| Le lac maudit {ft. Opaline} |
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de Ambrive | | | Sujet: Le lac maudit {ft. Opaline} Jeu 10 Sep - 12:06 | |
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C’est avec beaucoup d’appréhension que tu observes les reflets de l’eau qui s’agitent ici et là. Les tréfonds du lac t’appellent encore mais tu n’oses pas y répondre, posté à quelques mètres de la rive de peur qu’on ne vienne te pousser de toi-même à l’eau. Ça te frustre, et tu ne le caches pas, tu ignores comme tu peux les moqueries mais c’est de plus en plus difficile.
Tu erres quelques longues minutes sur la rive, avant de soupirer. Tu te rapproches, tu scrutes les tréfonds, en espérant ne pas tomber sur quelque chose d’étrange. Est-ce que tu auras le courage de plonger, aujourd’hui ? Probablement, après avoir passé encore quelques heures à flâner. Tu t’approches encore, tu te penches un peu parce que tu as l’air d’avoir aperçu quelque chose au fond ; quand ce ne sont pas des Ambriverains, ça te fait sacrément peur. Pourtant tu dois savoir ce que c’est. Tu n’as même pas le temps de retirer tes chaussures que tu finis par chuter, cédant immédiatement à la panique. Tu t’accroches comme tu peux à la rive, mais rien n’y fait, tu es déjà à quelques mètres de la rive et tu te remues comme un fou furieux.
Ça tombe vraiment mal, tu ne voulais pas finir trempé de la tête aux pieds.
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L'Observatrice | | | Sujet: Re: Le lac maudit {ft. Opaline} Sam 19 Sep - 1:02 | |
| Le lac maudit Il est beau, le lac.
Il scintille sous le Soleil, brille sous les étoiles. La Lune s’y reflète la nuit, insinue une sérénité inexplicable, inégalable.
Il est vraiment beau, le lac.
Il pourrait gommer toutes les blessures.
Quand elle n’a envie de rien, Opaline se rend là-bas. C’est son havre de paix, un de ses endroits préférés. Elle n’a pas besoin de réfléchir, de se poser des questions. Tout, ici, lui paraît parfaitement limpide. Les doutes s’effacent, noyés dans la contemplation.
Le Lac aux Joyaux porte drôlement bien son nom.
Opaline reste assise, paisiblement. Il n’y a pas trop de bruit.
Les gens vont et viennent, se baladent, admirent l’eau calme. Des enfants jouent, au loin. Ils ont l’air heureux, insouciants.
Ça lui réchauffe le cœur, lui rappelle que le monde peut être sombre, mais il est aussi formidable. Il est doux. Plein d’une candeur qui lui ferait presque regretter son humanité.
Dans un monde où la guerre gronde, où la géopolitique peut prendre toute la place, il existe encore des gens qui ne s’y mêlent pas, qui n’en souffrent pas.
Qui ne s’en soucient pas.
Et puis il y a les autres problèmes, les fardeaux de chacun.
Les défauts, les aspirations parfois trop sombres. Les désirs bafoués, les désirs interdits.
Et les traumatismes.
Un son plus fort que les autres attire son attention, suivi des rires de certains, des cris surpris des autres. Opaline se lève rapidement, observe au loin pour comprendre d’où vient l’agitation.
Elle n’est pas déçue.
Dans l’eau, une silhouette s’agite. Plus elle bouge, plus elle s’éloigne du rivage.
C’est sans étonnement que le démon constate l’inaction de tous, tout autour. Il n’y a rien, personne ne bouge le petit doigt. Ils sont abasourdis, incapables de se remuer. Certains, qui avaient commencé par un rire franc et moqueur, se rendent compte de la situation.
La petite blague tourne vite au drame.
Cet homme va se noyer, si personne ne l’aide. Il va se noyer et tous ces gens, toutes ces silhouettes, seront forcées de le regarder et de vivre avec. Vivre en se disant qu’elles n’y ont rien fait. Qu’elles ont assisté impuissantes à la mort d’un homme.
Ou pas.
Opaline se jette à toute vitesse jusqu’à la rive, d’où elle plonge sans prendre le temps d’enlever ses chaussures. Elle y va, sans réfléchir, sans chercher à comprendre.
