des lames contre sa cuisse, le tissu qui frôle les jambes à chaque mouvements, les tresses qui fouettent le haut du dos selon les mouvements, le ruban contre la chair, le poids de la bourse à sa taille
qui soudain disparaît et elle se tend
mais dans un effort d'apprécier le reste du spectacle la foule s'est légèrement écartée alors elle ne doute pas trop longtemps de qui commencer à accuser. elle est un peu déçue elle doit l'avouer, que l'illusion ainsi se fissure, mais le coeur n'est ni aux batailles ni aux esclandres alors elle ferme un instant les yeux pour les faire rouler derrière les paupières et retient un léger soupir.
comme si voler son coeur n'était pas suffisant.
ce n'est pas la volonté qui manque mais je crains d'avoir du mal à vous faire une offrande sans mes dores, vous ne pensez pas ?
dans une esquisse de sourire taquin, elle haussa légèrement les sourcils d'un air amusé et laissa ses doigts glisser le long de la colonne vertébrale de l'acrobate, pressant le bout des ongles contre la tendresse de la chair et pinçant légèrement une hanche. elle se retient d'explorer le corps d'avantage, autant pour retrouver sa bourse que pour le jeu de la danse, et à la place leonora se contente de jeter un petit regard de défi. oh renard, qu'il était difficile de te refuser quelque chose.
elle aurait presque pu passer l'éponge si elle ne craignait pas que cela compromette ses rêves.
alors à la place la jeune femme fit mine de réfléchir à de quelconques alternatives, sans que ses yeux ne quittent ceux de la jolie danseuse au cas où cette dernière changerait miraculeusement d'avis. leonora pas naïve savait que dans le monde tout avait un prix, y compris l'honnêteté et en guise de première offre, elle profita de la danse pour rapprocher ses lèvres de l'oreille et murmurer.
pour un tel désir d'obtenir quelque chose de moi, il fallait demander. je suis presque sûre que je ne fais rien après le spectacle, vous savez ?
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Renard Bellay
de Ambrive
Sujet: Re: Don't you wanna dance with me ? - ft Léonora Lun 16 Nov - 0:22
Don't you wanna dance with me ?
Septembre 1020.
Dans la foule, elle ne put que voir ces yeux émerveillés, ce visage si beau qui s’adoucit à son approche et grand est le plaisir quand elle voit la jeune femme lui accorder avec plaisir cette danse.
– Vous me poussez au blasphème quand vous rendez les arcanes si fades, voilà qui est bien audacieux de votre part.
Renard est déjà loin, le doigt qui indique lascivement à la proie où venir pour mieux se faire dévorer. Le sourire tire un peu plus les lèvres, le ruban se resserre, rapproche le corps du sien quand elle a déjà la bourse cachée à sa jarretière. Les mots enchantent et elle ne peut qu’offrir son souffle contre celui de l’inconnue, ses doigts qui s’accrochent à cette nuque si douce quand avec malice elle s’exprime, le rire au bord des lèvres.
– Ne faites vous pas une bien plus belle offrande que vos dores ? Je dois avouer que je me fais un plaisir de les garder tout de même.
Un tour qui les éloigne seulement pour mieux les rapprocher quand Renard tire le ruban en riant. Tout est un magnifique jeu. Le regard n’est plus que sur elle et Léonora, elle doit avoir l’impression d’être le centre de tout un univers, car c’est le sentiment que Renard offre toujours quand les yeux sont plongés dans l’âme. Et Renard veut bien être tout l’univers de Léonora. Un sourire quand les mains se perdent dans la danse, des hanches qui s’enlacent et Renard la veut à ses pieds. Mais n’est ce pas déjà fait ?
Si la bourse est si lourde à sa cuisse, Renard veut bien lui voler tout son être quand son souffle caresse son oreille alors que les mains joueuses se perdent au creux des reins au même rythme que cette main dans son propre dos, lui arracher un frisson. Grand sourire séduisant, Renard vient souffler ses mots suavement contre ses lèvres.
– Alors il me faudra vous voler toute entière pour vous voler une autre danse.. Seule à seule..
Elle ronronne contre la peau, caresse les lèvres des siennes sans jamais venir vraiment capturer sa bouche. Non.
Renard, à la place, elle laisse les doigts s’éloigner dans un dernier effleurement de ses doigts, le sourire et le regard si joueur lorsqu’elle s’éloigne pour mieux saluer son public. Une courbette, un bras gracile qui cueille l’écuelle pleine de pièces et Renard disparaît derrière les pans de soie qu’elle a rejeté devant elle. Et dans la paume de Léonora, ce mot plein de promesses.
"Attrapez-moi si vous l’osez. Je serai là où se cachent les nomades. Toute proche de vous déjà”
Car si Renard aime jouer, elle aime encore plus se faire désirer plus longtemps encore.
Léonora & Renard hrp : lol g oublié de le dire mais jpense une roulotte et des tentes c'est pas des masses discrétos et ça doit être visible du lieu où elles sont vu que bon, elle a pas utilisé de magie si ce n'est l'illusionnisme pour disparaître mdr donc elle est pas loin