Main droite, main gauche, les jambes. Elle nage aussi vite que possible, jusqu’à atteindre son noyé. D’une main, elle l’attrape, le serre contre elle avec toute sa force.
« Doucement, doucement. Pas de mouvement brusque. Accrochez-vous. »
Ses gestes se font assurés, calmes. Elle tente au mieux de ne pas trop le secouer, pour ne pas lui ajouter de la panique. Le but est de l’aider à se ressaisir, pour ne pas qu’il la repousse et se remette en situation périlleuse.
« Je vous tiens. Vous ne risquez rien. »
C’est vite dit, surtout pour une personne à deux doigts de se noyer. Mais Opaline ne sait pas tellement ce qu’il faut dire, ni ce qu’il faut faire, surtout dans un tel cas. Elle aimerait le ramener sur la rive, ça lui paraît être la meilleure solution. Pour ça, encore faut-il qu’il se laisse faire, qu’il lui fasse confiance. Qu’il ne se débatte pas.
Ni une, ni deux, le démon décide de la jouer franc-jeu.
« Allons-y, voulez-vous ? Je vous emmène hors de l’eau. »
Suivra, suivra pas, là est toute la question.
Il vaudrait mieux qu’il la laisse faire, c’est certain, mais elle ne peut pas le contraindre. Ce serait contre-productif.
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de Ambrive | | | Sujet: Re: Le lac maudit {ft. Opaline} Ven 25 Sep - 20:29 | |
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Le souci avec les gens, c’est que quand tu coules au fond du lac, on ne sait pas souvent comment l’interpréter. Beaucoup te connaissent près des berges, et à chaque fois, la blague passe. C’est toujours comme ça de toute façon, pourquoi tu continues de te plaindre ? Pourquoi tu continues d’insister au point que c’en devient très malsain ? Tu es obstiné, et ça te perdra, un jour, tu te noieras vraiment et tu ne sauras jamais ce que renferme le lac – ou ce qu’il ne renferme pas, d’ailleurs.
Pourtant, quelqu’un vient à ton secours alors que tu continues de te débattre dans l’eau, terrifié à l’idée qu’elle vienne encore te happer au fond et qu’on doive ramener ton corps évanoui sur la berge. La voix de la personne est rassurante, mais tu mets bien quelques secondes avant de te calmer. Tes yeux sont fermés, tu ne veux même pas savoir où tu te trouves, crachant recrachant toute l’eau rentrée dans ton nez et ta bouche non sans râler une première fois.
Tu t’accroches comme demandé, fermement, terrifié. Ce n’est jamais simple de dompter tes émotions dans ces moments-là, tu es aussi très désagréable et difficile à maîtriser. Tu ne risques rien, mais la personne si. Si tu l’emmènes avec toi au fond du lac, qui sait ce qu’il adviendra de cette dernière ? Tu n’oses même pas y penser, alors que tu prends encore quelques secondes pour t’agiter comme un fou furieux et râler.
« Rah putain ! Je peux pas. Je peux vraiment pas ! »
Tu n’arrives pas à calmer tes tremblements, tu viens serrer fermement la femme en secouant la tête, avant de la relever vers ce que tu penses être le ciel. Tant que tu gardes la tête hors de l’eau, ça va bien se passer, non ? C’est super désagréable, cette sensation d’avoir de l’eau dans les poumons, sans pouvoir la recracher pour le moment. Être comme un poisson dans l’eau, ça devrait être dans ta nature, et pourtant tu arrives à prouver le contraire.
Finalement tu te laisses emmener jusqu’à la rive, non sans te plaindre et galérer à garder la tête hors de l’eau. Pauvre d’elle, à devoir se coltiner le boulet ambulant du lac, elle a vraiment mal joué ses cartes. Alors tu attends, impatiemment, de pouvoir t’agripper à la berge vaseuse, pour t’en sortir et rouvrir les yeux. Trempé et déboussolé, il te faut un peu de temps pour reprendre tes esprits, beuglant assez fort pour espérer chasser les malins qui ne se sont pas gênés pour se moquer de toi au lieu de t’aider.
Et finalement tu rouvres les yeux après les avoir frottés sèchement, cherchant du regard ta sauveuse… Pour croiser les yeux d’un démon.
Pourquoi ?
Encore un, décidément, tu n’as vraiment pas de chance. Elle ne peut pas te tromper, depuis que Narcisse partage ta vie, tu les remarque tous. Tu n’as pas besoin d’avoir un QI énorme pour la différencier des autres. Tu paniques un peu plus, mais au moins, sur la berge, tu ne risques plus grand-chose. Comment remercier une telle horreur ?
« Tu- Tu es… Tu es bien ce que je pense ? Encore un, putain ? Pourquoi vous traînez tous autour du lac ?! J’ai fait quoi pour mériter ça, bordel ? »
Les remerciements viendront plus tard, peut-être.
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L'Observatrice | | | Sujet: Re: Le lac maudit {ft. Opaline} Mar 29 Sep - 17:06 | |
| Le lac maudit Ça s’agite furieusement. Ça bouge, ça râle, ça grogne.
Ça laisse libre cours à la panique qui l’assaille.
Ça l’aide, probablement. C’est assez difficile à gérer, surtout quand il ne faut pas faire usage de ses pouvoirs pour ne pas éveiller les soupçons.
Ce n’est pas de la tarte, mais c’est fait. Une fois qu’il atterrit sur la berge, Opaline remet ses vêtements en ordre, autant que possible. Ça non plus, ce n’est pas de la tarte. C’est mouillé, c’est froid, c’est désagréable.
Mais quand on sauve quelqu’un, ce n’est qu’une basique mésaventure. Elle n’en est pas triste, ni gênée. L’eau, ça sèche.
Une vie, par contre, une fois qu’elle est perdue, c’est difficile de la retrouver.
Enfin. C’est le constat initial, ça. Celui qu’on se rappelle pour se sentir fort, fier. Celui qu’on applique aux histoires les désagréables pour les rendre plus supportables.
C’est un constat agréable, en réalité. Jusqu’à ce qu’on lui jette un caillou pour être un démon. Encore.
Opaline observe la victime du lac, sans trop savoir quoi dire. Elle arque un sourcil.
« Je dirais à mes collègues de te laisser couler, la prochaine fois, c’est noté. »
Ça sort tout seul, une pique monstrueuse lancée sans chercher à faire preuve de tact. Néanmoins, ce qu’il lui dit, là, c’est qu’il voit les cornes noires sur ses cheveux. Il voit cette autre facette d’elle-même, que les autres ne parviennent pas à distinguer. À partir de là, deux solutions : soit c’est un être humain pactisé, soit c’est un traqueur. Il ne peut pas être un démon, il n’aurait pas réagi aussi brutalement. L’hypothèse du traqueur tombe un peu à l’eau – sans mauvais jeu de mots – vu ses habilités. Ou alors c’est une mascarade.
Cet homme est un mystère. Et pour tous les mystères, il y a une Opaline. Ce n’est pas nouveau et ça ne risque pas de changer.
Elle attend que la tension redescende, juste l’histoire de quelques secondes : assez pour qu’il comprenne, pas assez pour qu’il lui réponde.
« Au fond, est-ce que ce que je suis compte vraiment ? »
Le démon hausse nonchalamment les épaules.
« J’veux dire. Si j’avais voulu que tu y passes, je ne t’aurais pas aidé. Et, loin de moi l’idée de te faire peur, mais personne ici n’aurait sauté. Alors, est-ce que je suis vraiment un monstre ? »
On ne sait jamais, peut-être que son opinion est vraiment porté de ce côté. Peut-être que la verte est une créature à éradiquer, à faire taire. Une créature à mettre à mal parce qu’elle est négative.
Un démon, ce n’est pas gentil.
Ah bon ?
Soupir.
« Opaline. Ça t’évitera de me donner des noms désobligeants. »
C’est juste un pressentiment, mais elle a comme l’impression que ce sauvetage est loin de s’améliorer.
Comme quoi, tendre la main vers l’autre n’est pas toujours une bonne idée.
Ironique, quand même.
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de Ambrive | | | Sujet: Re: Le lac maudit {ft. Opaline} Mer 7 Oct - 20:18 | |
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Sur la défensive, tu ne sais pas ce dont elle est capable. Oui, elle t’a sauvée. Mais il se passe tellement de choses dans ce lac que tu ne sais plus où en donner de la tête. Tu préfères rester campé sur ta position sans regretter d’être aussi acerbe. C’est tout ce que tu trouves pour qu’on te laisse tranquille.
« Je… De toute façon j’aurais bien fini par remonter de moi-même ! »
Tu veux avoir raison. Tu veux te justifier. Encore. C’est devenu une habitude, et même une obligation si tu ne veux pas qu’on s’ennuie et qu’on t’oublie facilement. Essorant tes vêtements comme tu peux, trempé jusqu’aux os. C’est particulièrement désagréable quand il y a du vent, heureusement aujourd’hui, le temps est clément et le vent n’est pas si dérangeant que ça.
« Oui, ça compte. Parce que j’en croise beaucoup des gens comme toi. »
Lançant un regard au public moqueur, tu les invite à s’éloigner vite pour leur éviter une probable engueulade avec toi ; tu n’es clairement pas d’humeur à rire, encore moins maintenant que tu sais que c’est un démon qui est venu à ton secours. Il te faut encore un peu de temps pour bien te calmer, passant une main dans tes cheveux en râlant comme à ton habitude. Tu soupires un bon coup, les yeux fermés en essayant de te dire que ce n’est peut-être pas si mal. Narcisse t’aurait laissé couler sans souci.
« Je… Maximilien. Mais juste… Pourquoi, en fait ? C’est pour essayer de te faire bien voir ? »
Tu restes méfiant, gardant une certaine distance avec elle. Ses intentions peuvent être bonnes, tu n’as pas assez confiance pour laisser tomber la barrière pour le moment. Oui, elle t’a sauvée. Sauvée d’une noyade qui n’aura pas eu lieu, puisque tu sais respirer sous l’eau. Mais quand même. C’est vraiment un running gag.
« Tu sais, j’aurais vraiment pu m’en sortir moi-même. Mais merci, je suppose. Ça me fait un démon de plus croisé au lac. Et après, on me dit que tout va bien ? Ce sont les autres les fous, pas moi ! »
@Opaline |
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L'Observatrice | | | Sujet: Re: Le lac maudit {ft. Opaline} Ven 9 Oct - 16:50 | |
| Le lac maudit Il serait remonté, hein ?
Peut-être. Opaline ne va pas le contredire, il ne faudrait pas qu’il boude davantage.
Elle balaye l’information d’un haussement d’épaules. Tant mieux, au final, s’il ne serait pas mort de cette situation. S’il s’en serait sorti. Oui, tant mieux pour lui.
Quoi qu’il en soit, il avait l’air bien penaud, dans l’eau, à ne pas savoir allonger les bras et plier les jambes pour faire la grenouille.
Mais, c’est vrai, c’est plus simple de râler sur celle qui prend les risques.
Elle sourit.
Ça la fait rire, finalement. Pourquoi a-t-il tant besoin de lutter ? Pourquoi faire preuve d’une telle bestialité ? D’une telle obstination ? Pourquoi contredire à ce point celle qui a plongé pour le sortir de là ?
Parce que c’est un démon ?
Elle n’y croit pas.
Il y a probablement plus.
Quelque chose qu’elle ne parvient pas encore à nommer, ni à désigner.
Il fait fuir les gens autour, leur montre qu’il ne fait pas bon être ici, surtout s’ils veulent éviter une bagarre. La foule se déforme, redevient plusieurs personnes séparées, qui prennent du bon temps près du lac. Des personnes éparses, qui discutent, rient, ne font plus attention à eux.
Des personnes qui les oublient, alors que le dénommé Maximillien tourne la situation dans sa tête, sans la comprendre.
Sa première hypothèse est erronée, mais elle fait sourire Opaline. Se faire bien voir ? Quelle utilité ? Personne, ici, à part lui, ne sait que c’est un démon.
Que gagnerait-elle à cela ?
C’est insensé.
Il continue, confirme qu’il aurait pu se sortir lui-même de l’eau. Puis il revient sur cette histoire de démon.
Décidément, c’est une obsession !
Elle hausse une nouvelle fois les épaules.
« Tant mieux, si tu aurais pu te dépatouiller seul. Je préfère savoir ça que d’imaginer que, si je n’avais pas été là, tu serais probablement mort. »
Un humain de moins sur cette jolie Valdore, ce serait tout de même dommage.
« Je veux pas te faire peur, mais, tu sais, ‘les gens comme moi’, comme tu dis, tu ne te rends compte qu’ils sont là que parce que tu les vois. »
Difficile de se rendre compte d’une telle réalité quand on y est aveugle, après tout.
« Mais ce n’est ni parce que tu me vois, ni parce que tu sais qui je suis, que j’ai plongé. »
Opaline soupire. Se justifier de sauver une vie – l’a-t-elle vraiment sauvée, mystère – c’est quand même sacrément ironique.
« J’aurais plongé pour n’importe qui. »
Pour lui aussi, ça doit être ironique. Un démon qui sauve des humains. Il ne doit pas croiser ça tous les jours.
« Je suis un démon, certes. Berk, brûlez-moi pour cet affront. Mais je ne pense pas faire partie des ‘méchants’. C’est facile à dire, évidemment, mais c’est la vérité telle qu’elle est. »
Elle penche la tête.
« Je pourrais te dire ce que je veux, il sera difficile pour toi de me croire. Alors il ne tient qu’à toi de te faire une opinion. »
Démon, pas démon, qui est Opaline ? Elle décide de prendre le taureau par les cornes.
« J’veux dire. Est-ce que tout le monde te voit comme ‘le noyé’ ? Ce serait facile, pourtant, tu crois pas ? Mais tu es Maximillien avant d’être le noyé, n’est-ce pas ? C’est aussi simple que ça. »
Pas vraiment, mais presque.
Enfin, il peut toujours décider que non et fuir. Ou lui taper dessus.
Ou retourner plonger dans l’eau, vu que c’est ce qui semble le faire vibrer.
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de Ambrive | | | Sujet: Re: Le lac maudit {ft. Opaline} Mar 10 Nov - 17:52 | |
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Il te faut encore un peu de temps pour bien te débarbouiller et reprendre tes esprits. Et puis au final, tu te demandes bien pourquoi tu es aussi méchant. C’est vrai qu’elle aurait vraiment pu te laisser au fond de l’eau. Bah, ça n’aurait rien changé. Et ça lui aurait évité que tu viennes lui sauter à la gorge parce qu’elle est un démon.
Un démon, c’est terrifiant. Mais elle, ça va, au final.
« Celui qui me colle aux basques est un véritable enfer à vivre. C’est étonnant qu’il ne soit pas là d’ailleurs. »
Tu te retournes comme pour t’assurer que Narcisse soit aux abonnés absents. Il a peut-être autre chose à faire, ou alors il te rend service en allant acheter des vivres pour ce soir. Tu n’en sais rien, mais en tout cas, ça te fait des vacances de ne pas l’entendre ou le sentir à tes côtés.
« C’est vrai que tu as plongé… Pas comme les autres. » Les autres sont d’ailleurs encore en train de rire au loin. Ils doivent se dire n’importe quoi, ou alors, ils ont fini par changer de sujet. Tant mieux. « Mais je reste méfiant. Faut pas m’en vouloir, hein. C’est juste que… Que tous ceux que je croise sont un peu difficiles à vivre. L’apparence et les bonnes actions ne font pas tout. »
Que c’est désagréable de parler avec toi, toujours campé sur tes positions. Tu ne vas pas changer pour un démon qui est venu à ton secours, et c’est bien dommage, parce que tu as tout à perdre à te comporter aussi méchamment avec tout le monde. Ceci dit, le monde ne t’écoute pas et se fiche bien de tes avertissements, alors ils peuvent bien aller se faire voir. Tu viens shooter dans un caillou, la tête baissée et les mains dans le dos, comme un enfant qu’on est en train de gronder. Qui es-tu, au final ?
« Bien sûr que je suis Maximilien avant tout ! Mais tout le monde me connaît comme le noyé. On me connaît plus parce que j’essaye de prévenir tous ces cons que le lac est bizarre plutôt que par mes autres prouesses. Alors je fais pareil pour les démons. Mais bon. » Tu marques une pause, hésitant. « Et toi, tu es connue pour sauver le monde ? C’est vraiment pas commun. Les gens sont vraiment égoïstes. »
@Opaline pardon pour le délai snif, j'ai préféré privilégier l'event avant tout mais maintenant ça va mieux snif |
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| Le lac maudit {ft. Opaline} |
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